Dans l’un de ses habituels et pontifiants articles sur Agoravox, notre ami Popaul trouve le moyen de nous caser ses obsessions habituelles :
- Le cul (avec cette photo d’un oeil placé dans le sens vertical ce qui le fait irrésistiblement ressembler à une vulve féminine)
- Ses jérémiades contre l’Education Nationale concernant ici les instructions relatives à l’enseignement du français.
- Sa théorie-bidon de l’information qu’il continue de défendre alors que plusieurs personnes ont parfaitement démontré en quoi elles étaient ineptes.
Et, en réponse à un post, voici ce que Sa Boursouflure écrivît à la fin de son commentaire :
« En ce qui me concerne, ne m’intéresse que le texte qui m’apprend quelque chose. »
Eh bien, je suis sûr que ce que je vais raconter là, va le passionner :
Cher Monsieur Popaul, vous avez voulu faire le malin en inventant la fable du mycologue inconscient que voici :
« Le mycologue inconscient ».
« Il était une fois un professeur de mycologie dont l’unique souci était d’apprendre à ses étudiants à classer les champignons selon la forme du pied, du bulbe ou du chapeau : bolets, cèpes, girolles, trompettes de la mort et amanites se distinguaient ainsi selon leurs apparences. Cela faisait joli dans les tableaux de classification du mycologue.
Tout frais émoulus de leur nouveau savoir si excitant, les étudiants coururent aussitôt dans les prairies et les sous-bois cueillir, au vent léger, tous les champignons qui leur tombaient sous la main. Le lendemain, on déplorait parmi eux plusieurs morts et un bon nombre de malades : leur professeur inconscient avait tout simplement négligé de leur enseigner la technique pour distinguer les champignons comestibles de ceux qui sont vénéneux ou hallucinogènes. »
Voilà, alors le mycologue que je suis, même à mon niveau d’un bon amateur, va vous apprendre quelque chose : à part ingérer ces champignons et attendre de voir ce qui va passer, il n’existe pas de technique ou de méthode pour distinguer les champignons comestibles de ceux qui sont vénéneux ou hallucinogènes, autre que précisément apprendre à les reconnaître, c’est-à-dire à les classer « selon la forme du pied, du bulbe ou du chapeau » et quelques autre signes objectifs comme la couleur, la disposition des lamelles ou des tubes etc….
Autrement dit pour savoir que le champignon représenté ici en photo est mortel il faut, d’une part savoir reconnaître en lui le cortinaire montagnard et, d’autre part, savoir que ce cortinaire montagnard est mortel. Il n’existe aucune méthode « générale » qui puisse éviter de connaître précisément l’espèce, sinon un « truc » mais qui ne concerne que les lactaires et les russules. Encore faut-il être capable, d’abord, de déterminer ces deux variétés.
Si bien que l’exemple que vous donnez prouve exactement le contraire de ce que vous vouliez démontrer.
Et nous, de nous tordre de rire….
Lectures :6938
Quelqu’un qui n’est pas interdit d’Agoravox devrait lui signaler, qu’on rigole un coup… 😆
Léon,
Je peux le faire. Mais PV fait semblant que je n’existe plus.
Je lui sors parfois des réflexions qui n’ont rien d’un troll.
Même succès.
Alors j’épaissis mes commentaires. Ils en deviennent balourds.
J’ai un registre assez étendu.
Sérieux ou comique.
Dans quel article a-t-il sorti ce genre de commentaire?
Les « il était une fois », j’aime beaucoup.
Léon,
Are you still with us?
Je crois avoir demandé dans quel article.
Désolé, l’H. pressé l’a fait. Merci.
Hein ? Quoi ? Que vois-je ? Paul Villach se tromper ? Ecrire des énormités ?
Sache, Léon, que même si tu es un expert universellement reconnu en mycologie – aussi bien qu’en physique quantique, en crébauderie mistiflougnée ou en patafouillerie sacrebleusée -, Paul a raison.
C’est un Pire de la Micandole cet homme-là, tu n’abattras pas ainsi son don immense de la connaissance infuse: Paul Villach sait. Même sans avoir jamais appris, il sait.
Inclinez-vous vils mortels, le Génie passe.
P.S. Sans doute pense-t-il qu’il y a quelque signe qui indique infailliblement qu’un champignon est comestible ou mortel. Chez d’autres on nommerait cela de l’obscurantisme borné; chez lui, du bon sens.
Blague à part, ce magistral raté (pour rester poli) montre que Villach croit dur comme fer que l’enseignement pratiqué ne vise qu’à inculquer des savoirs théoriques et inutiles. Or, dans tous les cours et livres de botanique, le caractère vénéneux d’une plante est toujours mentionné et est partie intégrante de ses caractéristiques.
C’est bien lui en fait qui, imbu d’un savoir autoforgé qu’il ne remet jamais en cause quoi qu’il advienne, se croit permis dans des domaines qu’il ignore (mais croit connaître, en bon cuistre universel) de raconter des histoires aussi paraboliques qu’hyperboliques – ce qui est un paradoxe mathématique, je le concède – totalement stupides pour illustrer ses discours aussi fumeux que l’Etna le jour de Pompéi (c’est sans doute pourquoi on y revient toujours depuis des cinquante ans).
Philippe,
Faites gaffe, il y a dans son dernier, Morice qui lui suggère de nouveaux « bijoux d’études philosophiques ».
Quant à Pompe et « ï », il y a du sortilège dans l’air.
L « aboli bibelot d’inanité sonore » de Mallarmé m’a toujours barbé ! Paul Villach
A se demander si Barbey (d’Aurevilly) aurait mal armé notre Paulo Vélo.
De Barbey justement et pour notre amendable PV :
» La littérature moderne, à laquelle le bégueulisme jette sa petite pierre, a-t-elle jamais osé les histoires de Myrrha, d’Agrippine et d’Oedipe … «
Si ce n’était que le seul à-peu-près de PV… Mais le Villach est coutumier du fait et d’affirmations pas étayées, raccourcis caricaturaux et autres amalgames faciles.
Et cette fois-ci, du leurre mais pas intericonicitude ni métonychose, c’est un peu décevant. Reconnaissons qu’il lui est arrivé d’être plus drôle, involontairement.
Et à propos de PV et de c..
Pour trancher des compte-rendus de lecture complaisamment rédigés par les copains de PV sur son road-movie érotico-italien, il y a ici un texte plus critique, avec en prime de petits morceaux choisis, oh là, là… 😳
Léon, si j’ai un peu de temps ce soir, je me propose de copier-coller votre mise au point sur AV.
Evidemment, faut pas espérer une réponse du Grand Maître
Très bien, votre lien: il montre que Popaul fait carrément dans l’obscène et que tous ses lecteurs n’apprécient pas…
C’est dans le Latium qu’il découvrit de la Béa ce corpus….
Grand dieux, il a du pot qu’on n’ait pas découvert ça quand on n’était pas encore tricards sur Agoravox… Dante se serait régalé… 😆 😆
Merci pour le lien, l’Homme pressé. Très rigolo. Popaul écrit vraiment très mal les scènes de cul et le reste. C’est pas de l’érotisme, mais des obsessions de vieux cochon lubrique. Beurk ! Aucun intérêt-icône-nique. Avec Béa le méat coule pas. Aucune tétonnymie !
Avez-vous remarqué qu’on peut faire tomber une pluie d’étoiles sur les citations de Popaul en passant la flèche dessus pour donner un peu de romantisme à une relation assez piteuse ?
Un grand merci l’homme pour ce lien .
Je mets au défi tous les machos ici présents de témoigner d’une seule femme qui ait dit , « je veux l’incorporer à ma chair »
Là je me suis arrêté….il faudra le citer souvent
excellent !
En meme temps, insérer une critique de l’Education Nationale dans un roman érotique, quel tue-l’amour !
Morice tu ris te salutant 🙄
😆 😆 en le disant à voix haute avec César avant bien sûr!
Blague à part, je te crois sur parole Léon. Quand je vais aux champis en Bourgogne, j’amène mon guide fort illustré qui, je le sais, ne me sert strictement à rien pour la bonne raison que j’ai beau comparer, j’ai toujours un doute et au final, je ne ramasse que ceux que je connais très bien de mon coin, soit les girolles et les trompettes de la mort, voire quand il y en a, les têtes de nègre que je déguste chaque année sans y laisser ma peau jusqu’ici.
Yohan, apprendre seul avec des bouquins est vraiment très difficile et risqué. Moi j’ ai appris avec un chercheur en phyto-pathologie qui était lui-même un mycologue de haut niveau. Sans lui je ne me serais jamais lancé.
Le PV il a une tête à manger du satyre puant 8)
Ce serait pratiquer le cannibalisme…
A mon avis, aprés avoir lu le lien mis plus haut dans ce fil, cet article est à commenter à grandes lampées au bar et rien qu’au bar
C ‘qui est sûr c’ est que PV vient pas de Myconos , il arrive direct de Conos centre-ville ….
Popaul veut faire passer son roman pour une histoire vraie; les nouveaux extraits qu’on en lit montre qu’il s’agit largement de fiction.
En fait ce qui a dû se passer est que notre Génie a, durant un voyage propice, séduit une pauvre inconsciente en lui parlant métonymie et couchaillé avec elle un moment, jusqu’à ce que la malheureuse découvre la personnalité du Casanova d’Agoravox et le vire sans aménité de sa couche déçue (si c’est pas de la métonymie, ça…)
Et notre don Juan de l’information extorquée de transformer cet épisode peu glorieux en histoire de passion dévorante, afin de satisfaire son ego plutôt malmené dans l’aventure. Et d’inventer des scènes brûlantes jusqu’au ridicule – mais c’est une notion qui lui est étrangère.
Il voulut être César du journalisme citoyen… et ne parvint même pas à être Pompée dans la vraie vie. Popaul porte bien son nique-name !
Non content de pontifier, le PV se cite lui même abondamment. Quatre renvois en bas de page sur Villach ou Pierre Yves Cherreul qui n’est autre que lui même. J’en connais qui se sont fait empoisonner à l’amanite tue mouche pour moins que ça…
Au passage la manite insecticide est une nana gramme d’amiante…. tout est bon pour l’isolationisme.
Léon
Je viens de mettre votre rectificatif mycologique en ligne sur AV, en réponse à une ènième rebuffade de PV adressée à un vil contradicteur. Ca ne pouvait pas mieux tomber !
c’est là.
Bonne soirée
merci, on va voir ce que ça donne !
Niet réaction…
Il a peut(être des problèmes de digestion
Non, non. C’est juste qu’il m’ignore désormais. J’ai dû le chatouiller un peu trop sur sa déontologie journalistique personnelle et mettre un peu trop le doigt sur quelques-unes de ses contradictions.