Bonjour,
Je soumets une trouvaille récente à votre expertise. En suivant le parcours d’une personne tournée vers le mysticisme et se prétendant thérapeute, j’ai découvert le blog d’un soi-disant syndicat de praticiens en psychothérapies.
Une gymnastique sémantique permet de contourner la loi de 2012 : psychopraticienne, cela sonne un peu comme péripatéticienne. On retrouve le jargon des non-spécialistes non-agréés : fondatrice de l’analyse tri-dimensionnelle (compréhension holistique du sujet : bas voyons donc !), IMO (dénoncée comme dangereuse dans le rapport des sénateurs de mai 2013), somatothérapie, réflexologie plantaire, toucher énergétique etc….Ces personnes ont fait quelques stages. Il suffit d’avoir suivi un ou deux w.end sur 3 ans pour faire croire à 3 années d’études. Les pratiques mises en avant sont celles préconisées dans les groupes néo-orientalisants rattachés à un gourou et faisant circuler l’argent d’une manière pyramidale. Les formations sont coûteuses, le public visé et touché est plutôt féminin et de milieu aisé.
C’est ainsi que l’on trouve une cadre commerciale, une chanteuse lyrique, une prof de musique, un kinésithérapeute, un prof de collège, une ex-infirmière proposer des cercles de paroles ou des zozothérapies et s’immiscer dans des pratiques sans avoir fait évaluer leurs compétences. Pourquoi se fatiguer à faire de longues années d’études, alors qu’en déboursant 150 à 200 euros durant 2 ou 3 w.end, on vous offre un talent bidon et des références bidonnées.