On a longtemps cru que le calmar géant de « Vingt mille lieues sous les mers » de Jules Vernes était une invention ou la reprise d’une légende. On a fini par découvrir que la bête existait bel et bien et qu’il y en avait même plusieurs espèces.
Celle dont il sera question ici répond au doux nom de Dosidicus Gigas.
Un article du dernier numéro de « Sciences au Sud », le magazine de l’IRD, dont la lecture est toujours passionnante, nous informe d’une part que la bestiole a envahi le Pacifique et que d’autre part, elle remonte de plus en plus souvent des profondeurs pour venir chasser plus près de la surface.
Les raisons en sont multiples : d’une part, à cause du changement climatique, la zone de minimum d’oxygène s’étend, ce qui fait fuir les autres grands prédateurs vers la haute mer, alors que lui, est parfaitement adapté au déficit d’oxygène, si bien qu’on le trouve désormais aussi dans des eaux peu profondes.
La bestiole présente, d’autre part, une particularité sur le plan alimentaire : en général, plus un animal marin est grand, plus ses proies sont grandes. Là, pas spécialement : notre calmar Dosidicus Gigas a un régime alimentaire très varié, il peut même se contenter uniquement de petites crevettes et ne dédaigne pas ses propres congénères, à l’occasion. Il tire également profit de la surpêche qui élimine des concurrents mais aussi des prédateurs lorsqu’il est jeune.
Autre raison de sa multiplication, son cycle de reproduction est très court (1 an et demi) et il n’a quasiment plus qu’un seul concurrent, l’homme. En effet, alors qu’il était jusque-là hors de portée des pêcheurs, comme il vient plus près des côtes et plus près de la surface, il est désormais pêché dans le Pacifique. Le Pérou est devenu, ainsi, en tonnage, le deuxième exportateur mondial pour la pêche, grâce au calmar (qu’on appelle là-bas pota ) et également l’anchois.
Gaffe si vous allez surfer au Chili ou au Pérou, dès fois qu’elle décide de diversifier encore son régime alimentaire ! Des attaques contre des êtres humains ont été recensées en 2007 et 2009 dans les eaux californiennes…
PS : en préparant cet article, j’ai découvert une autre bébête dont, en 2009 on n’a encore jamais vu de sujet adulte. Lisez les détails. Brrrr….
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yep Léon sa version nordique le Kraken est l’un des personnage du livre les habitants du mirage d’abraam merrit
c’est kalk ‘ru le destructeur celui qui est la porte vers le néant brrrrrrrrr!
Yep Merrit, mais je n’ai pas lu celui là , je n’en ai lu qu’un seul , un machin de La Lune ou les cavernes d’Ishtar …
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Pour l’article , il est une conclusion ou au moins une question qui n’est pas posée.
On accorde que de nouvelles conditions facilitent la migration de ces grosse bébêtes dans des eaux qu’elles ne fréquentaient pas
auparavant mais quelles sont les modifications de leur habitat » traditionnel » qui les ont fait en changer.?
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Sont-ce les vaisseaux secrets des grands anciens de Mu qui en se réactivant automatiquement à l’approche de décembre 2012, perturbent ces animaux par la multiplication du trafic radio étherique qui comme tout le monde le sait avait joué un rôle décisif dans le combat contre les lémuriens géants dans la première guerre de l’Atlantide.Il avait fallu l’intervention in extremis des Vegans pour porter le coup fatal aux Atlantes, offrant aux civilisations terrestres balbutiantes un espace désormais libre. Dépités les Calmars géants alliés des Atlantes s’étaient retirés dans les profondeurs océaniques laissant le champ libre aux hommes.Les gens de Mu ayant toujours refusés d’intervenir , il faudrait voir dans la remontée des Calmars une nouvelle donne dans les relations diplomatiques avec Andromède dont ils étaient les guetteurs. En effet tout le monde se rappelle qu’Andromède au traité de Tordesillas 911 avaint été contrainte de renoncer à la Terre et de s’en tenir à l’écart par les Grands Anciens repésentés alors par les HasgardeLyon.
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Restez sur le qui vive.
Allons nous assister au retour des Végans?
yep mon cher Furtif vous voila bien » taquin » c’est justement parce que jje suis féru de SF que j’aborde les articles de certain » initiés » avec une rigueur toute cartésienne Marwaaff!
ps: c’est » la nef d’histhar »
Ahh mais oui les cavernes d’acier c’est Asimov non? ou Vogt?
Mais je ne taquine pas ,
Taquiné-je? ….?
Le diable des profondeurs, drôle de nom pour une bestiole qui fait chier personne.
Moi je pencherai pour la surpêche.
Une hypothèse est que la surpêche pourrait avoir au moins localement favorisé (par diminution de la prédation sur les jeunes calmars) une augmentation d’abondance et de captures de calmars (Caddy et Rodhouse, 1998).
Une autre bestiole de la faune abyssale que j’aime beaucoup madame La Baudroie.
Y a-t-il sur Disons des amateurs de « Dune » ?
Je l’ai été il y a trente ans
Dune. Je n’ai pas eu le temps de le lire mais j’ai vu le film. J’ai lu quelque part que Franck Herbert aurait été inspiré par quelques nouvelles de Cordwainer Smith.
OUI !!!
Un grand oui pour Dune.
D’ailleurs, je compte mettre mon fils à sa lecture et m’y replonger moi aussi.
yep amateur du premier tome uniquement quoique le meilleur livre de f herbert soit » la mort blanche »
sinon vous qui vous interressez à l’islam avez vous noté la similitude avec le djihad de paul muab dib que les fremens nomment aussi le madhi !!!!
Pas du tout accidentel mais volontaire
« Dosadi » est intéressant, aussi.
J’ai lu ça et je me suis fait royalement chier
Ça m’a rappelé que ça aussi m’avait sérieusement barbé
La ruche d’Hellstrom assez médiocre comme traitement d’un thème assez rebattu
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Finalement les 3 Premiers de Dunes m’ont suffi, amplement
Le dernier livre de sf que j’ai lu Les oeufs fatidiques de Mikhail boulgakov, où il est question d’un minuscule rayon rouge apparu dans la lentille d’un microscope et qui déclenche une catastrophe. Des oeufs de poule vont engendrer des grenouilles et des serpents monstrueux 🙄 un vrai plaisir à lire. l’histoire commence comme ça.
On était le 16 avril 1928, au soir. Le professeur Persikov* qui enseignait la zoologie à la IVe université d’Etat et dirigeait l’Institut de zoologie de Moscou, entra dans son cabinet situé dans l’Institut même, c’est-à-dire rue Herzen. Le professeur alluma le globe en verre dépoli suspendu au plafond et regarda autour de lui.
en voyant le titre j’ai cru que Leon parlait du FN… 😆