(4)SAIGNER
Lorsque Haram ibn Milhan, qui était mon oncle maternel, fut transpercé par la lance le jour de Bir Mauwa, il prit du sang de la plaie, s’en aspergea le visage en disant: -J’ai gagné le martyre, j’en jure par le maître de la Ka’ba.
(Bukhari, Sahih 23/ 73, 1).
Le prophète donna l’ordre d’ensevelir les guerriers tués à Ohod deux par deux dans la même pièce d’étoffe. Puis pour chacun de ces couples, il s’enquit de celui des deux qui savait le plus le Coran, et quand on le lui eut désigné, il le fit placer le premier dans la fosse. Après cela, il ajouta: -Je témoignerai en faveur de ces braves au jour de la résurrection. Il enjoignit qu’on les ensevelit couverts du sang de leurs blessures sans les avoir lavés. Le prophète ne fit point de prières pour eux.
(Bukhari, Sahih 78/90, 2).
Jundab a dit: tandis que le prophète marchait, il heurta une pierre, tomba et son doigt s’étant mis à saigner, il dit: Tu n’es , ô mon doigt, qu’un doigt couvert d’un peu de sang! Car tu n’as pas souffert dans la voie d’Allah.
(Muslim, Sahih 32/3353).
D’après Jundub Ibn Abu Sufyân, pendant une des batailles, le doigt du prophète fut blessé; le prophète dit alors :
-« Tu n’es autre qu’un doigt en sang. Et ce qui t’a atteint, est dans le sentier d’Allah, le grand ».
(6) MENTIR
(Tabari, Tafsir 16/108).
Si quelqu’un subit une contrainte et confesse la religion des incroyants avec sa langue, tandis qu’en son cœur il pense le contraire, et cela pour échapper à ses ennemis, il n’encourt aucun blâme, car Allah prend ses serviteurs selon ce qu’ils pensent dans leurs cœurs.
(Muslim, Sahih 19/4311).
Le messager d’Allah a dit: la guerre est une ruse.
(Muslim, Sahih 32/3273).
D’après Jâbir, le prophète a dit : « La guerre est un stratagème ».
(Dawud, Hadith 14/2631).
Quand le prophète voulait partir en expédition, il disait toujours partir dans un autre endroit, et il disait: la guerre est tromperie.
(Bukhari, Sahih 52/ 197).
Quand l’apôtre d’Allah avait l’intention de conduire une expédition, il employait une formule vague pour faire croire qu’il allait dans une autre direction.
(Bukhari, Sahih 56/103).
Le plus souvent, l’envoyé d’Allah dissimulait le but véritable d’une expédition projetée et laissait croire à une autre. mais, lorsque ce fut l’expédition de Tabuk , comme il faisait une chaleur très forte, qu’il y avait une route longue et en pays désert, que les ennemis étaient nombreux, il dévoila aux musulmans ce dont il s’agissait pour eux, afin qu’ils fissent tous les préparatifs nécessaires à la rencontre de l’ennemi ; et il leur annonça le but véritable de l’expédition.
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Ibn Kathir, un des grands commentateurs du coran du XV° siècle
Ses écrits sont toujours lus aujourd’hui, et publiés par des saoudiens.
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Et il cite la tradition :
«Nous leur sourions par devant, mais par derrière, nous les maudissons..»
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L’obsession permanente du sang