Voici deux versions de la célébrissime «Sarabande » de Haendel qui fait partie, à l’origine, d’une suite composée pour clavecin seul et pas orchestrée telle qu’elle a été utilisée pour la musique de Barry Lindon.
Il faut rappeler que le son du clavecin est obtenu par un sautereau qui est une sorte de médiator, ou plectre mécanique, un espèce d’ergot qui vient pincer la corde lorsqu’on enfonce une touche. Ceci produit énormément de bruit parasite par rapport à la seule note produite par la vibration de la corde, et donne donc une son très riche, trop riche pour supporter d’autres phénomènes vibratoires. On a très vite avec le clavecin, pour peu qu’il y ait beaucoup de notes rapprochées ou superposées, quelque chose qui ressemble à une bouillie sonore. La démonstration est implacable, il suffit de comparer la clarté de l’exécution au piano avec l’obscurité de sa version au clavecin. Et encore, Haendel a pris la précaution d’avoir peu de notes superposées en même temps, avec une main gauche qui, pratiquement ne joue qu’une ligne de basses.
La version au piano.
La version clavecin
Bon, je sais, je triche un peu, la prise de son, l’instrument lui-même et le jeu du claveciniste exagèrent ce que je voulais démontrer.
C’était juste pour énerver les baroqueux…
Pour me faire pardonner, la vidéo du « Cum dederit » de Vivaldi
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Je ne suis pas aussi baroqueux que d’aucuns mais je relève l’ignoble mauvaise foi de Léon, qui met face à face des prises de son totalement disparates, celle du clavecin étant « le nez dans » l’instrument…
Que les dieux du clavecin et des baroqueux réunis te viennent en aide, Léon, car ta faute est grande !
Je me demande quand même pourquoi tu as cette aversion pour le « sublime ferraillement ». Un clavecin t’aurait-il un jour joué un mauvais tour, comme de sonner mieux qu’un piano ? Hum ? 😀
Et depuis quand Léon serait-il de bonne foi ????
🙂
Je rappelle quand même que trop de mauvaise foi mène à la cirrhose…
Ca doit être horrible de mourir en entendant du clavecin….
Cet homme mérite de mourir au milieu des pires tourments
Et ces barricades mystérieuses est-il donc si pénible de les escalader?
Très intéressantes. Elles ne manquent ni de relief ni de profondeur.
Il faut au moins ça, effectivement, pour donner de l’intérêt à la musique de Couperin et faire passer le son de casserole du clavecin….
👿
Léon est expert dans l’art d’accorder les pianos et de se désaccorder avec les clavecins.
Puisque Léon veut l’avoir il va « l’avoir sa putain d’guerre »
@ D.Furtif
Bonjour Donatien !
What do you get when you cross a chocolate bean and an elk ?
A chocolate moose… 😆
8 minutes 40 de lumière de plaisir et d’intelligence
Cet article est scandaleux ! On se croirait sur AV… et tout cela rappelle les heures les plus sombres de notre histoire…
Certes, la prise de son de la version clavecin est calamiteuse mais la version piano est tout juste bonne pour la section culture d’AV… Où sont les couleurs chatoyantes, le chic, l’élégance du XVIIIème ? Juste bon comme musiquette d’attente du standard téléphonique d’AV…
Les baroqueux ne vous saluent pas, Léon !
J’aurais voulu un smiley qui tire la langue…
Encore Scott Ross et encore un peu de barricades mais aussi des reflexions sur « l’authenticisme » de certains baroqueux et sur certains de ses collègues .Ça ne manque ni d’intérêt ni de sel
A titre personnel, je suis depuis plusieurs années un grand partisan des versions pour clavecin, n’en déplaise à Léon. Je trouve le clavecin bien plus précis dans ses attaques, le phrasé, la diction. Parfois, j’aime écouter des versions piano d’oeuvres baroques, mais c’est pour revenir assez vite vers le clavecin, convaincu que l’interprétation sur piano est une expérience intéressante parfois, mais qui ne me convainc pas véritablement.
Voilà ce qui s’appelle résumer une situation…
Oui, merci Wald, on ne saurait mieux dire !
Bonjour Philippe et Arunah, que j’ai déjà saluée ailleurs. J’en veux un peu à Léon
Il me publie et juste avant, il met en ligne un article avec lequel je ne peux pas être en accord. Dans quels états psychologiques me met-il ! Je vais paraitre ingrat à ses yeux. :-))
Je vais envoyer une vidéo du jour où j’ ai acheté une enclume et vendu mon clavecin , depuis je joue des airs magnifiques 😉
Avec mon marteau…
Voilà un domaine que je connais bien mal… et je ne savais pas que le clavecin pouvait être « critiqué » pour ses lacunes techniques ou contraintes musicales.
C’est vrai que l’enregistrement donné par Léon met en exergue des aigus clinquants type « casserolerie »… mais est-ce normal ?
Sinon, j’aime bien dans le clavecin ces notes qui semblent « hésiter »… comme des faux rythmes.
(Je trouve qu’on apprend beaucoup sur Disons ! 😉 )
Colre, vous êtes la seule personne sensée et objective sur ce fil pourri par des FASCISTES BAROQUEUX d’EXTRÊME-DROITE IDENTITAIRES : évidemment que le clavecin a des aiguës type « casserolerie », et encore, achetée à la Foirefouille… La démonstration est implacable. Il faut avoir des bouchons de persil dans les oreilles pour ne pas entendre la bouillie de notes produite, même par Scott Ross dans l’exemple fourni par Furtif…
Pendu haut et court, tu finiras, Léon; à une corde de clavecin poitevin ! 😉
« ce fil pourri par des FASCISTES BAROQUEUX d’EXTREME-DROITE IDENTITAIRES »
Encore, Léon ! Encore ! J’adore ! C’est beau ! On dirait du Morice… 😆
vite fait : 😆 😆 😆
et j’en profite pour saluer tout le monde, je suis absent (c’est l’été et c’est compliqué au niveau du boulot, en gros c’est 1h30 du mat/16h30 et quand je rentre je file direct au lit…ce sera comme ça jusqu’à mi-août.
Salut Ranta, au plaisir de te retrouver bientôt.
Salut Ranta ,
Fais gaffe tu vas t’ abimer la santé à travailler de trop …. 8)
Et reviens … on a les mêmes ici .
Pas le choix captain, on ne peut pas remplacer tout le monde en vacances et le clients c’est sacré ! tu sais ça, toi.
Clavecin
Un clavecin est un instrument de musique à cordes muni d’un ou plusieurs claviers dont chacune des cordes est « pincée » par un dispositif nommé sautereau.
Terme générique, il désigne différents instruments d’une même famille, distincts par leur structure, leur forme, leurs dimensions ou leur timbre, chacun d’entre eux ayant souvent un nom spécifique. Le mot « clavecin », au sens restrictif, désigne alors le plus grand, le plus complet et le plus techniquement développé d’entre eux, généralement appelé « grand clavecin ».
Au sens spécifique le clavecin a été inventé par défaut . Personne jusqu ‘ alors n’ ayant pensé à inventer le piano .
Instruments de la musique européenne, les clavecins ont connu leur apogée et suscité un très large répertoire au cours des XVIIe et XVIIIe siècles avant de connaître une longue éclipse pendant tout le XIXe. Ils ont retrouvé la faveur des musiciens et du public depuis le début du XXe siècle.
Un article du 18 juillet 2010 sur internet http://www.disons.fr par Léon remet les pendules à l’ heure .
Comme pour l’orgue, la puissance des sons émis ne dépend pas de la force avec laquelle le claveciniste frappe les touches, c’est la présence de registres affectés à chacun des claviers qui permet de varier les timbres. Pendant toute la période « baroque », le clavecin a été un des instruments privilégiés de l’écriture en contrepoint et de la réalisation de la basse continue. Mais ses possibilités expressives se sont révélées moins appropriées au style du classicisme naissant, et surtout par la suite, à la sensibilité du romantisme. Les compositeurs lui ont préféré le piano-forte, puis le piano nouvellement inventés. C’est à l’occasion de la redécouverte de la musique ancienne que le clavecin a connu son actuel renouveau.
Par ailleurs cet instrument bizarre ne possédant ni frein ni accélérateur , sans doute conçu un lundi est connu chez les médecins ORL comme un des plus grands pourvoyeurs de la surdité , surtout des oreilles .
Wikipédia l’ encyclopédie en roue libre .
Et puis c’ est pas un peu cochon d’ écrire que sarabande , un pornographe ce Haendel …
Léon , je n’ai pas mis mon grain de sel sur ton article…
Et bien je ne suis pas vraiment d’accord avec toi : le clavecin est un monde et quand on y rentre on a du mal à en sortir …
Musique subtile , précise , rigoureuse , pas vraiment tape à l’oeil : le moindre défaut se repère facilement…
Le piano est beaucoup plus impérialiste , le pire étant l’orgue .
J’avais cherché dimanche des extraits mais je n’en n’ai pas trouvés de bonne qualité ( acoustique )..
Heureusement d’autres en ont dénichés : Ross, Leohnard , il y en a une palanquée…J’avais repéré quand même les variations Goldberg au clavecin , ce qui vaut le détour et permet aussi la comparaison..le clavecin bien tempéré…
Mais pour tout te dire je suis tombé sur le nocturne 14 de Chopin au piano et j’ai laissé tomber mes recherches .
Ah oui , j’ai connu des gens qui construisaient leur clavecin eux mêmes en entier ou en kit…l’un des avantages du clavecin est que beaucoup se transportent dans le coffre d’un break…Un piano walloo !
Je n’écouterais pas du clavecin en boucle, mais il m’est arrivé d’en entendre dans une église déserte, du Haendel et du Rameau, et c’était très beau, un peu désuet comme un orgue de barbarie. Ça me fait un peu penser à je ne sais plus quel musicien qui ne jure que par les instruments de l’époque où ont été composées les partitions qu’il joue avec son orchestre. Les sons produits sont difficilement supportables pour une oreille moderne, et en écoutant ça, je me suis demandé si les compositeurs n’auraient pas été ravis d’entendre leurs œuvres jouées par des instruments modernes beaucoup plus performants et moins crin-crins. Mais c’est sans doute là un anachronisme sonore, quoique… ce qu’entend un compositeur dans sa tête est-il vraiment reproductible à l’identique avec les instruments de l’époque où il vit ? Rien n’est moins sûr mais c’est impossible de le savoir avec certitude vu que les IRM du cerveau de l’époque du baroque étaient très peu précis… Ah, le nom de ce musicien fana de vieux machins me revient : c’est Harnoncourt.
Marsupilami, je te rassure il y a une certaine dose de mauvaise foi dans cet article… 😆
l’ orgue de barbarie avec ses flûtes en bois donne souvent de magnifiques sonorités .
Le clavecin a trop un son métallique .
Mais c’ est comme de discuter si on aime plutôt le Bourgogne que le Bordeaux , ou une blonde rapport à une rousse .
Les dégoûts et les pull-over ne se discutent pas .