Les cultures du Caucase sont assez peu connues, en voici un premier aspect, celui des danses.
Qu’elles soient géorgiennes, arméniennes, tchétchènes ou autres, ces « lezginki » ( ainsi appelées probablement parce qu’elles avaient été vues pour la première fois par des Russes, executées par des Lezguiens, l’un des nombreux peuples du Caucase ,) se ressemblent et présentent quelques particularités communes, ce sont des danse d’hommes qui comportent, entre autres, les sauts avec réception sur les tibias, (qui supposent des cuisses en acier sinon l’amorti ne se fait pas et cela fait très mal), les petits pas qui « tricotent » jambes lancées l’une après l’autre le reste du corps devant rester bien droit et, enfin, et surtout les danses sur les pointes, sur les orteils repliés qui ne sont tenus que par des bottes souples qui épousent la forme du pied comme un gant : c’est la résistance à l’étirement et la solidité du cuir qui permettent d’éviter que les danseurs se fracturent les orteils.
Je vous laisse admirer cet échantillon de danses géorgiennes. On remarquera ces superbes tenues qui avaient été adoptées par les régiments cosaques autres que ceux du Don( qui avaient,eux, une tenue plus banale avec une casquette plate et un uniforme marron-beige.)
Et un exemple typique de chant géorgien, curieux mélange de musique orientale et occidentale.
C’est assez brutal comme danse 😆 un truc de montagnards!
Quand on jette un oeil sur l’histoire de cette région, c’est vraiment passionnant.
hop! wiki Géorgie
Un bien jolie écriture ქალთა საერთაშორისო დღე
Les plus anciens textes connus rédigés en géorgien datent de la seconde moitié du ive siècle. Selon les chroniques grecques, le géorgien était parlé en Colchide et dans l’Ibérie caucasienne dans les temps anciens.
Certains chercheurs émettent l’hypothèse que la structure grammaticale du géorgien ressemblerait à celle du sumérien. Elle est apparentée à la langue sumérienne1.
Anciennes croyances et mythologie
En réalité, il est probable que les Géorgiens avaient toujours été païens et que leur ancienne religion n’était pas issu d’une décision nationale mais plutôt des relations entre les Géorgiens et les puissants peuples voisins. En effet, la similitude entre les Panthéons géorgiens, persans et hittites est frappante. Les noms de certains dieux sont même similaires chez les Géorgiens et les Hittites.
Les archéologues doivent se régaler dans ces régions.
Les archéologues et les linguistes !
Retrouvez la Georgie d’aujourd’hui sur cette très bonne carte de la région au XIXè siècle
Pour illustrer les recherches entamées par Cosette , une carte des groupes ethniques de la région, ( bien utiles si on relit les Bienveillantes)…. dans un but documentaire bien sûr….
Si vous vous intéressez à la Georgie vous devez savoir que Noé ( le Noé de la Bible)a peut-être quelques liens avec cette région.
Bien sûr vous connaissez la légende certainement aussi ancienne que l’Iliade , celle d’ Orphée, celle de Jason et des argonautes .
Mais vous ne connaissez pas ma théorie toute personnelle sur la localisation de l’Atlantide et du Déluge...
Oui je sais , je ne vous ai pas prévenu que je liais les deux.
Cette théorie veut que l’inondation dramatique de la Mer Noire ancienne mer fermée par des détroits fermés à l’époque ( vérifié par la réalité de l’histoire géologique des détroits)
L’ouverture cataclysmique des détroits a provoqué une hausse considérable du niveau de la mer en une très courte période
Ce qui explique que les civilisations de la région aient conservé un souvenir de cet évènement catastrophique.
Donc à mon sens Noé et sa légende conservée dans un foutoir conservatoire archive bien connu ( la Bible) pourraient bien avoir un lien avec la Georgie.’
Si vous connaissez l’histoire de l’ivresse de Noé vous saurez faire vous même le lien avec cet autre élément.C’est en Georgie que la vigne et le vin trouvent leur origine.
Emile Mourey a-t-il validé ton hypothèse ?
J’allais innocemment te répondre mais à la réflexion cela mérite un petit Nartic sans prétention.
Je suis sec depuis trop longtemps pour laisser passer une occasion d’amuser nos amis et ceux qui les détestent.