L’actualité du prochain remariage d’Eric Besson tombe bien car c’est l’occasion d’évoquer le livre de son ex-épouse, Sylvie Brunel « Manuel de guérilla à l’usage des femmes » (Grasset 2009) que j’ai lu cet été .
À partir de sa propre expérience de femme « larguée », elle analyse la dissymétrie de comportements des hommes et des femmes aux alentours de la cinquantaine et l’injustice monstrueuse qui en résulte.
En gros et pour aller à l’essentiel, on voit se développer très majoritairement chez les hommes autour de ces âges-là un comportement très stéréotypé : il commencent à dédaigner les attraits de leur épouse ménopausée pour aller courir le jupon de femmes qui auraient l’âge d’être leur fille, brisant généralement leur ménage et abandonnant leur ex-épouse dans une situation pénible sur tous les plans : difficultés financières, solitude morale, sentiment d’échec et d’humiliation.
Son livre est construit autour d’une réflexion parallèle sur ces femmes et l’analyse de sa propre histoire avec Eric Besson.
« J’ai décidé d’écrire ce livre pour toutes les femmes qui connaissent la douleur infinie de voir se détourner celui avec lequel elles croyaient avoir bâti une vie » dit-elle.
La critique est à la fois cinglante et touchante et, croyez-moi lorsque l’on est de sexe masculin, on a du mal à sortir indemne de la lecture de son livre tant l’observation est fine, intelligente… et violente.
Certes, on observera que c’est plutôt le comportement de classes aisées, d’hommes « arrivés », au compte en banque confortable et exerçant plutôt des métiers de prestige ou de pouvoir, avec une tendance à mesurer le stade de leur réussite par la différence d’âge avec la jeunette… Mais ce n’est pas une règle absolue.
Sylvie Brunel raconte parfaitement cette injustice fondamentale faite aux femmes à travers la brutalité de la ménopause qui tout à coup les mettrait hors-circuit à côté de la « vitalité » soi-disant presque intacte des mâles qui ne connaîtrait qu’une décroissance lente avec l’âge.
En réalité, si elle analyse les conséquences difficiles pour ces femmes qui, d’ailleurs, prennent souvent l’initiative de la rupture, lasses d’être trompées, Sylvie Brunel ne manque pas de railler la situation de ces hommes : on ne s’aperçoit jamais autant de l’ âge qu’au contact de la vraie jeunesse et, compte tenu de leurs antécédents, ces messieurs sont généralement surveillés et bridés par les nouvelles comme jamais ils ne l’avaient été par leur ex-épouse… Ils pourraient bien aussi, avoir à subir à leur tour les affres de la jalousie, la condition de garde-malade pouvant finir par présenter plus d’inconvénients que la situation matérielle du malade en question.
Autrement dit, il est fréquent que le mâle se trouve souvent pris au piège dans lequel il s’est jeté tout seul, fortement aidé, il est vrai, par le célibat incompréhensible de femmes jeunes, belles, instruites et intelligentes .
Bref, l’époux volage pouvant très bien se rendre compte qu’au final sa nouvelle situation n’est pas aussi idyllique qu’il l’avait imaginé, Sylvie Brunel suggère, entre autres conseils, d’éviter les ruptures irrémédiables car l’ex-mari pourrait être tenté de retourner chez môman…
Ce conseil est cette fois très personnel tant il est évident que, concernant l’histoire de sa rupture, elle semble espérer que les choses se dérouleront ainsi et qu’elle finira par récupérer son ministre …
Il est tout à fait remarquable que, concernant Eric Besson, elle le décrive sous un jour globalement très favorable : figurez-vous qu’avec sa tronche de teckel neurasthénique, ce serait un joyeux luron et un grand séducteur… Qui l’eut cru, vraiment ?
Elle continue de l’admirer, de le défendre même dans ses choix politiques pour le moins surprenants et se montre à son égard d’une loyauté exemplaire, alors que la presse, les humoristes et ses ancien « amis » du PS ne l’ont pas épargné.
C’est à se demander s’il ne s’agit pas d’une vengeance particulièrement subtile : il est sûr qu’à se montrer aussi brillante, généreuse, et loyale, a contrario Eric Besson apparaît encore plus minable d’avoir « largué » une femme pareille !
Sans compter qu’en plus Sylvie Brunel, professeur de géographie à la Sorbonne, spécialiste de l’Afrique, n’a rien d’un laideron…
Lectures :11818
Léon, bonjour. Une femme de tête pour un homme de fête, si je comprends bien. 😉
Besson séducteur… Pourquoi pas, quand on pense que Mirabeau, affligé d’une laideur sans nom, était un fameux séducteur lui-même.
Non, je n’ai pas comparé Besson et Mirabeau, non, monsieur.
Philippe,
Besson séducteur,j’ai aussi un peu de mal á imaginer,mais bon admettons,mais joyeux luron 😯 😯 😯 ? ! ! ! c’est pas le genre de mec que j’inviterai á faire la fête á la casa,á moins de vouloir faire fuir tous mes amis !
J’exerce un métier qui me met en première ligne pour observer les comportements humains au crépuscule du mariage et à l’aube de la séparation.
J’en tire la leçon d’une égalité de plus en plus parfaite quant à la responsabilité du divorce, et j’ai l’impression que ces comportements qui sont évoqués sont de plus en plus partagés entre hommes et femmes.
Ceci étant dit, je voudrais dire à mes coreligionnaires qu’il n’est rien de plus émouvant que de voir la beauté de son épouse se faner, et que s’ils voulaient bien, à cette occasion, ne pas se tourner avec vacuité vers de plus jeunes appâts, ils constateraient avec surprise que l’amour qu’ils lui portaient hier pourrait s’en trouver renforcé d’une tendresse infinie pour cette femme qui a été la leur tout ce temps avec constance et patience.
Bien dit, Castor. Je crois bien que ta femme (bonjour Mame Castor) n’a pas de souci à se faire !
‘fectivement, Philippe,
je l’aime chaque jour un peu plus, et les affres du temps qui passe ne me la rendent que plus séduisante.
Je n’y peux rien et elle non plus.
Mame Castor, hou hou ! Lisez donc un peu ça, c’est charmant et visiblement sincère.
C’est d’autant plus sincère que je sais qu’elle ne me lira pas !
Dites, c’est moi ou cette Dame (ex)Besson a un petit air de Valérie Mairesse jeune ?
Euh… tu veux dire plus jeune ? 😉 En effet, je m’étais aussi fait la réflexion.
Un peu de musique
Et une autre sur une séparation rocambolesque
Effectivement, il y a une ressemblance.
la preuve
Comme on dit, le problème n’est pas de devenir grand père, le problème c’est d’être marié à une grand mère.
le célibat incompréhensible de femmes jeunes, belles, instruites et intelligentes .
Bah,ben si c’est compréhensible. C’est que ces femmes là n’ont p
Ca m’ennerve ces gens qui ne finissent pas leurs phrases… 😆
Je vais te dire un truc papy, je te suggère d’aller voir chez les gr
😆 Mais je ne t’ai fait aucune déclaration moi, contrairement à Philippe!! 😆 😆 😆
Papy, ma phrase n’était pas finie, je voulais dire : d’aller voir chez les grands penseurs, souvent ils ne finissent pas leurs phrases, persuadés que tout le monde comprend…
😆
😆 😆 comme dirait COLRE « toi aussi t’es bourré de stéréotypes »
Très joli saut périlleux arrière de Ranta, on applaudit, bravo ! 😀
😆 😆 😆
Zut,
c’est que ces femmes là n’ont pas besoin des hommes.
ca ne veut pas dire que toutes les autres, dont nos épouses ou compagnes, sont moche, stupide,et tutti quanti.
Où que les hommes n’ont pas besoin (pas envie?) de ces femmes-là?
Pas assez admiratives, pas assez dépendantes, un peu féministe, un peu contrariantes, parfois fleur bleue sous une une carapace obligée…
🙄 ah ces femmes !…
Sans doute aussi fantomette.
Une petite histoire vraie
Ses talents et aptitudes l’appelaient à de plus hautes destinées.
Il les quitta un soir de 68 après dîner ( pas fou) par un , « eh bien je pars » en reposant sa serviette devant ses enfants et son épouse effondrée.
32ans plus tard abandonné par sa maitresse il réapparut chez son ex femme. Vu l’état de décrépitude du sémillant septuagénaire l’ex jeune maitresse désormais à la retraite avait décidé de prendre ses cliques et ses claques et de rentrer au domicile de ses parents à elle, seule.
Complètement détruit par cette abandon , André revint à sa toujours épouse, l’implorant de l’accompagner pour aller supplier la maitresse de bien vouloir revenir. Son état lui interdisait de conduire seul.
Là bas,de l’autre coté de la frontière on put assister au curieux spectacle d’un homme sur le trottoir appelant pendant des heures devant une porte qu’on refusait de lui ouvrir.À ses cotés sa « toujours femme » : « Allons Dédé reviens elle ne veut pas »
De 2000 à 2010 il revint donc au domicile de son épouse où il se dépêcha de faire le vide autour d’elle par sa science toujours exacte des relations humaines.
Ah si vous aviez connu Dédé
La plupart de mes potes célibataires se sont fait larguer, à relativiser donc. Mais pour ces hommes dont il est question ici, et sur les quelques cas que j’ai eu à connaître, il s’agissait de mecs mariés jeunes et ayant eu très peu d’aventures, voire pas, avant le mariage (donc pas rassasiés). Peut-être un début d’explication…pour expliquer le démon de midi. Par ailleurs, je connais des couples qui ont explosé parce que trop fusionnels, à la surprise de tout le monde à chaque fois.
En tout cas, il faut bien reconnaître que les mecs de pouvoir avec portefeuille bien garni sont très chassés par les femmes et Besson avait sûrement un retard d’affection à rattraper
Yohan : à quel âge se sont-ils fait « larguer » ? Et la question ici n’est pas des couples qui se séparent, qui peuvent avoir des milliers de raisons pour cela, mais de ce que l’on appelle le « démon de midi » qui est un comportement masculin de type quasi-animal aux conséquences désastreuses.L’humanisation, la civilisation ayant pour fonction de dépasser les instincts, ce sont des comportements régressifs.
Plus tôt effectivement. Les femmes sont plus réactives pour se débarasser d’un boulet au plus vite. En revanche, passé la cinquantaine, il est possible que ce soit les hommes qui prennent plus souvent la décision de la rupture. Et comme tu dis, c’est souvent assez « animal » et limite dégueulasse et lâche vis à vis de leur compagne…. J’en connais même qui négocient leur retour au bercail en cas d’échec…lamentable
il y a une dizaine d’années, j’ai rencontré, lors d’un stage professionnel, Elisabeth, qui me racontait que son mari avait demandé le divorce pour vivre avec une jeune femme (une de ses patientes). Elisabeth travaillait avec son mari, médecin ; elle n’était pas déclarée, mais faisait office de secrétaire, comptable, prise de r.v. etc… pour le cabinet médical. Après le divorce, malgré plus de 20 ans de travail, elle n’avait droit à aucune indemnité chômage. Dès le stage terminé, elle a trouvé un boulot, mais la trahison de son ex-mari l’a marquée profondément.
Causette,
je vous assure que depuis quelques années, les situations se sont équilibrées et qu’il est tout aussi fréquent de voir une femme quitter son époux pour « mieux » et parfois plus jeune.
La seule différence (notable) qui persiste dans les comportements hommes/femmes est que ces dernières prennent presque systématiquement le taureau (et leur mari) par les cornes et se jettent dans la procédure de divorce quand l’homme tergiverse, mène sa relation un bout de temps avant de se lancer dans une séparation, et n’y est souvent contraint que par la découverte de sa forfaiture.
Bonjour Léon,
J’ai gardé des souvenirs ambigus de cette lecture : d’abord, je l’ai vue sur les plateaux télé, intéressante, vive et critique. Puis, j’ai appris que Besson avait supervisé la relecture de son bouquin, l’avait convaincue de gommer les aspérités qui blessaient son ego (et disait-il : sa carrière et son image auprès de leurs enfants… tu parles !) et de lui faire changer le titre en l’édulcorant.
C’est une femme apparemment intelligente et, révoltée comme elle l’était, ça devait être saignant le premier jet… dommage !
C’est vrai que ça m’a agacée quand j’ai trouvé qu’elle le mettait sur un piédestal, et de me dire que c’était contrainte et forcée… Mais c’est vrai qu’elle l’habille aussi pour l’hiver… 😉
C’est amusant que vous soyez étonné qu’ « avec sa tronche de teckel neurasthénique« , il puisse être « un joyeux luron et un grand séducteur« … Toutes les femmes, pourtant, vous diront le succès que peuvent avoir les hommes laids comme des poux qui croient en eux, sans vergogne ou sans amour-propre, qui draguent à mort et séduisent énormément (« séduisent » = arrivent à leurs fins immédiates…).
Sinon, je suis d’accord avec votre vision du livre, même si son objectif est plus trouble que vous ne le dites (plus troublé, dirais-je).
C’est un cri de souffrance d’abord, puis l’expression d’une totale incompréhension, elle n’y croit pas (« non, pas moi! »), puis une vraie révolte et un désir de vengeance, puis, enfin, une acceptation et une mise en perspective de son sort qui n’est pas isolé dans son monde de pouvoir. Cette dernière étape, distanciation, est un peu une catharsis…
Je pense que son message principal est de dire : ne vous croyez pas à l’abri, ça vous arrivera presque sûrement… Ne vous laissez pas faire, soit en vous battant, soit en le larguant à temps, et de toutes façons en ne sacrifiant pas votre vie professionnelle ! Evitez les regrets, prenez votre destin en main.
Cela rejoint ce que je disais hier : seule la vie professionnelle des femmes leur assure la liberté et l’indépendance quand la bise sera venue au mitan de leur vie (ou avant, ou après…).
Colre,
je n’ai pas lu le livre (quand aurais-je le temps de lire ???)mais il y a un je-ne-sais-quoi qui me gêne dans la première partie de ton propos.
Il me semble que l’intelligence de cette femme, que tu soulignes, est précisément de ne pas laisser parler sa rancœur inconsidérément.
Le fait qu’elle sorte cet ouvrage me laisse à penser qu’elle dispose d’une réelle envie de se libérer de cette incompréhension, de cette souffrance indéniable. Qu’elle le fasse de manière « propre » et en ne mettant pas de côté l’admiration qu’elle a pu avoir (et qu’elle a peut-être encore) pour cet homme ne signifie en aucune manière qu’elle se soit couchée, contrainte et forcée.
C’est je crois une remarque désobligeante de ta part, alors que je lis au contraire dans les échanges qu’ils semblent avoir eus à cette occasion le signe d’une bonne intelligence entre eux, et à tout le moins, du respect.
Coucou mon Castor,
Ce que je dis, c’est elle qui le dit elle-même… elle reste assez violente, mine de rien, avec une révolte au coeur baignant dans une belle incompréhension au début. Ça se voit qu’elle a raboté les trucs qui dépassaient.
Quant à moi, si j’ai acheté le bouquin, c’est à cause de mon mauvais fond… j’avais envie de voir dire des horreurs sur Eric Besson que je trouve innommable dans le monde politique qui est déjà pas de la tarte, question éthique et sincérité des convictions ! J’en ai eu un peu ma dose, mais pas assez, j’ai été un peu déçue… 🙂
Bien sûr, ma Colre,
Mais tu ne m’empêcheras pas de souligner qu’il y a dans tes propos une extrapolation que je trouve désobligeante pour un homme pour lequel je n’éprouve par ailleurs pas grand chose.
🙂
Mais pourquoi veux-tu donc « éprouver » qque chose pour Besson ?! depuis que Philippe a fait des compliments à Ranta, te voilà tout émoustillé… 😆
beurk !
😆
et pourquoi pas des femmes chauffeurs de bus tant qu’on y est? ne rêvez pas trop!
ok je m’enfuis très vite.
Je connais aussi quelques ,.;/:!§$¤* qui ont fait profession de se trouver un mari riche comme ça et qui lui font payer très cher le prix de la séparation.
Pour elles, pas de salut dans le travail, leur petit corps n’y résisterait pas.
« Pour elles, pas de salut dans le travail, leur petit corps n’y résisterait pas » mais c’est du travail qu’est-ce que tu crois ?
Des grosses ,.;/:!§$¤*, oui !
« Des grosses ,.;/:!§$¤* », ça s’assemble peut-être avec des gros ,.;/:!§$¤*
pfff,
je préfère rentrer chez moi que de répondre à ce genre de phrase outrageusement sexiste.
😉
Et comment que vous faites ça, Lapa ?
Vu, faut mettre la balise <blockquote cite=« Nom de la personne citée »>Le texte cité et fermer par blockquote encadré de < /et >
Comment il fait ça Lapa
Avec la citation encadrée des deux balises suivantes :
Bonjour Colre.
Je l’ai vu un peu différemment de vous car j’ignorais que le livre avait été à ce point édulcoré, ce qui change pas mal de choses. J’ai appris beaucoup quand même sur la détresse de ces femmes et j’avoue que la description acide du comportement de ces mecs m’a fait du mal en tant qu’homme. Une honte un peu. Parce que là, ce n’est pas un comportement individuel et contingent qui est décrit mais bien un comportement-type de mâle qui se laisse bêtement et d’une manière irresponsable guider par ses hormones. On sait que cela existe évidemment, mais comme je n’ai pas été confronté à une situation de ce genre et que je ne connais personne dans mon entourage qui l’ai été, je n’avais pas perçu ni le fond, ni les détails du problème.
Moi, ce livre m’a appris.
Léon,
je pourrais ressortir des dossiers sur les comportements tout aussi scandaleux (et dictés par une remontée d’hormones) de nombreuses femmes.
Encore une fois, la seule différence que j’ai pu constater depuis que je fais ce métier, a été la relative franchise à l’occasion de la séparation.
Là où le mec traîne la patte à avouer son méfait, la femme a tendance à ne pas perdre de temps en salamalecs.
Pour autant, je peux te jurer que la souffrance de ces mecs valait celle des femmes que j’ai rencontrées en cette même occasion.
Ayant lu bcp de livres féministes et des études socio sur ces questions, je n’ai pas particulièrement été surprise. Mais c’est vrai que son histoire comme elle la raconte est exemplaire. J’ai souvenir aussi qu’ils partageaient énormément, de l’entente, de l’amour, de la connivence et même de la liberté. J’imagine que sa stupéfaction a dû être à la mesure de la certitude amoureuse qu’elle devait avoir…
Mais de l’extérieur, quand on voit ce qu’a fait Besson ailleurs, comment s’en étonner qu’il se soit conduit ainsi ? avec une belle grosse lâcheté assez classique.
Personnellement, je n’ai pas connu de femmes qui se soient fait larguer avec une telle indécence, mais j’en connais qui ont demandé le divorce en découvrant qu’elles étaient trompées depuis des lustres, et elles se sont retrouvées « à la rue »…
« Sylvie Brunel raconte parfaitement cette injustice fondamentale faite aux femmes à travers la brutalité de la ménopause qui tout à coup les mettrait hors-circuit à côté de la « vitalité » soi-disant presque intacte des mâles qui ne connaîtrait qu’une décroissance lente avec l’âge. »
Oui, tout cela est très complexe, et puis il y a le viagra. Le sujet est assez tabou, ils n’aiment pas en parler, mais c’est une véritable révolution sexuelle pour les hommes androposés. Les femmes n’ont pas cette facilité, dans un moment où leur corps change, et une fois de plus elles doivent mettre leur cérébralité à contribution… 🙂
Castor, non le type de comportement décrit par Sylvie Brunel, à savoir, pour l’homme de larguer son épouse avec laquelle il a vécu jusqu’ à la cinquantaine, pour une femme beaucoup plus jeune que lui est typiquement masculin, la réciproque féminine existe mais elle reste rarissime. On ne parle pas juste d’infidélité, là.
Imaginer lorque des femmes de milieu modeste et/ou d’origine étrangères, souvent avec encore des enfants à charge qui se retrouvent seules car le mari a décider de se barrer vers d’autres horizons…
Si, les discriminations sont aujourd’hui un thème d’actualité, cela fait plusieurs années que le CIDF lutte contre les inégalités de sexe et de genre http://www.infofemmes.com/index.php?option=com_content&task=view&id=17&Itemid=1
… parole aux femmes de la cité
Ces entretiens sur le thème « Si vous étiez un homme, qu’auriez vous fait de différent ? » ont été enregistrés avec des groupes de femmes dans les centres sociaux et les associations de quartier.
Nous vous invitons à les écouter « comme si vous y étiez ».
http://www.infofemmes13.com/vielocale.php?id_vielocale=7 Ecoutez-les en cliquant sur ce lien
Alors là, Léon, je ne comprends plus, je te parle de 8 années à exercer en droit de la famille, pas de statistiques trafiquées !
Quand je dis que les situations sont équilibrées entre homMes et femmes quittant le conjoint, excuse-moi du peu, mais je sais de quoi je parle.
Je crois qu’on ne se comprend pas, là, Castor. Il y a certes à peu près autant de femmes que d’hommes qui demandent le divorce. Le déséquilibre concerne l’âge du nouveau conjoint. Les femmes qui divorcent vers la cinquantaine prennent rarement un jeunot en remplacement.
Bah certaines veuves de 87 ans prennent bien un quinquagénaire 😈
Et j’autorise quiconque le voudra à replacer le « m » manquant où il croira bon de le placer.
Je sais faire aussi, na !
beuh… je sens que ça va rater… :
Léon rends la clef du cadenas à Colre
Je n’arrive pas non plus à en sortir
Au début de mes essais je suis arrivé à faire une citation incise dans la citation
je me suis dit « fastoche »
Ma cache , impossible de la refaire
Ce qui me fait plaisir
Faut dire que je suis mauvais
Donc, furtif a dit :
Bravo Colre , on est bientôt prêts pour le coup d’état, on a presque la maitrise du système
oui mais moi je peux pas rentrer dans le bouzin passe que chuis pas chef…
oui mais comment on resort ? Je veux pouvoir soooooortiiiiiiir !!!
LÉOOOOOOON !! 😡
Doit te manquer un blockquote derrière
ou devant et derrière pour revenir à ton texte de commentaire
Bonsoir Léon, des nouvelles de Popaul ?
Vous dites qu’elle le décrit sous un jour favorable, il me semblait pourtant qu’elle l’appelait quelque-chose comme « Mr 12 minutes douche comprise » si vous voyez de quoi elle voulait parler …
c’est Chirac…
Vous êtes sûr, vous ne confondez pas avec quelqu’un d’autre ?
Léon m’a dit
pareil, j’arrive pas à reprendre le fil…
Pas de mystère j’avais écrit blockcote au lieu de blockquote, j’ai joué dans ton commentaire parce que je sais que ça te fait peur… 😈
pfff… même pas peur… 8)
Voir là http://www.disons.fr/?p=4963&cpage=1#comment-8584 et là http://www.disons.fr/?p=4963&cpage=1#comment-8581
Ton commentaire est resté bloqué je ne vois pas pourquoi
Bonne nuit DDDD
Bon je pense qu’il va falloir que j’y va….à demain les amis , bonne nuit Colre et Snoopy qui rode si tard
DDDDD
‘nuit…
Faut qu’j’y va aussi, je me lève aux horreurs…
on dirait qu’on compterait les moutonsssss
? I believe I can fly ???
il faut trois fermetures à la fin et à la suite
Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ????
C’est pas au bar qu’on doit raconter des conneries et expérimenter des trucs ?
Quand je pense que je pensais avoir salopé l’article de Lapa…
Au fait, Léon, OK avec toi sur le fait que beaucoup d’hommes partent avec des femmes plus jeunes alors que les femmes beaucoup moins.
Je sais pas comment vous faites votre bordel pour reprendre des citations dans des carrés mais je trouve ça joli.
Je vais au bar.