Nous avons signalé cet ajout considérable et passionnant au site IDO, consacré aux rituels islamiques. Nous vous en proposerons quelques extraits ces jours-ci ; mais voici d’abord une sorte d’exposé des motifs, une introduction qui explique en quoi l’observation et l’analyse des rites est un élément essentiel de compréhension d’une religion en général et de l’islamisme en particulier.
Orthopraxie
Le carcan des rituels
Il faut à cet égard cesser de surévaluer l’importance de la foi, toujours mise en avant, en avant et au dessus. La foi est séduisante à présenter, elle est propre, invisible, personnelle et voudrait se confondre avec l’intelligence, le talent, l’invention, l’inspiration. Mais la foi n’est qu’un simulacre d’intelligence du monde et le rituel est resté, reste et restera la base des systèmes religieux ; et plus ils sont archaïques, plus ils sont fondés sur le rituel. L’important pour le chercheur est ceci: l’islamisme se présente comme le dernier jalon d’une évolution religieuse; nous savons, à partir de ces milliers de pages que le procédé est une captation, une déformation, une manipulation, mais peu importe ici. À ce jeu, l’islamisme donc se présentera comme une idée neuve dans le monde, mais le rituel permet de voir les choses bien autrement : ce sont des usages immémoriaux qui se sont perpétués par l’islamisme, qui ne fait que les conserver et les prolonger. Alors, la religion qui reste est le conservatoire de ce qu’il y a de plus ancien.
Pour l’immense majorité de la population, l’adhésion au système se réduit à la pratique répétitive de tels gestes et rien de plus. Mais le système est efficace et assure la cohésion de la société, au détriment du développement individuel et du progrès général. Alors la foi est devenue une petite confiance dans une petite magie.
Ironie, dans la période suivant le règne prophétique et celui des califes « bien dirigés », la piété comme attitude personnelle ou collective ne semble pas avoir été vraiment mise en valeur. Les personnalités considérées comme pieuses, voire dévotes, sont écartées des sphères du pouvoir et les chefs se révèlent peu religieux, sauf exception. La piété est vue par les sunnites comme une attitude douteuse ou excentrique et comme une manifestation shiite.
L’étape médinoise n’apporte rien ou presque sur le fond des choses : reprise des thèmes prophétiques juifs, rejet des thèses juives et chrétiennes, continuation des méthodes activistes ayant fait leurs preuves à la Mecque. Muhammad s’applique alors à l’établissement d’une législation et la mise en place du rituel, toujours en rapport avec le judaïsme, pour se conformer à lui ou pour s’en éloigner. C’est à partir du début de l’année 624 que la nouvelle religion commence à se singulariser au point de vue formel, quand a lieu la rupture avec les Juifs. […] Le talent politique de Muhammad consiste à encadrer la population médinoise par l’imposition de règles rituelles contraignantes, publiques et régulières qui accompagnent ou précédent la mise au pas politique.
C’est sous l’égide et sur les traces de deux personnages prestigieux que Muhammad avance et progresse à Médine : Moïse, chef de son peuple en marche et surtout Abraham, mis en avant dans tout ce qui concerne l’établissement des rites (IBADAT, qui équivaut à la servitude) les plus divers. L’influence d’Abraham se retrouve à toutes les étapes de l’aventure mohammédienne et sa figure est exploitée dès qu’il s’agit d’établir un rite particulier ou une obligation imposée à la population à la Mecque comme à Médine.
Il est remarquable (et très encourageant) que la contestation vient maintenant à travers le rejet des rites et des obligations collectives. Par la passivité d’abord, en refusant l’aller prier (notamment les femmes et les jeunes), puis en refusant les jeûnes, comme dans les mouvements actuels qui se répandent dans le Maghreb, porteurs d’espoir d’une société enfin pluraliste (MALI).[NDLR :Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (ceux qui rejettent le ramadan au Maroc)]
Commençons donc par observer les éléments les plus importants de la religion musulmane et finir par les plus accessoires. Entamons ce long voyage, interminable, en fait, dans les usages plus ou moins islamiques.
De mon point de vue, il s’agit d’un texte très important applicable à toutes les religions. En effet si on les examine rapidement du point de vue de la théologie on retrouve toujours les mêmes choses fondamentales, des croyances en des vies après la mort, l’omnipotence divine, le créationnisme divin. Quant à la morale, l’éthique, elle est aussi à peu près la même partout fondée sur une morale de base universelle, ne pas tuer, ne pas voler, respecter ses parents etc. C’est donc bien sur le reste que les religions se différencient et qu’elles peuvent être comparées. Et le reste, ce sont les rituels.
Ce texte montre que pour juger une religion, il faut observer ses rituels. Pour l’islamisme, cette observation est particulièrement cruelle.
« ……la pratique, le rite, le geste et la régression cultuelle sont les instruments efficaces de la soumission…. »
Un vrai plaisir de lire ce rappel
Géniale l’illustration ….
Ce petit bonhomme qui refuse de se tourner le cul vers Reykjavik comme tous les cons qui l’entourent est un homme libre 😆
voilà qui va vous valoir des mails d’insultes des phares de la pensée!
Les rituels servent à conserver le groupe.
à propos de la kaaba: pourquoi tourner 7 fois autour?
Frère Tariq Ramadan nous répond:
« l’important dans ce rituel c’est qu’on tourne autour du centre comme notre vie qui essaie de trouver son centre, voilà pour le symbole. Pourquoi 7 fois… on l’ignore. Certains chercheurs associent ce chiffre à ce qu’il symbolise aussi dans d’autres traditions, l’éternité, Et bien sûr ce chiffre est associé à dieu. Mais l’essentiel c’est d’essayer de trouver le centre de sa vie. » 🙄 😯 quelle bouillie!
Tu es tombée sur un des plus anciens rites , remontant peut-être ( surement) avant le néolithique, il a donné des traces sous la forme de labyrinthes . Le plus ancien attesté est bien rangé( donc introuvable ) au fond de mon bouzin, il date des chasseurs cueilleurs et se situe en Sibérie près du Baïkal mais ça c’est pas sûr.
euh! la référence: T. Ramadan (45:18) dans les sept merveilles de l’islam
Ouachte j’ai retrouvé….je dois couver une grippe
il s’agit d’une plaquette en ivoire gravé trouvée sur le site de Mal’ta et c’est bien près du lac Baïkal
ah! j’ai trouvé cette plaquette en ivoire de mammouth au milieu de cette page.
Ton lien n’ouvre que sur une page blanche
la voici: http://donsmaps.com/malta.html
Super génial je conserve , c’est un site très riche, elle est bien là et en couleur la plaquette.
Furtif Il faut nous les retrouver ces chasseurs-cueilleurs de Sibérie. Pour la recherche on commence par quoi? les Lenisseïens?
On parle de la station de Mal’ta dans ce document très sérieux sur l’archéologie préhistorique sibérienne
Un autre document qui montre à quel point la spirale de La Mecque peut être tardive pour ne pas dire attardée.
Je sais que ça va surtout faire de la peine aux athées propagandistes de la foi mais encore une fois ce n’est pas eux qui ont inventé ça.
un document intéressant: Cnrs/communiqué de presse Paris, 18 septembre 2009
Découverte du plus ancien sanctuaire d’Arabie : la structure en os de dugong de l’île d’Akab.
La mission archéologique française aux Emirats arabes unis et le musée de l’émirat d’Umm al-Quwain (EAU) viennent de mettre au jour le plus ancien sanctuaire d’Arabie (3500-3200 av. notre ère), mais aussi le plus ancien site rituel connu dédié à un mammifère marin très particulier, le dugong (Dugong dugon).
Bonjour à tous Les rites religieux en général, dès qu’ils deviennent chronophages, et dans l’islam en particulier, visent à transformer la religion en véritable névrose obsessionnelle artificielle. http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_Obsessionnel_Compulsif La névrose obsessionnelle ( on parle maintenant, dans notre époque post-freudienne, de trouble obsessionnel compulsif ) est une maladie mentale étrange qui consiste à éprouver dans la vie une angoisse très importante, sur un sujet en général précis ( peur de la mort d’un proche, peur d’être victime d’un accident, peur d’attraper le sida, peur de devenir un criminel, peur des microbes etc…). Les gens qui éprouvent cette angoisse doivent l’éliminer en pratiquant des manoeuvres conjuratoires , plus ou moins logiques et en rapport ou non avec le sujet apparent de l’angoisse, et qui la feront disparaître momentanément. Ces rituels peuvent consister à se laver les mains sans cesse (par exemple si la pensée angoissante est « d’attraper des microbes »), vérifier la fermeture du gaz ou des fenêtres, mais peuvent aussi être plus bizarres ou abstraits ( marcher à un endroit précis du trottoir lors de certains trajets, se répéter dans la tête des phrases conjuratoires, faire des calculs mentaux puis en vérifier l’exactitude, compter sans erreurs le nombre de marche de tous les escaliers que l’on emprunte etc …Le temps passé à ces rituels conjuratoires devient de plus en plus important au fur et à mesure que la maladie évolue (les « compteurs de marche d’escaliers » vont reprendre le même escalier trois fois de suite pour vérifier qu’ils ne se sont pas trompés dans le décompte du nombre de marches, erreur gravissime à leurs yeux et qui « risquerait » de provoquer, par exemple, le décès d’un proche). Les patients atteints de troubles obsessionnels compulsifs peuvent finir par passer plusieurs heures par jour à accomplir leurs actions conjuratoires, parfois au point de ne plus pouvoir faire correctement leur travail, ou d’empoisonner la vie de leur entourage familial (telle obsédée des microbes pétera un câble car l’un de ses enfants a envoyé une goutte d’urine à côté de la cuvette, ce qui fait qu’elle se sent obligée de repasser toute la maison de fond en comble à la Javel !) . On voit la proximité qu’il y a entre le trouble obsessionnel compulsif et la religion musulmane. Dans la religion musulmane, une des activités éducatives de base consiste à inculquer aux enfants une croyance en l’enfer et une peur quasi insurmontable de celui-ci, et de leur… Lire la suite »
Oui mais il faut comprendre l’importance de ces rites, tenez pour la prière: Les jeunes gens qui grandissent au sein de la civilisation matérialiste souffrent énormément du problème de l’angoisse et du stresse. Aussi le seul moyen de se soustraire à cet état de malaise, c’est de s’engager dans les groupuscules anarchistes, les sectes suicidaires, le naturisme, ou de noyer leur angoisse dans la drogue. Sans doute le facteur le plus important de cet état de stress et d’angoisse est-il la perte de la tranquillité spirituelle et la peur de l’inconnu qui habitent l’homme. En Islam le problème est éradiqué. Le problème du stress n’existe que dans les sociétés qui se sont écartées de l’Islam ou s’en sont éloignées. Voyez ils sont pas stressés en Syrie, c’est juste une impression! ah et voici la réponse pour ceux qui penseraient que maintenant qu’on connaît les douches avec eau courante et le tout à l’égoût, il serait peut-être pas super judicieux de continuer à se mettre des cailloux au cul: Nous en déduisons que le système des rites répond à un besoin de la vie de l’homme, qui est permanent et indifférent à l’évolution continue du mode de vie – une prescription permanente répond en effet à un besoin permanent. A ce stade une question se pose: existe-t-il réellement un besoin qui n’est pas varié, depuis que la Charia a commencé son rôle édificateur jusqu’à nos jours, pour que nous puissions justifier, à la lumière de sa constance, la fixité des formes par lesquelles cette Charia y répond? On pourrait penser, de prime abord, que l’affirmation d’un tel besoin permanent ne serait pas acceptable car nous voyons que l’homme s’est constamment éloigné des conditions de la société tribale où est apparue la Charia, des problèmes du paganisme et de ses soucis et aspirations limités. Une telle distanciation a provoqué un changement fondamental dans tous ses besoins, ses préoccupations et exigences, et finalement dans sa manière de traiter et d’organiser la satisfaction des besoins. Si des rites comme la prière, les ablutions, et le jeûne furent utiles à un certaine étape de la vie du bédouin, améliorèrent sous comportement, son souci de propreté corporelle… etc, il se trouve que ces mêmes objectifs sont atteints par l’homme moderne par l’organisation même de sa vie sociale. Ainsi les rites pourraient n’être plus nécessaires et ne plus jouer un rôle susceptible de résoudre ses problèmes de… Lire la suite »
Salut doc !
C’est un éclairage possible, mais minoritaire et qui à mon avis n’est pas le plus important. Au niveau de développement des rituels musulmans, il s’agit de bien autre chose, d’un moyen d’encadrer et de soumettre des foules à un pouvoir politique, d’excercer une contrainte sur elles.
Demain on publiera un premier texte sur les rituels eux-m^mes, consacré au jeûne du ramadan, sur lequel le médecin aurait certainement des choses à dire.
Si même des musulmans ou plus exactement des musulmans apostats le prétendent, il va devoir y avoir des révisions déchirantes…
« Bien évidemment, je suis issu d’une famille musulmane pratiquante ; une famille nombreuse – je suis le cadet de 10 enfants – où l’islam se pratique d’une manière légèrement « modérée », quoique je ne crois pas vraiment que ce terme ait du sens en islam. »
Dans l’article cité par Docdory vers la fin de son post
On pourrait envisager la question sous un autre angle.
Ceux qui ont visité Syracuse ou Agrigente connaissent ces temples antiques occupés et à peine modifiés par des églises chrétiennes
J’aime toujours à citer ce lieu de culte néolithique à l’est au pied de l’éperon d’Agrigente, surmonté d’un temple grec dont il ne reste que la grille de soubassement et occupé depuis le Moyen äge par une chapelle chrétienne.
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De la même manière les religions monothéistes ont accaparés des lieux et des gestes qui appartiennent à des pratiques plus vieux de plusieurs millénaires . Les processions en cercle autour des chapelles avec retour au centre ne sont que les singeries de labyrinthes antiques ( Esculape ) eux mêmes , j’en ai parlé hier, plus vieux de plusieurs millénaires.
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Les processions de communiants avec lys et cierges remontent à bien avant le christianisme.
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Quant aux mythes repris par le Coran ils viennent pour une grande part de l’Ancien Testament lui même collection de machins hétéroclites de tout le croissant fertile
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En passant comme ça
J’aimerais voir un jour un musulman venir se moquer d’Elagabal
Chapitre 3 du document fourni par Doc
Ça explique bien des choses… . 😉
Cet accent mis sur les rites davantage que sur les croyances est en effet un point de vue intéressant et qui me semble novateur.
Selon les études faites sur toutes les religions, reviennent toujours les 4 piliers constitutifs que toutes partagent (cf un de mes commentaires sur l’article « qu’est-ce qu’une religion modérée ») :
1. un monde « invisible » peuplé d’entités surnaturelles
2. des rites (sensés se mettre bien avec ces forces invisibles dangereuses)
3. des croyances, des règles, des lois, une morale…
4. des médiateurs entre le visible (nous) et l’invisible.
A priori, je ne hiérarchisais pas ces 4 points entre eux. Tous les 4 faisaient « système ».
Pour les rites, en revanche, j’ai toujours considéré que les rituels étaient d’autant plus efficaces et durables qu’ils touchaient les domaines essentiels et quotidiens : le sexe, le manger et le boire.
Finalement, après la lecture de ces articles et l’opinion de Léon, je suis assez portée à modifier mon jugement.
Oui, l’idée est très bonne : le rituel (n’importe lequel) est automatisé par la répétition depuis l’enfance, automatisé comme action quasi inconsciente, « réflexe », incorporé aux actions quotidiennes, incarné en qque sorte, et surtout lorsqu’il touche les 3 points sensibles de la nécessité et du plaisir (sexe, nourriture, boisson), il me semble qu’il contrôle l’individu. Celui-ci s’y soumet sans réfléchir. Il le vit comme un code absolu, obligatoire, presque naturel…
Finalement, oui, je suis assez convaincue : la croyance, le mythologique, c’est toujours une association des mêmes ingrédients. Il leur faut évidemment une certaine particularité pour accompagner les rituels et les pratiques, mais ils seraient à eux seuls moins « fixés » dans la mémoire, dans le système cognitif…
C’est un peu complexe, tout cela, je ne suis peut-être pas claire. Mais c’est vrai, le story telliing religieux est de peu d’importance, finalement, de même que les entités surnaturelles particulières, dieux, démons, esprits…
Le plus important : les rituels, qui s’imposent dans et par les lois, au service de qui ? des religieux…
Je le vois comme toi Colre
Deux types principaux de rites
* – Les rites propitiatoires = obtenir
* – et les rites de conjuration = éviter
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Une fois ceci admis , je me rappelle un mot d’un prof de lettres à la fac qui s’inquiétait de ce que je lisais
Tout a été écrit et même les mythes les plus orignaux se recoupent par delà les siècles et par delà les espaces.
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Je vous ai raconté dernièrement un légende qui substitue une tortue à une vierge , mais elle aurait pu se substituer à la Dame du Lac; Moïse et Osiris en ont fait autant.
D’un autre côté il ne faut pas non plus oublier que les rites sont indispensable pour la structuration de l’identité et la maturité des individus. L’éducation des enfants fonctionne beaucoup par rites, notre société a ses propres rites est c’est justement une part de nos liens sociaux qui tiennent par des rites. À la différence de la religion, les rituels sociétaux ne sont pas ou peu écrits.
Justement, je suis bien d’accord, Lapa. Le rituel s’inscrit dans le corps, s’inscrit dans l’individu et participe fortement à la constitution de son identité. Il est si prégnant qu’il doit être difficile de s’en extraire une fois adulte si le rituel a été puissant, répété, sur le long terme, et assorti d’interdits, de menaces ou de dangers (mais pas forcément néfaste).
J’ai une amie musulmane, pas pratiquante, à peine croyante, mais tu ne lui feras jamais manger de porc ! ça la « dégoûte »…
C’est vraiment inscrit.
La pratique du rite est certainement un puissant moyen de conditionnement des personnes.
Je ne crois pas que ce soit l’existence de rites qui pose problème ou soit remise en question, c’est leur nature qui demande à être examinée. Et éventuellement critiquée. Il y a rite et rite, en quelque sorte. 🙄
on est bien d’accord. Mais tout rite n’est-il pas respectable s’il contribue à une société harmonieuse et une certaine forme de paix sociale? 😀
tu rigoles, mais c’est un peu vrai… 🙂 il y a rite et rite.
Il y en a de sympathiques s’ils ne sont pas trop envahissants…
Les mots rites et rituels sont souvent employés à tort l’un pour l’autre.
Si je comprends bien quand il s’agit de religions on dit « rituels ».
le rituel c’est ce qui décrit les rites; si je ne m’abuse; d’où son emploi plus prononcé dans les religions qui ont des textes écrits codifiant les rites.
Je crois que le « rituel », c’est un peu plus complexe que le « rite », mais il n’est pas forcément réduit au religieux.
Nous avons plein de rituels sociaux et familiaux (anniversaires, repas de famille, cadeaux de noël…) qui ne sont pas religieux.