La vie est belle. C’est ce qu’on a coutume de dire, elle vaut la peine d’être vécue. Ouais, sûr que par chez nous, en Occident, ça se défend mais dans d’autres contrées tout ça semble un peu moins évident. M’enfin, toujours est-il qu’on s’y accroche sous toutes les latitudes. On s’y accroche sans même savoir pourquoi elle a débuté et encore moins pourquoi elle doit finir; sinon que son essence-même est de se perpétuer.
Et alors là je dis : mais pourquoi donc il faudrait changer une équipe qui gagne ?
En d’autres termes pourquoi ceux qui sont là doivent-ils céder la place à ceux qu’ils ont engendrés, et surtout pourquoi doivent-ils engendrer – et donc laisser la place- ? La science nous dit parce que. Parce que c’est le but de la vie. Ah ouais d’accord, mais tu vois c’est un peu brutal comme concept, là. En gros la vie pour continuer doit détruire ce qui lui permet de continuer; dans le genre tordu c’est en bonne place, ça. Bon, à l’inverse, on peut bien évidemment se demander sur quelle base la vie aurait élu un petit nombre titulaires de l’équipe qui gagne -ce qui au passage éviterait à Ranta de se perdre dans ses conneries, on en conviendra tous- sauf si on lui trouve une finalité. Et c’est là où je deviens plus que perplexe, effectivement dans finalité il y a la notion de fin, de réalisation, d’aboutissement. Oui, mais aboutir à quoi ? Attendre tranquillement que notre soleil ait brûlé tout son hydrogène, vienne cramer tout le système solaire et la vie qui y existe- pour autant qu’avant la vie n’ait pas décider de cesser de se perpétuer-.
Sacrée performance.
La vie est directement conditionnée par un truc qui doit mourir lui aussi, ce qui remet largement en question la notion de survie ou de perpétuation d’une espèce. On tourne en rond quoi. On se rassure comme on peut, la vie s’est probablement développée ailleurs -ce qui au passage nous fait une belle jambe tant nous sommes directement concernés- dans d’autres systèmes solaires de notre galaxie et voire même au-delà. Au-delà….? ouais, ben moi pour autant que je me souvienne, c’est à dire rien, j’y étais bien dans l’au-delà. Je n’aurais pas eu à apprendre que la pseudo- finalité de la vie m’aurait amené à écrire ces lignes mais encore moins qu’il fallait se battre pour gagner et conserver de quoi les écrire; et ça ce n’est que le côté ludique de mon existence. Lorsque je regarde mes enfants, je ne parviens pas à oublier que si je leur ai donné la vie je leur ai aussi donné la mort. Heureusement la vie est belle et qu’ils soient là remplit mon existence de joie; que tout ça n’ait aucun sens ne me renvoie à rien.
Et ce rien a une nature. Enfin façon de parler, ça remonte loin tout ça.
Ça s’appelle un modèle théorique.
Et son essence c’est de faire des prédictions.
Tant que ce que l’on constate correspond aux prédictions, tout baigne dans les meilleurs des mondes. Tout le monde il est content, chaque résultat conforme aux prédictions renforce la théorie. Alors quel rapport avec la vie ?
Et bien on y trouve la même absurdité. Notre modèle théorique c’est le big bang. La notion même du big bang laisse à se questionner : en gros il est une singularité initiale. En
bon français, un point de densité infini…. Les gens comme moi retiennent le mot: point.
Un point ça cause à tout le monde. Mais de densité infinie ? Pfouuuu, ça signifie qu’un point que l’on voit comme un point n’est pas un point comme on veut le voir : il est partout. Et d’un partout émerge un autre partout. Ça fait deux partout, au foot c’est match nul et, en Coupe, tirs au but. Mais pas là, on a un premier partout qui en crée un second, lequel non seulement d’être partout s’étend…. Alors, bien sûr, le truc c’est de remonter à l’origine des partout.
Et là , halte garçon z’avez tes papiers ?
La douane du mur de Planck verrouille l’accès… C »est pas l’espace Schengen le mur de Planck, c’est le truc qui te dit : zobi mec, tu passes pas, tu remontes pas au premier Tout, et de toute façon ça te sert à rien parce qu’au-delà, tout ce que tu sais s’effondre. Il est donc inutile de connaitre ce qui ne te concerne pas, comme il ne te sert à rien de savoir dans quel état tu étais avant de naître. Contente-toi de mourir.
Lectures :6234
Oula, Disons se lance dans la haute philosophie !
Je médite souvent sur cette phrase de, hélas, je ne sais plus qui : « La vie serait insupportable sans l’existence de la mort et du hasard ».
Hello!
Si j’ai bien compris le physicien et Ranta, les mathématiciens seraient doublement des charlatans : ils verrouilleraient la connaissance en édifiant un mur (le mur de Plank), comme on en trouve à tous les niveaux de l’enseignement en France -la moitié des élèves connaissent l’échec en maths dès l’école primaire- et ouvriraient la porte aux manipulateurs de toute espèce s’appropriant comme eux cet espace inconnu qualifié de quantique : les dentistes aussi s’en mêlent, j’en connais un qui a ajouté le mot quantique sur sa plaque!
Ca serait bien que le physicien s’intéresse aussi aux dégâts occasionnés par les mathématiques sur terre. 🙂 😆
Siou Plait Missié Ranta.
Mur de Plank verrouillé ou pas , un p’tit chouïa de mots clefs ça ne serait pas du LUSQUE
A ct’à dire que le bouzin m’a envoyé en publication directe… Et je ne le savais pas. Donc le nartic n’était pas fini.
Alors là,
On sent que la dernière tempête a durement secoué en Bretagne !
La pulpe n’est pas encore complètement retombée.
« mais qu’est-ce que t’as mis dans l’fanta… ? »
Bon je reviens (peut-être 🙄 ) si j’me mange pas l’Mur.
Tu as raison Buster,la pulpe est restée collée.
Tu ris pas jaune ?
😯 ❓
Waouuuuu……..
Il se passe de drôle de choses sous cet article. 😯
C’est effervescent !
Ca apparait, ça disparait.
Quand tu veux répondre….. Pshitt, y a plus !
On se croirait sous un article de Morice dans l’entre de Vérité Vox !
Toi qui entres ici abandonne toute espérance