« La guerre n’a pas un visage de femme » ( Svetlana Alexievitch)
Svetlana Alexievitch est une dissidente biélorusse vivant actuellement dans le sud de la France, journaliste et écrivain, entre autres, auteur du livre le plus bouleversant qu’il m’ait jamais été donné de lire, (et je pèse mes mots) :
« La supplication- Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse », pour lequel elle a reçu de nombreux prix et qui, incidemment, reste toujours interdit au Belarus (Il faut savoir que Tchenobyl est tout au nord de l’Ukraine, très près de la frontière du Belarus et que la gestion des conséquences de cette catastrophe par le régime du président psychopathe Loukachenko a été particulièrement lamentable).
Mais c’est ici d’un autre de ses livres que je voudrais parler, un peu à la suite des débats qui ont eu lieu sous les mémoires du père de Snoopy qui racontait comment, furieux que les femmes aient acquis le droit de vote et pas eux, des militaires avaient renversé une urne au moment du scrutin municipal de 1945.
La question, parmi d’autres, que je me suis posée est la suivante : ce geste de la part de ces soldats pouvait-il aussi se comprendre comme une colère devant la non-reconnaissance d’une spécificité virile au combat, à la guerre ? du poids très lourd que constituait pour les hommes la prise en charge de la violence parfois nécessaire ?
D’une certaine façon je me suis posé la question qui est à l’origine du livre de Svetlana Alexievitch : « La guerre n’a pas un visage de femme » ( Presses de la Renaissance, 2004).
Après avoir rappelé l’existence connue de certaines femmes guerrières dans l’Histoire, dans l’Antiquité notamment, puis le virage vers une timide mais réelle féminisation des armées au cours de la 2e guerre, l’auteur se penche sur le cas très particulier des jeunes filles (parfois très jeunes, 16-17 ans) qui ont été intégrées à l’armée rouge à partir de 1940 ; particulier surtout par leur emploi : loin d’être confinées dans les tâches « féminines » d’infirmières ou de dactylos, elles ont été de véritables combattantes au front, tireurs d’élite, conductrices de chars lourds, pilotes de chasse ou simples fantassins… Elles se sont battues partout, Smolensk, Stalingrad, Berlin…
Selon la méthode qu’elle avait déjà utilisée dans « La supplication », il s’agit d’un ensemble de témoignages classés, découpés et ordonnés par l’auteur sur un phénomène dont personne avant elle n’avait parlé.
Lorsque la 2e guerre mondiale éclate et surtout au moment de la débâcle qui a accompagné le début du plan Barbarossa et l’invasion de l’URSS, des milliers de jeunes filles ( un million au total) ont voulu spontanément s’engager dans l’armée avec la volonté d’en découdre et aucunement de faire les nounous ou les plantons. L’armée rouge en question a été sur le moment très embarrassée, ne sachant que faire de cet afflux inattendu et pour lequel absolument rien n’avait été prévu, aucun vêtement, aucune paire de botte à leurs tailles, ni de linge de corps adapté et dont elle se demandait si ces filles ne seraient pas plus une charge qu’une opportunité. Leur comportement généralement exemplaire au combat ainsi que leur compétence ont vite rassuré…
Tout est passionnant dans ces témoignages, notamment le récit de la manière dont elles sont amenées à assumer l’horreur de la guerre…
Je suppose que toute confrontation à la mort pour un soldat, au fait de tirer de sang-froid sur un ennemi et de n’avoir aucune pitié pour lui, doivent être des épreuves initiatiques terribles. Il semble, d’après les témoignages rapportés, que ces jeunes filles les aient vécues d’une manière spécifique.
Je me demande si l’histoire la plus significative de ce point de vue n’est pas celle-ci : durant la bataille de Stalingrad, un groupe de soldats des deux sexes s’est trouvé isolé dans un poche et privé d’approvisionnements. La faim se faisait terriblement sentir et un jour, tout à coup, les soldats aperçoivent un splendide poulain qui s’était échappé et qui s’ébattait au milieu du no man’s land qui séparait les deux armées, trop loin pour les mitraillettes. Ils demandent alors à Maria, tireur d’élite, de l’abattre. La jeune femme s’exécute et tue l’animal. Mais à la suite de cela, tout le monde s’est détourné d’elle et ses camarades-filles ont refusé dans un premier temps de manger cette viande malgré leur faim.
Toutes les histoires, absolument toutes, sont émouvantes, bouleversantes parfois… Mais le plus terrible est à la fin.
Les survivantes, une fois la guerre terminée et revenues à la vie civile, ont fait l’objet, malgré leurs médailles et leurs décorations amplement méritées, d’un rejet assez violent de la part de la société soviétique, aussi bizarre que cela puisse paraître…
Elles ont été d’une part considérées comme des « femmes de mauvaise vie » en raison de leur promiscuité incontestable avec les soldats de sexe masculin au cours et en dehors des combats (en outre, la proximité de la mort décuplerait la libido…), mais aussi comme des sortes de monstres qui, en devenant des guerrières, auraient franchi une frontière intangible de la féminité, endossant cette part spécifique et constitutive de la masculinité, celle de la violence, de la brutalité, de transmission de la mort et non de la vie.
Elles se sont souvent retrouvées seules, rejetées et abandonnées de tous, s’efforçant d’enfouir ces années de guerre au plus profond de leur mémoire, ce qui explique les difficultés qu’a eues Svetlana Alexievitch à les faire parler et ne donne que plus de valeur à ce livre de témoignages…
Lectures :7959
Très intéressant… Je ne savais pas ça. Jusqu’où va se loger le sexisme, la connerie est vraiment insondable ! En tout cas, ça donne envie de lire ce livre qui aborde un sujet rarement traité.
Sinon, en tant que mâle, pas grand-chose à dire, vu que je n’ai jamais été impliqué personnellement dans cette horreur qu’est la guerre, où il faut obéir ou commander et tuer ou être tué. Des fois, je ressens un petit manque de ne pas avoir été confronté à ça, histoire d’avoir fait l’expérience d’une des réalités humaines les plus banales, pour voir comment ça fait d’être sous le feu au milieu du carnage. Mais bon, ce n’est quand même pas un regret et de toutes façons, je sais qu’en cas de guerre à la con comme elles le sont presque toutes, j’aurais déserté pour ne pas participer à ces boucheries imbéciles, alors…
Pour en revenir à la condition féminine dans l’armée, on peut observer que l’armée US a fait des progrès géants dans l’anti-sexisme boucher à Abou Graïb : oui, les femmes sont partout les égales des hommes, y compris dans le pire…
Nous les avons vues des centaines de fois , ces femmes silencieuses traçant la route des escadres allemandes venant bombarder Londres le casque sur la tête et , de leur râteau dérisoire faisant glisser les plaques représentant les avions anglais qui s’élançaient pour les affronter.Elles ont gagné la bataille.Ces WAAF ne furent pas utilisées qu’au sol comme mécanicien,plieuses de parachutes ou curieusement à la DCA. Elles furent aussi chargées de convoyer les avions comme pilote d’un terrain à un autre, se retrouvant dans le ciel britannique exposées aux rencontres dans un avion désarmé le plus souvent.
Ce que l’on sait moins Wikipédia en garde la mémoire
Pourtant , peut-être par esprit de contradiction, la première femme combattante qui me vient à l’esprit est allemande , elle s’appelait Sophie Sholl, elle fut l’honneur de la jeunesse allemande et le phare qui l’éclaire encore aujourd’hui.
Très intéressant, Léon.
Cette question en pose une autre, plus générale: faut-il au nom de l’égalité faire participer les femmes aux activités les plus humainement difficiles et personnellement destructrices, que les hommes eux-mêmes ont du mal à assumer ? Je n’ai pas la réponse.
Je ne m’aviserais pas de donner une réponse avant de leur avoir posé la question
Moi de même… 😈 🙂
Vous me mettez l’eau à la bouche, Léon… Votre compte-rendu est passionnant et me donne envie de me jeter sur ce livre que je ne connais pas. Là encore, voilà un sujet difficile : les femmes et la guerre. Chaque fois que je m’y suis risquée, sur AV par ex., il y avait toujours qqu’un pour me parler de Maggie Thatcher ou Golda Meir… Ah là là !…
2 remarques me viennent.
Quand vous dites, à propos des mémoires du père de Snoopy :
« La question, parmi d’autres, que je me suis posée est la suivante : ce geste de la part de ces soldats pouvait-il aussi se comprendre comme une colère devant la non-reconnaissance d’une spécificité virile au combat, à la guerre ? du poids très lourd que constituait pour les hommes la prise en charge de la violence… ? »
Oui, bien sûr, complètement d’accord, il y a obligatoirement un rapport à l’image de la virilité et à ses droits prééminents. Sinon, pourquoi cette action aurait-elle été liée aux femmes et à leur droit de vote ?! cela prouve bien que ce n’est pas seulement un déficit de reconnaissance à ceux qui ont combattu pour la Nation, mais qu’il y a autre chose : une infériorité subie des hommes par rapport aux femmes…
Vous rajoutez à la fin de votre phrase : « …pour les hommes la prise en charge de la violence parfois nécessaire ».
Mais sachez que, pour une femme, elle n’a pas à sentir tenue de remercier, en tant que femme, les hommes de leur groupe de les « défendre » en faisant la guerre, sachant qu’en face, ce sont bien des hommes aussi qui font la guerre et les menacent… (à part Maggie Tchatcher, etc, oui, on sait… 😉 ).
Autre remarque : la fin… il n’y a vraiment pas lieu de s’étonner quand on sait à quel point les femmes sont souvent tenues responsables des actes dont elles sont victimes…
On connaît la question des viols et les extraordinaires expressions pas si anciennes que cela : elle a été « déshonorée »…!!! un comble…
On connaît le respect dans lequel sont tenues les prostituées par une société qui défend bec et ongles la nécessité du « métier » (le plus vieux du monde, évidemment…), mais qui couvre d’opprobre les femmes qui s’y prêtent…
C’est tous les jours Boule de Suif dans l’univers de la prostitution.
Allons Colre, comme vous n’êtes pas reconnaissante envers les hommes qui protègent les petites choses fragiles que vous êtes ! Il n’y pas que d’autre méchants hommes en face qui peuvent vous faire du mal, il y a les animaux, les éléments… 😆
faut-il au nom de l’égalité se souvenir que les femmes furent elles beaucoup plus investies que les livres d’Histoire ne disent au sein de cette Seconde guerre mondiale comme lors de la première guerre mondiale de 1914-1918.
Leur investissement était volontaire. Les femmes étaient dans les combats des maquis et dans la résistance et ont joué un rôle majeur dans le déroulement de ces guerres, quelquefois de façon passive et d’autres de façon active dans les combats. Le rôle des femmes est toujours inférioriser dans les livres d’histoires, leurs actions demeurent comme absentes, et c’est l’homme, figure du héros, qui domine dans les récits de guerres.
La lettre adressée par Olga Bancic à sa fille
«Ma chère petite fille, mon cher petit amour.
Ta mère écrit la dernière lettre, ma chère petite fille, demain à 6 heures, le 10 mai, je ne serai plus.
Mon amour, ne pleure pas, ta mère ne pleure pas non plus. Je meurs avec la conscience tranquille et avec toute la conviction que demain tu auras une vie et un avenir plus heureux que ta mère. Tu n’auras plus à souffrir. Sois fière de ta mère, mon petit amour. J’ai toujours ton image devant moi.
Je vais croire que tu verras ton père, j’ai l’espérance que lui aura un autre sort. Dis-lui que j’ai toujours pensé à lui comme à toi. Je vous aime de tout mon cœur.
Tous les deux vous m’êtes chers. Ma chère enfant, ton père est, pour toi, une mère aussi. Il t’aime beaucoup.
Tu ne sentiras pas le manque de ta mère. Mon cher enfant, je finis ma lettre avec l’espérance que tu seras heureuse pour toute ta vie, avec ton père, avec tout le monde.
Je vous embrasse de tout mon cœur, beaucoup, beaucoup.
Adieu mon amour.
Ta mère.»
Un reportage-photo sur les soldates françaises en guerre en Afghanistan : impossible d’échapper à quelques photos avec des bébés et des enfants (dont celle qui est en Une de ce nartic), mais autrement, de vraies guerrières…
il semble difficile pour beaucoup d admettre que la femelle de l espece humaine peut etre une tueuse , faut il rappeler les kapos femelles dans les camps nazis ou staliniens , faut que je vous ressorte
les jolies petites hmeres rouges en pyjamas noir et tokarev a la main.Plus
prosaiquement une bete
statistique au prorata du sexe des décideurs prouverait que la pratique de la guerre du meurtre
et du massacre de masse est quasi égale et je vous fait grace du nombre incalculable de guerre ayant pour origine le vouloir , la haine ou l obtention d’UNE DAME.Observez bien les autres especes la femelle est quasi la plus dangereuse quand ça n est pas la plus équipée pour le meurtre.Alors l option douceur et mansuetude comme relevant de l inné ches ces dames.
Ben moi, sourire enjoleur ou pas silhouette ondulante ou pas
attitude maternelle ou pas dans les endroits indiqués mon fusil est toujours resté dans l’axe.
La douceur feminine la seule fois ou j’ai vus une gamine affars se faire lyncher il y avait une chiée de femelles dans la meute yep.
Bonsoir Asinus,
Où avez-vous vu que la femelle de l’espèce humaine se laisserait manger toute crue sans réagir ? Encore heureux qu’elle soit capable de tuer ou de haïr… 😉
Êtes-vous bien sûr qu’elle ait une âme, à imaginer qu’elle ne se conduise pas en être humain, apte à se battre, se défendre et à faire le mal ?… 🙂
En revanche, sa « pratique du massacre de masse », là, voyez-vous, c’est déjà beaucoup moins documenté : avez-vous des exemples ?… 😉
Sa pratique des guerres, également, je ne connais pas d’armée de soldates fonçant pour étriper la femelle opposée… Je manque peut-être d’informations… 😉
bonsoir ma chere Colre l histoire abonde de femmes chef de guerre et tueuse cleopatre faisant tuer son frere et faisant decimer une légion ayant faillit , Boudicaa en albion qui faisait empaler tout romain capturé.J’ai bien dis au prorata de leur présence au pouvoir certes le sexisme eloignant dans nombre de civilisations les femmes du pouvoir mais quand elles y sont ma chere ça tue et pille comme les hommes ma chere ,de catherine de russie à la reine de france planifiant la saint barthelemy , les reine sanglante d angleterre demandez au ecossais
leur amour pour elisabeth ect……quand au meurtre chez nombre de peuplades amerindiens ,berberes, en asie,en afrique les prisonniers priaient les dieux de ne pas etres livrées au femmes.
@Colre pas de malentendu , je ne leur conteste pas le droit à la lutte , au gout du pouvoir , au combat
à la vengeance à l autodefense pour moi la femme appartient a l espece humaine donc en tant que telle=
homo homini lupus, le reste douceur mansuetude en surdosage c est une vaste foutaise , il y a un merveilleux passage dans le colonel chabert ou l ‘avoué explique la feminine attitude dans les
hiatus familiaux genre heritage 😆
Ah… nos messages se sont croisés… 🙂
Je crains que vous ne confondiez les capacités à la lutte et à la violence de l’humaine individue… et ses habitudes de meurtrière… Jugeons sur pièces, n’est-ce pas ? son potentiel de prédatrice implacable dans le génocide mérite encore d’être démontré… 😉
Peccadilles, que tout cela, mon cher Asinus, il vous faut donc aller chercher une pharaonne, fille de dieu, et nous narrer qu’elle a tué son frère, comme la première mamie Mougeot franchouillarde ! quel crime affreux… 😉
Sinon, le fantasme le dispute toujours à la réalité, dès qu’il s’agit des femmes… « ne pas être livrés aux femmes » ? Tudieu ! 😯 que voilà une référence inconsciente à un désir occulté de l’être, sans doute, pour d’infernales délices…
Et tout cela pour 2000 ans d’histoire…
Mais où sont les centaines de millions de morts, rien qu’au 20è siècle perpétrés par les tueuses ? où sont les boucheries de féminines tranchées, comme en 14 ?… 😉
pour 14 je vous le concede elles se sont contenté de fabriquer les armes , ne me pretez pas trop de fantasmes je vous respecte trop pour pratiquer moi aussi les coups sous la ceinture , rapprochons nous margareth tatcher , golda meer , la si » intouchable’ indirah gandhi , la veuve mao, certes les grandes boucheries du siecle dernier organisées en occidents par des sociétés d hommes ont evité le front à ces dames quoiqu un effort a été fait lors du dernier conflit depuis ces dames combattent ma chere et c’est la je le reconnais une avancée du marxisme seul des irrédentisme religieux se passent d elles « sauf comme vecteur d explosif » sinon la quasi totalité des groupes en lutte armée en comptent, tigres tamouls , sandinistes , et madame leila shahid descendante des al halami femme si eduquée a porté le khefié et la kalashnikov pour l olp ……
Asinus, ma référence aux rêves masculins d’être « livré aux femmes » était bien sûr une plaisanterie d’ordre tout à fait général et ne s’adressait pas particulièrement à vous… je ne le ferai plus ! 😉
Sinon, nous ne discutons pas des mêmes choses, nous ne saurions nous entendre sur ce sujet : je parle de la réalité depuis 2000 ans, et vous me parlez d’exceptions montées en épingle (pratiquement toujours les mêmes) et qui seraient soi-disant représentatives… de quoi, au fait ? des capacités de massaces analogues entre les femmes et les hommes ? peut-être, je dis simplement que je demande à voir… 🙂
Dans le droit français, on juge sur les faits et les actes, pas sur le potentiel ni les intentions…
Asinus,
je suis d’accord avec votre intervention, les femmes sont autant guerrières que les hommes, vous nous l’avez prouvé. Nous le savions. Il y a cependant
quelque chose
qui me gêne, c’est le terme de « Femelle » que vous employez à plusieurs reprises.
Quand on vous parle, dites-on :le mâle etc…
Les femmes ne sont pas seulement des femelles. Elles sont aussi des mâles quand le mâle n’est plus là.
bonsoir Monique
vous avez raison dans mon esprit je voulais mettre en « egalité » les males et les femelles de l espece
humaine et j aurais du user du terme male au lieu de « sociétés d hommes » par exemple , mea culpa ,s’agissant des capacités qui nous occuppent et ma demonstration s’appuyant par comparaison avec les capacités d’autres especes , je persiste et complete » la femelle de l espece humaine est capable du
meme usage de la violence que le male de l ‘espece humaine ».Je récuse toutes propensions innées superieures
« en tendresses douceurs mansuetude ect » chez la femme qui n’existerait a la meme aune chez l homme.
Tout à fait d’accord.Nous sommes mi l’un mi l’autre, ce qui en dérange certains.
Quant aux tendresses, douceurs, je ne suis pas une féministe, je suis une « équilibriste » et je mesure l’aune de chacun à sa juste pesée.
J’ai l’impression de vous réciter le Livre des Morts Egyptiens. 😆
Les peuples de la steppe ont alimenté le mythe de la femme guerrière. Si les Amazones étaient un mythe les guerrières scythes étaient bien réelles
http://couroberon.com/Salon/index.php?topic=464.0
Maintenant il faut que je retrouve une histoire de femmes duellistes sous l’ancien régime OUSKEJAIPUMETTREÇA?
Pas besoin de chercher beaucoup , en voici une
http://www.youtube.com/watch?v=1j8I2DLLUQY
N’oublions pas Damya, la guerrière, qui procéda à l’appel de nombreuses tribus de l’Afrique du Nord orientale et du Sud pour déclencher la guerre contre les Omeyades.
Léon
Avec une opposition comme celle-là, ou nationalistes conservateurs ou communistes conservateurs:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Belarus#L.27opposition_politique
le régime du président psychopathe Loukachenko peut encore durer longtemps, hélas 🙁
Phoolan Devi
1963. Naissance dans un village de l’Uttar Pradesh.
1974. Mariée par ses parents à 11 ans, elle s’enfuit, mais est enlevée par des hors-la-loi.
1980. Enlevée à nouveau par des bandits de haute caste, elle est maltraitée.
1981. Forme son propre gang et mène des attaques contre les paysans de haute caste.
Elle est accusée du meurtre de 22 paysans thakurs, qui l’avaient violée collectivement en 1980.
1983. Se rend à la police.
1994. Sort de prison.
1996. Est élue députée de l’Uttar Pradesh.
1998. Perd son siège à l’Assemblée.
1999. Réélue députée.
25 juillet 2001. Assassinée devant chez elle à New Delhi.
http://www.pondichery.com/french/devi/