Lors du forum des associations russes de France, auquel votre serviteur a été cette année convié, fin novembre, j’ai pu mesurer l’agacement, non pas des autorités consulaires russes à l’origine de l’invitation, ( qui ont été très discrètes), mais des simples participants, présidents d’associations diverses et variées ayant un rapport avec la Russie.
Ces responsables d’associations sont des Russes installés en France depuis quelques années, même si on trouve aussi quelques descendants, comme moi, d’immigrations plus anciennes. Ces associations, pour la quasi-totalité d’entre elles, s’occupent d’enseigner le russe à des enfants dont les parents souhaitent qu’ils soient bilingues, de donner des cours de français aux nouveaux immigrants et de promouvoir et perpétuer en France certaines traditions comme la fête du « vieux nouvel an », les festivités pour la victoire du 8-9 mai, la fête des femmes et la transmission de la culture qu’elle soit culinaire, musicale ou littéraire. Une infime minorité d’entre elles s’occupe de business ; on trouve aussi quelques associations religieuses orthodoxes. Très clairement, peut-être à une ou deux exceptions près, on n’a aucunement affaire à des militants politiques qui seraient pilotés par je-ne-sais-qui. Je tiens à témoigner qu’ils sont, pourtant, exaspérés par le climat de méfiance, défiance, de rejet de la politique des autorités russes actuelles, Poutine en tête. Plusieurs choses les choquent, même si ceux que j’ai rencontrés étaient loin d’être des inconditionnels de Poutine.
Le premier sujet est l’Ukraine, l’annexion de la Crimée n’en étant qu’une péripétie.
Les Russes sont écœurés par la partialité des médias qui continuent majoritairement de voir dans la révolution orange une révolution libérale, démocratique à l’occidentale, avec un désir de la population ukrainienne de s’ancrer à l’Europe. Ce n’est exact que pour une part infime de ce mouvement qui n’a fait que remplacer, par un coup d’Etat, des crapules affairistes neo communistes et pro-russes, par d’autres crapules s’appuyant sur des partis nationalistes extrémistes et des milices néo-nazies.
Les Russes d’Ukraine sont entrés en rébellion et en sécession pour plusieurs raisons principales : d’abord ce gouvernement a entrepris, au nom d’une soi-disant « désoviétisation » une dérussification, notamment au niveau de la langue, prétendant imposer exclusivement et partout, dans les écoles, dans les documents administratifs l’usage de l’ukrainien dont il faut savoir, tout de même, que c’est une fabrication artificielle de quelques intellectuels nationalistes du XIXe siecle, qui ont réussi à imposer comme « langue ukrainienne », un dialecte qui n’était parlé que par un nombre infime de locuteurs dans l’ouest de l’Ukraine. A l’heure actuelle 58 à 91 % de la population ukrainienne parle le russe dans les oblasts de Crimée, de Dnipropetrovsk, de Donesk, de Mykolaïv, de Louhansk, de Kharkov, d’Odessa et de Zaporijia.
D’une manière plus générale, l’Ukraine a toujours fait partie de la Russie, elle en est le berceau. Le terme même « d’Oukraïna » désigne la marche, le bord, c’est à dire l’extrémité de l’empire russe. En tant qu’état-nation c’est une création artificielle du régime soviétique : Khrtouchtchev, ukrainien de naissance, désirant disposer de deux voix de plus aux Nations Unies a inventé deux « Etats » qui n’ont jamais existé, la Bielorussie, et l’Ukraine. Et il a fait cadeau à l’Ukraine, dans un délire, et d’un trait de plume, en 1954, (lors de la célébration en Russie du 300eanniversaire d’un accord avec les cosaques ) d’une Crimée qui était non seulement russe, mais aussi peuplée dans sa grande majorité par des Russes, depuis le XVIIIe siècle
Cela ne veut nullement dire qu’il n’y a pas eu de mouvement nationaliste ou autonomiste en Ukraine : des cosaques Zaporogues à Stepan Bandera, en passant par Petlioura, des nationalistes, leaders politiques, guerriers ou intellectuels, on en trouve à toutes les époques ;
Cela ne veut pas dire non plus que leurs velléités centrifuges n’ont pas été réprimées parfois avec brutalité, aussi bien au temps des tsars que sous le régime soviétique. Quoique ce dernier, supposé « protecteur des nationalités » , ait beaucoup fait pour permettre l’émergence de quelques éléments d’une culture spécifique. Après tout, c’est seulement sous les Soviets que l’ukrainien a été enseigné dans les écoles, le russe étant la première langue, obligatoire.
Sauf que ces mouvements, pour des raisons tactiques ou idéologiques, se sont toujours alliés aux pires ennemis des Russes, et l’un des nombreux griefs de ces derniers vis à vis des Ukrainiens est non seulement la réapparition de neo-nazis dans les instance du pouvoir mais aussi la réhabilitation de ces leaders nationalistes (incidemment grands massacreurs de juifs), accompagnée de lois mémorielles interdisant qu’on remette en question leur rôle, au nom d’une hypocrite équivalence entre communisme et nazisme : cinq ans de prison, tout de même, si vous jouez l’hymne soviétique en Ukraine, qui est, rappelons-le, avec des paroles différentes, l’hymne actuel de la Russie. Cela, je dirais que c’est l’aspect culturel, celui qui révulse les Russes en général, mais surtout ceux qui vivent, comme la famille de votre serviteur, dans le Donbass. Vous aurez du mal à trouver un Russe qui soit favorable aux nouvelles autorités Ukrainiennes nées de la révolution de Maïdan : ceux qui ont combattu les banderistes durant la seconde guerre mondiale, ne sont pas encore tous morts, et les autres en ont entendu parler…
L’implication de l’Etat russe à propos de l’OTAN
Mais le vrai moteur de la crise Ukrainienne, celui qui fournit le carburant à la résistance séparatiste russe dans le Donbass est l’implication l’Etat russe. Implication plus ou moins avouée, plus ou moins clandestine mais dont on oublie visiblement l’origine géopolitique. Il faut tout de même la rappeler : lors de la dislocation de l’empire soviétique, la condition à l’indépendance de l’Ukraine en 1997, posée par Boris Eltsine, et réitérée, rappelons-le dans les accords de cessez-le-feu de Minsk de 2015, était que jamais l’Ukraine ne fasse partie de l’OTAN. Or assez rapidement le nouveau pouvoir insurrectionnel Ukrainien a cherché à s’en rapprocher et il suffit de lire certains communiqués de l’OTAN pour comprendre que les craintes des autorités russes sont loin d’être infondées.
Sans que l’on soit en mesure d’impliquer directement l’OTAN, on murmure même que sa composante américaine a piloté et financé la soi-disant révolution « spontanée » de Maïdan à travers des ONG comme la Fondation Carnegie pour un montant, d’ailleurs connu, de 5 milliards de dollars entre 91 et 2013.
Disons les choses clairement : dans cette histoire, les Russes n’ont fait que réagir à ce qu’ils considéraient comme une menace et une tentative, par les Américains, de réduire leur puissance en poussant un maximum d’états d’Europe centrale et de l’ex-URSS à entrer dans l’OTAN.
Si les adhésions de la Pologne, de la Hongrie, de l’ex-Tchécoslovaquie, de l’Albanie et de la Roumanie, n’avaient pas été jugées très menaçantes pour la Russie, il en a déjà été autrement pour le Etats Baltes imposées par G. Bush. Poutine en a, à l’époque, avalé la couleuvre sans réagir autrement qu’en se considérant comme fondé à régler le problème de la Géorgie et de l’Abkhazie à sa manière. Mais l’Ukraine, ça, ce n’était pas acceptable. L’Ukraine, c’est la Russie. Le bord de Russie. La seule langue que tout le monde y comprenne, c’est le russe. La partie Est de l’Ukraine, le Donbass n’est pratiquement peuplé que de Russes…. Le reste, les accusations réciproques de faire parler les armes ne sont que de la propagande et l’atroce réalité des guerres. Mais lire ou entendre que ces Ukrainiens sont des gentils qui veulent juste un pays démocratique, moderne, civilisé, aux normes européennes et que en face ils ont un dictateur sanguinaire qui les en empêche, les Russes, ça les met dans une colère noire. C’est tellement contraire à la réalité, qu’ils essaient avec des sites comme Sputnik, ou Stop Russophobie, assez maladroitement, je dois dire, de contrer ce qu’il considèrent comme une désinformation totale.
Pour ce qui est de l’annexion de la Crimée, ce n’est même pas un sujet de conversation. Rappelons à tout hasard que son parlement a voté à l’unanimité son rattachement à la Russie, qu’un référendum a confirmé massivement ce souhait. N’en déplaise aux atlantistes compulsifs qui ont, évidemment, émis des doutes ( peut-être légitimes) sur la régularité du scrutin, un sondage réalisé en Crimée par l’institut américain Gallup en avril 2014 montre que 82,8 % des habitants de Crimée (68,4 % pour les ukrainiens ethniques et 93,6 % pour les russes ethniques) jugent que les résultats du référendum ( 96 % pour le rattachement) sont conformes à ce que pense la majorité des habitants.
Certes toucher aux frontières est toujours périlleux, mais sur le plan des principes démocratiques j’attends avec un certain intérêt qu’on m’explique au nom de quoi il serait possible de contester à un peuple son droit à l’autodétermination…
Le deuxième sujet qui fâche : la Syrie.
Depuis qu’il a été admis en Occident que Bachar est un méchant dictateur, tous ses alliés sont forcément des méchants aussi, mais tous ses opposants sont a contrario des gentils.
Cette fiction bisounours a quand même fini par voler en éclats. « L’Armée syrienne libre » constituée au lendemain de la révolte contre le régime a été progressivement supplantée par les islamistes sunnites radicaux de Daesh. En face on a des milices chiites, les Kurdes et les forces loyalistes syriennes, soutenues par la Russie. Mais les discours des représentants de toutes les minorités religieuses du pays dérangent : eh oui, le méchant Bachar el-Assad était aussi le protecteur de ces minorités, chrétiennes notamment… Du coup, si on est un peu mal à l’aise de reprocher à la Russie son engagement militaire, on a trouvé un truc génial pour se donner bonne conscience : on lui reproche d’utiliser des armes pour faire la guerre… C’est à peu près ça, quand on lui reproche de bombarder des civils et même des hôpitaux. Sans blague ? Il y a belle lurette que les islamistes utilisent le principe du bouclier humain pour tenter de se protéger. On reproche donc finalement à Poutine de réellement faire la guerre en Syrie, de vouloir la gagner et pas seulement de s’y livrer à des rodomontades. Et je vais vous donner un scoop : la guerre, c’est moche, ça blesse, ça tue et on n’a pas encore inventé des bombes ou des balles assez intelligentes pour être capables de vérifier la religion de celui qui est visé ou son âge ou son état de santé. A écouter les médias mainstream en France, par exemple, la Syrie est un pays entièrement couvert d’hôpitaux…
Anecdote : en sortant de l’ambassade de Russie, le dernier jour du forum, on tombait sur une dizaine de branleurs qui, en face, de l’autre côté du boulevard Lannes, tentaient, sous le regard d’une centaine de CRS, de fixer une banderole : « Poutine assassin ». Parce que les tueurs de Daesh, non ?….
Poutinophobie
Le dernier truc qui irrite au plus haut point les Russes, même lorsqu’ils ne portent pas spécialement leur Président dans leur cœur est ce qu’il faudrait appeler davantage Poutino-bashing que Poutinophobie ou Russophobie.
Les Russes, quels qu’ils soient et dans une quasi-unanimité, lui sont reconnaissants d’avoir sorti leur pays de l’anarchie dans laquelle il avait été plongé durant l’ère Eltsine : on oublie un peu vite que lorsqu’il prend le pouvoir, Poutine trouve un pays à genoux où l’on tire à la Kalachnikov à tous les coins de rue des grandes villes, où plus un rouble d’impôt ne rentre, avec pour conséquence que ni les fonctionnaires ni les retraités ne sont payés, avec une inflation gigantesque (2 300% en 1992) une dette publique de 90 % du PIB, etc etc. Après un peu plus de 15 ans de Poutine, le pouvoir d’achat des Russes a doublé, l’inflation a été réduite à presque rien, la balance commerciale largement redressée et excédentaire jusqu’à l’embargo décidé par les pays européens. Le taux d’emploi est en très forte hausse. La dette publique est à passée à 10 %. du PIB, et la pauvreté a été divisée par 2. Je passe les questions de la Tchetchenie et du terrorisme, réglées à sa manière. Implacable. Sa popularité qui n’a jamais été au-dessous de 60 %, flirte désormais avec les 90 %, mais chacun sait que les Russes sont des imbéciles et ne peuvent avoir aucune raison logique de l’apprécier à ce point…
Ce que nos atlantistes-droit-de-l’hommiste de gauche reprochent à Poutine est surprenant, dans la mesure où les Russes eux-même n’ont pas ces griefs. Qu’ont-ils contre lui finalement ? D’incarner des valeurs « traditionalistes » et de ne pas être un grand démocrate. Soit. C’est le moins que l’on puisse dire. Mais ce dernier point reste tout de même à étoffer, car le Monsieur a le dos large. En dehors de quelques faits avérés, notamment dans sa lutte contre certains oligarques, on lui attribue directement ou indirectement, via le FSB, un tas de turpitudes sur la base unique du soupçon et sans preuve d’aucune sorte : par exemple, les assassinats de Politkovskaïa ou de Nemtsov, actes qui, dans une logique poutinienne auraient été totalement irrationnels. Nemtsov ne représentait rien, quant à Politkovskaïa, Poutine lui-même l’a dit : elle lui a causé bien plus d’ennuis morte que vivante.
Mais on trouve mieux encore : dans une pièce qui est à l’affiche en ce moment et qui s’appelle « Le projet Poutine » ( pièce que j’ai vue à Montpellier) l’auteur-comédien prétend/insinue que tous les attentats islamistes de Russie, y compris donc, par exemple, ceux de Beslan et du théatre de Moscou seraient des manipulations du FSB. Ceux qui, comme Helene Blanc, la politologue du CNRS, l’ont prétendu pour la série d’attentats de 1999 n’ont jamais apporté la moindre preuve de cela. Et encore moins pour les autres.
Bref les Russes qui, hélas, savent très bien ce qu’est une dictature, s’étonnent quelque peu d’apprendre qu’ils vivent ( ou « vivaient », pour ceux qui ont émigré) sous ce régime épouvantable où ont lieu des élections (qui semblent peu truquées, très insuffisamment en tous cas pour influencer les résultats, avec une Douma qui, aux législatives de 2016, comporte des députés de 7 partis différents, mais dont on prétend évidemment que la majorité serait « inféodée à Poutine ») où l’on a pu voir une manifestation pro-ukrainienne à Moscou qui n’a pas été interdite, alors que l’équivalent côté pro-russe à Kiev est tout simplement impensable.
Quant aux médias, sont-ils finalement plus concentrés qu’en France ?
Citons Wikipedia : le pays a presque 37 000 médias, dont plus de 22 000 journaux et 12 000 magazines. Dans les médias audiovisuels, il y a plus de trois mille chaînes de télévision et deux mille chaines radios enregistrées. Selon Freedom House, le gouvernement russe est propriétaire de deux des 14 journaux nationaux, de 60 % des journaux, [NDLR : si je sais compter cela fait 85% journaux nationaux et 40 % de l’ensemble des journaux qui sont de la presse indépendante] et, en tout ou en partie, toutes les six stations de télévision nationales. Mais, continue Wikipedia « Selon Reporters sans frontières », les médias russes sont globalement sous contrôle de l’état et subissent l’auto-censure.
Là encore les Russes qui lisent cela se frottent les yeux et me montrent comme exemple un débat très vif, violent, même, qui a eu lieu sur une chaîne de Télévision à propos de l’Ukraine…. Oui des médias d’opposition à Poutine existent en Russie. En tous les cas cet article explique que ce n’est pas si simple.
Bref, bref…. Lorsque les Russes de France apprennent que le Président du pays dans lequel ils vivent ne se rendra pas aux cérémonies de la victoire sur les nazis, que le parlement européen vote cette stupidité à l’encontre des médias russes, que l’Union européenne vote des sanctions économiques pour avoir permis à la population de Crimée de décider à quel pays elle voulait être rattachée, ils sont tristes et en colère.
Et je peux vous dire qu’en ce qui concerne les participants à ce forum, c’était flagrant.
Lectures :8844
yep , je crois que quelque part nous Français jalousons l’amour charnel des Russe pour la Rodina.
Qu’il nous paraît, votre Paris,
Ville ennuyeuse et bien peu belle.
« Pourquoi ta torche, ô ma Russie,
Avec tant d’éclat brûle-t-elle ? »
Cvetaeva
Il y a deux années ,je vous livrais deux articles à ce sujet...Milices en gros , demi-gros et au détail en octobre 2014 et L’Ukraine . Tout allait si bien pourtant. pile à l’entrée du printemps de la même année.
Pas très sûr de moi .
Qu’allait en penser Léon? Lui qui savait , lui qui connaissait .
Deux ans plus tard je ne retirerais pas une virgule de l’article de Léon.
Il ne faut pas oublier que depuis Le ministère Fillon de l’équipe Sarkozy la France a réintégré le commandement militaire de l’OTAN
A la lecture je me faisais exactement cette réflexion, l’ultra Atlantisme date de Sarko. On peut brocarder Chirac le président fainéant mais sa posture face à Bush lors de la seconde guerre d’Irak laisse à penser qu’il n’aurait pas suivi cette voie.
En tout cas l’a l’air fâché le Léon 😆 mais merci à lui car c’est en gros ce que je pensais de toute cette histoire.
Je pense que cet article à toute sa place ici en complément de celui de léon.
Absolument. Je me trouve de plus en plus dans la situation paradoxale de devoir défendre Poutine et la politique russe alors que c’est loin d’être ma tasse de thé.
Il y a aussi un type très intéressant qui vit en Ukraine, qui est marié à une Ukrainienne et raconte des choses passionnantes sur ce conflit.
Un extrait de l’article indiqué par Ranta
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Le blog : une bande gauchistes ultra gauche : L’Association de Soutien à l’Armée Française est une association loi de 1901 créée en 1983.
http://www.asafrance.fr/
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L’auteur :LIBRE OPINION d’Eric DENECE : Une leçon méritée.
Voulez-vous lire un exemple de bêtise auto-satisfaite Visiblement certains intervenants du blog de Renève nous lisent. Voici ce que l’on trouve sous la plume de l’un de ces Enstein de la géopolitique :
Juste pour rigoler : comme étaient aussi courageux les aviateurs qui ont bombardé Dresde en 1945 ou ceux qui ont balancé les bombes de Hiroshima et Nagasaki.
Quant aux « groupies de Wladimir » et la suite,rien de nouveau, c’est selon la bonne méthode de la gauche actuelle,remplacer l’argument par l’insulte, le débat par l’anathème. De la malhonnêteté intellectuelle à l’état pur.On attend par exemple la critique des « laborieuses explications géopolitiques » comme la preuve qu’il ait été question de la »gentillesse » de Bachar ou du « Courage » de Poutine. Quand on a un trou du cul a la place du cerveau on choisit de poser ses étrons dans un cuvette de chiottes, pas sur un blog, aussi nul soit-il.
Bonsoir
Léon êtes vous sûr que chez Renève il y ait autre chose que Renève se répondant grotesquement à lui-même ?
Bonjour Snoopy. Je n’en sais rien…
Au sujet de l’Ukraine , je pense qu’il n’avait pas trop d’avis sur la question et qu’il a laissé parler Fracassor pour en avoir un;….
Mais depuis quelques temps ce dernier dans ces zigzag pathologiques s’est senti un peu gêné par le puritanisme de son ami RENEVE et ….RENEVE …
Bin RENEVE s’est senti bien seul;…
Il a donc décidé de ne plus monter l’identité de ses rares intervenants……
Se parle-t-il à lui même ??
J’ai eu un moment ce soupçon….
Mais comment le prouver?
……..
La médecine ne peut pas tout….
C ‘est clairement le fracassé là 😆
Pour information .
Finalement, c’est assez rigolo d’aller lire la prose de la mosquée d’à côté. Comme tous les droit-de-l’hommiste bien-pensants ils se sont mis à se préoccuper du sort des populations d’Alep.
Tiens il paraît même que Poutine et Al-Assad sont candidats pour le prix Nobel de la paix. Mais qu’apprends-je ? Ni Churchill ni de Gaulle ne l’ ont eu ? Chamberlain, oui. Cherchez l’erreur…
Voici encore un article pour moi incompréhensible.
Autrement dit on reproche aux occidentaux de ne pas avoir su choisir, mais on reproche à Poutine d’avoir fait un choix. Cherchez l’erreur…
Une émission que je trouve intéressante et bien documentée, à quelques enormes détails près. Au moins ils sont prudents dans certaines interprétations. Le cas Nemtsov est flagrant.