Après m’être tapé un DJ hier soir pour le bal du 14 juillet dans ma commune et avoir vu l’escroquerie artistique dont il s’agit, entendre ça c’est comme une thérapie !
C’est à ce genre de détail qu’on voit vraiment qu’on a vieilli.
J’ai regardé de près l’impressionnant matériel disposé sur une estrade en plein air pour, en définitive faire plusieurs constats :
- Il est impossible que le corps humain et tout particulièrement le cerveau ne soit pas atteint par une exposition prolongée aux surpuissantes basses, à la limite de l’infrason, que ces sonos délivrent.
- Le rendement artistique, créatif, de la prestation, (c’est à dire le rapport entre les moyens matériels employés et le résultat) est particulièrement dérisoire, même si ces samplings et transformations en direct demandent une certaine dextérité.
- Mais là où mon étonnement a été à son comble c’est qu’à part le trémoussement individuel habituel sur ces dance musics, c’est une danse des années 60 qui est actuellement la plus populaire : je vous le donne en mille, le Madison, qui se pratique sur les tempos medium !
Je vous raconterai peut-être un jour l’extraordinaire expérience que je vis depuis 5-6 mois avec un orchestre de bal où le musicien le plus jeune a 50 ans…
En attendant, nettoyez-vous les oreilles avec ce titre que j’ai longtemps cherché à retrouver, sur lequel je dansais quand j’avais 16 ans. Il sent bon l’artisanat….. On vous y fait aussi une démonstration de boogie woogie !
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Je n’aurais pas pu t’accompagner au bal 😳
Les basses sont un véritable supplice qui me vrille le crâne.
Et ça empire
Léon qui se tape un DJ le soir du 14 juillet, franchement, y’a de quoi être chamboulé.
Allez, de quoi réconcilier Léon avec le siècle !
Putain ça existe ça?
Bin.. quand on est pas capable d’apprendre à jouer d’un instrument on fait semblant quoi 😆
J’en connais même un qu’était pas capable d’être président et qui depuis qu’il l’est fait semblant lui aussi
Bein oui, Furtif ça existe et j’e l’ai rencontré. Très exactement ce que j’ai dit : beaucoup de bruit pour rien. Rends-toi compte du destin de ces disques destinés à faire « scratch, scratch ». Si ça se trouve c’est Koln Concert de Keith Jarett, ou Sgt Peppers, ou le requiem de Mozart, ou un autre chef d’oeuvre de la musique…