Je n’y peux rien .
Moins il est là plus il est partout.
Ce matin son souvenir se télescope avec des anniversaires en pagaille .
Sarajevo et ce soldat philosophe .Pas question de s’appesantir sur un article pour évoquer Asinus , lui qui avait le sens du geste sûr à peine ébauché. Alors je demeure enfermé dans de l’évocation du « comme si c’était lui ». Sans savoir s’il est encore là , s’il me lira ………
C’est mon exigence.
Il me manque.
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Pour lui , pour vous mes fantômes, je choisis de vous indiquer :….
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Mobilisé en mai 1941 le jour où il reçu son diplôme universitaire, Jesse Glenn Gray est un curieux phénomène : non pas un soldat journaliste comme Michael Herr ou un soldat romancier comme Ernest Hemingway mais un soldat philosophe, un vrai.
Futur traducteur et introducteur de Martin Heidegger aux Etats-Unis, Gray n’offre pas un journal chronologique mais une méditation sur les hommes pris dans la Seconde Guerre Mondiale (le titre originel anglais de 1959 est « Warriors », qui évoque plus les guerriers que le combat), découpée en grandes questions, nourries d’observations à chaud : sur le souvenir, la mort, l’amour, l’ennemi, la culpabilité du soldat…
Le tout sous la forme d’une curieuse mise en abîme, où le philosophe observe l’Américain qui observe le soldat – pas toujours dans cet ordre. Dans ces pages, on croise plus souvent Kant, Freud, Hobbes et Platon que le Sergent York : ce n’est pas un livre pour les amateurs de témoignages, mais plutôt, pour l’écrivain, une façon de soigner ses « blessures intellectuelles » et, pour le lecteur, une incitation à réfléchir, notamment sur le sentiment de répulsion-fascination pour la guerre (un thème qui nous est cher, à Guerres & Histoire).
Une bonne partie du livre tourne autour de ce paradoxe, qu’illustrent ces confessions recueillies par Gray en France :
« Tout vaut mieux que cette vie où jour après jour rien ne se passe. Vous savez que je n’aime pas la guerre et que je ne désire pas qu’elle recommence. Mais au moins me faisait-elle sentir vivante, comme je ne me suis jamais sentie vivante avant ou après elle. »
L’autre grand sujet récurrent est la haine de l’ennemi. A la différence d’Eisenhower qu’il cite, Gray ne voit pas sa guerre comme une croisade et l’idée de considérer l’ennemi comme autre chose qu’un être humain le révulse profondément. Son livre fourmille de cette incompréhension.
« Elle avait l’air d’être une femme charmante, et elle l’était effectivement, mais elle parlait des ennemis de la France avec une telle brutalité ! »,
écrit-il à propos d’une résistante française qui se « délecte » des représailles contre les collaborateurs. Brutalité, certes… Cette position distanciée, généreuse et louable laisse cependant un curieux sentiment. Gray semble percevoir la Seconde Guerre Mondiale comme UNE guerre, sans en saisir sa spécificité. Aurait-il pu écrire ainsi s’il n’était né en Pennsylvanie et pas dans le ghetto de Berditchev, comme Vassili Grossmann ?
A noter en ajout à cet ouvrage profond et émouvant deux passionnantes préfaces, celle (récente) de l’historien de la Grande Guerre Bruno Cabanes et celle (de 1966) signée par Hannah Arendt, philosophe et amie de l’auteur.
27 mai 1913 : naissance de Jesse Glenn Gray (Pennsylvanie).
Écrivain et philosophe américain qui effectue la Seconde guerre mondiale dans le contre-espionnage durant les campagnes d’Italie et de France. Auteur du désormais classique « Au combat – Réflexions sur les hommes à la guerre« , il dresse un portrait fin et émouvant de l’homme confronté à la peur et la violence, présentant avec une grande clarté ses pensées sur la mort, le courage, la lâcheté, l’ennemi, la culpabilité, la fraternité, le sacrifice,… Gray écrit 10 ans après la guerre en s’appuyant sur les notes prises à l’époque. La force de son témoignage de « soldat » est intacte, gagnant même en profondeur grâce à l’analyse rétrospective du philosophe. Comme Ernst Jünger, il avoue une fascination involontaire pour le déchaînement de la puissance mais, tout en n’étant pas un rêveur irresponsable, dénonce aussi l’absurdité de l’homme qui tue l’homme .
https://theatrum-belli.com/histoire-chronique-culturelle-du-27-mai/
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Bonjour
Nous sommes le 11 Juin
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Vous n’avez peut-être rien compris à mon dernier commentaire de cette nuit…
Il n’y a là que rien de très normal.
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À chaque visiteur ….je dis bien tous les visiteurs , même ceux qui ne voudraient absolument pas que ça se sache…
Le Bouzin me signale un truc
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Poitiers, France left http://www.disons.fr/wp-login.php and logged in successfully as
« Le Fictif ». http://www.disons.fr/wp-login.php11/06/2020 08:49:32 (13 minutes ago)
IP: 82.XXX. XX . XX Hostname: lfbn-poi-XXXXXXXXXX1.abo.wanadoo.fr
Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64; rv:77.0) Gecko/20100101 Firefox/77.0
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Pour ceux qui se connectent c’est évidemment plus lisible puisque votre avatar s’affiche.
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Comme tout le bouzin de la Toile du Net passe par le téléphone , vous « bornez » le plus souvent toujours au même endroit .Associez ce mécanisme à votre adresse IP fixe fournie par votre fournisseur d’accès et vous comprendrez que
Au bout de dix ans je puisse vous reconnaitre assez facilement…
….
C’est ainsi que je sais que certains irréductibles Maboulophiles passent beaucoup de temps sur DISONS….
Et ils savent que je sais ….
C’est pourquoi le Maboul boss , pour leur faire plaisir a cessé de faire paraitre le tronçon d’adresse IP qui accompagnait le login et l’Avatar sur Maboul….
Le véritable but ????
Tout simplement de masquer que l’usine à Troll venait directement de l’Usine Maboul…Une sorte d’honnêteté citoyenne et protnétarienne
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…………
Ceci dit …qui n’est pas important.
Depuis 10 ans qu’il nous fréquentait ASINUS n’a eu chez nous que 2 IP
Il y a 4/5 ans , une fausse manoeuvre de ma part m’en avait fourni la preuve…
Il en avait changé il y a de cela quelques mois…
Mais c’était pour retomber dans une IP fixe comme du béton;…
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Et cette IP , depuis des semaines et des semaines c’est la seule lueur qui nous vienne de lui….Je suis resté prostré des heures devant , comme dans une chambre…attendant qu’il se réveille et que vienne son avatar….
Ses commentaires importaient peu, pourvu qu’il continue à envoyer le message de cette IP….
….
Et puis ….plus rien
Rien depuis des jours
Des jours que je me refusai de compter…
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Et Vlan téléphone….
Non c’est pas lui
C’est Léon….
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Et puis , ces dernières heures , il m’est donné d’assister à l’infamie de la bousculade d’un poseur qui ne peut attendre avec dignité et qui choisit la prose de la consternante Rosemar pour évoquer son nom en y ajoutant une association avec le pitre Rocla.
Être associé à Rocla chez Rosemar…
C’est ainsi que ces guignols d’estrade , voient Notre ami…
Il n’y a pas de limite à leur honte….
Ils se bousculent les friands de l’éloge funèbre….Ils en redemandent…
Et ils lui en font en plein centre de la Galerie Marchande…
On y accueille le ban et l’arrière ban des MASTUVU . La Limace et le Tenia tiennent à s’y montrer…
Et comme il ne faut pas gêner la vente , on leur fait une place…
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Asinus chez Rosemar
Asinus obligé de subir les viscosité répugnantes de la Limace……
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Heureusement en quelques mots Snoopy a tout dit.
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« Très juste …mais pas là ….mais pas eux … »
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Net et Implacable SNOOPY, rien à rajouter.
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…
J’allais me coucher quand un dernier tour du Bouzin et ……..Paf …………
Quelqu’un joue avec l’ordinateur d’ASINUS
On peut jouer avec les VPN
Mais ressortir un IP fixe sur Marseille….
C’est douloureux l’espoir.
Bonjour Furtif,
Bien que passionnée par l’histoire, je ne peux guère lire les récits de guerre sauf quand je ne connais pas le contenu du livre à l’avance. J’ai toujours un Kessel sous le coude….Merci de nous faire connaître cet auteur.
Je viens de terminer « le 4ème mur » de Sorg Chalandon. Il s’agit du mur manquant d’un théâtre partiellement détruit dans Beyrouth où un jeune Français militant d’extrême gauche tente de réunir des membres de toutes les communautés en guerre pour exécuter la dernière volonté d’un ami grec en fin de vie à Paris : y jouer l’Antigone d’Anouilh. Juste au moment du « nettoyage » des camps de Chabra et Chatilah.
Y a-t-il eu une seule période de paix dans cette région du monde? Et toujours, toujours les religions….
Bonjour Dora
…
je ne pense pas qu’il y ait d’erreurs de syntaxe.
Gray nous livre le témoignage d’une femme.