Sous le regard quasi-indifférent d’une vieille dame portant cabas, un homme, lourdement harnaché, descend tranquillement le long d’une échelle métallique, lampe frontale vissée au casque de protection. Trois mètres plus bas, un rayon de lumière laisse entrevoir un étroit boyau.
Bien campé sur ses bottes de sept lieues, l’homme s’assure du bon fonctionnement de son T.S.P , puis actionne simultanément son détecteur de gaz et sa lampe frontale avant de s’engager dans les ténèbres d’une étroite galerie. Quelques secondes plus tard, un écho sourd remonte du fond du boyau vers la surface. « C’est bon, pas d’H2S ! », signe pour Pascal qu’il peut rejoindre Dominique, son chef, dans le corridor des ombres, pour une énième plongée dans les entrailles de la Ville.
Les égouts de Paris, c’est tout un monde. L’intestin de Paris, cet aqueduc du cloaque que décrivait Victor Hugo dans les Misérables n’a pourtant guère changé de physionomie depuis 1862, du moins dans Paris intra-muros. Un maillage de galeries maçonnées en meulière à bain de mortier sur couche de béton avec, parfois, au cœur historique de la Ville, des radiers et assises courantes en granit ou pierre de taille. Une tranche d’histoire… une histoire de l’ombre.
Ce vaste chantier, entrepris au XIVe siècle, n’a jamais cessé de s’étendre, surtout depuis la fin du XIXe où fut instauré le principe du tout-à-l’égout, une œuvre colossale amplifiée plus tard par l’ingénieur des Ponts et Chaussées, Eugène Belgrand. Depuis, on ne cesse de construire de nouveaux réseaux, sans compter ces nouvelles stations d’épuration qu’il a fallu édifier pour retraiter les eaux usées du centre et de la périphérie.
Autrefois, terre d’élection de la peste et du choléra et parfois même, refuge des bandits et des assassins, c’est aujourd’hui le terrain familier des égoutiers de Paris, des hommes qui travaillent dans l’ombre, pour veiller aux édifices souterrains et à la salubrité de la grande cité.
En contact permanent avec leur collègue, resté aux abords du regard, au moyen de leur émetteur-récepteur, Dominique et Pascal progressent lentement le long du radier.
« Il faut être vigilant, car ici on trouve de tout sous les bottes. Les rats, les seringues, les tessons de verre, on les voit, mais, le plus dangereux, ce sont ces pièges noyés dans l’eau polluée » explique Pascal, en raclant de sa botte cloutée le fond du radier. « Le plus souvent, des déversements sauvages. Les tapis de graisse stagnants, c’est la plaie… et glisser ici, ce n’est pas recommandé… Je ne vous fais pas le dessin…» lâche-t-il, un brin goguenard.
« Heureusement, ce tronçon est assez propre » précise-t-il, en désignant le système de vanne qui barre le fond du tunnel ovoïde. « Pour nettoyer le radier, on utilise la force de l’eau, c’est le système de la chasse d’eau, en plus monumental» reprend Dominique, 47 ans, chef égoutier, un long bail de 23 années passé au service assainissement de la Ville de Paris et qui bientôt va s’achever.
Leur travail, c’est une partie plus actuelle de l’activité des égoutiers. Chargés de l’entretien et de la surveillance d’un patrimoine plutôt singulier, Pascal et Dominique arpentent quotidiennement les galeries souterraines avec leur T.S.P, un terminal d’ordinateur sur lequel sont consignées toutes les anomalies : fissures, dégradation des ouvrages maçonnés, ensablement excessif …
« Fuite d’eau sur conduite d’eau potable devant » signale Pascal à l’attention de Dominique, qui répercute aussitôt l’information sur son T.S.P. Plus loin, à l’intersection de deux tronçons, il fait constater un petit éboulis de mortier, masqué derrière une grosse toile d’araignée.
« La base de données que nous alimentons permet non seulement de dresser un état des lieux, mais aussi de planifier les interventions à caractère d’urgence ». De la petite maçonnerie et parfois, des travaux de curage lourds, des tâches pénibles et peu ragoûtantes qui sont confiées aux agents de curage. Dans les sous-sols parisiens où les engins mécanisés ne peuvent pas toujours intervenir, ces derniers ont recours à la boule de curage, une méthode traditionnelle qui a largement fait ses preuves. Parfois même, la fameuse bête à corne, un engin pousseur quasi mythique pour les égoutiers, reprend du service. « Le curage, il faut avoir le cœur bien accroché. Mais, ceux qui le font sont aussi mieux payés » concède Pascal.
Malgré le risque, toujours présent, de maladies infectieuses et les gaz nauséabonds, dont certains sont réputés mortels, ce que nos hommes semblent craindre plus que tout, ce sont les infiltrations d’eau sous les immeubles. « Les gaz, avec l’expérience et nos détecteurs, on peut anticiper… alors qu’avec les infiltrations, on ne sait jamais, ça va très vite » prévient Dominique.
Il est vrai qu’avec ses 23 ans de maison, des frayeurs, il en a eu son lot. « Une fois, c’était tellement lézardé que je suis parti sur la pointe des pieds de peur que ça ne s’effondre ».
L’oreille attentive au récit de son chef, Pascal ne cille pas. Des anecdotes, ces deux là en ont plein les poches et certaines font tout de même froid dans le dos. Témoin ce jour où Pascal arpentait une galerie quand, levant la tête au dessus de lui, il eu l’impression que le plafond tanguait. En fait de début de malaise, il s’agissait d’un énorme tapis de cafards grouillants….
«On ne vient pas par hasard à ce métier. Personnellement, j’ai fait le choix de la sécurité d’emploi. L’autre intérêt, c’est le travail d’équipe et justement, ici nous formons une bonne équipe» me glisse Pascal.
Si le métier s’est longtemps transmis de père en fils, les temps changent et le métier rebute moins qu’avant. Mais pour y venir, il faut quelque part qu’on vienne vous guider, car on ne devient pas égoutier par vocation.
Les avantages du métier, ce sont aussi les bonifications de temps de travail qui comptent pour la retraite, les primes et la semaine de 33,20 heures que les collectivités locales proposent à leur personnel égoutier. « J’embauche à 6h50 et je quitte à 13h30. Je peux voir mes enfants grandir et par rapport à mon ancien travail, j’ai gagné en qualité de vie » explique-t-il.
Vers midi, l’inspection est terminée. Les deux hommes remontent lentement vers la surface et regagnent d’un pas nonchalant la camionnette de service garée à proximité, tandis que leur collègue referme soigneusement le regard, avec le lève-tampon.
Quelques timides flocons de neige s’abattent maintenant sur la chaussée et le froid semble les saisir, tandis qu’ils se délestent de leurs harnachements. C’est à peine si les passants jettent un regard sur ces hommes et leurs drôles de combinaisons. Très vite, le véhicule quitte discrètement les lieux pour rejoindre son cantonnement.
Demain, on recommence…soleil ou pas, peu importe, car un égout ne connaît que la nuit…
Lectures :9054
Excellente, cette série sur les métiers, une rubrique en soi ?
Le métier d’égoutiers n’est pas une sinécure : attention à la claustrophobie, à la leptospirose, aux explosions de méthane, aux brusques montées du niveau d’eau en cas d’orage..
Mais l’univers est fascinant, un labyrinthe sous la ville, l’Histoire cotoyée au gré des constructions.. Si le réseau parisien comme celui d’autres villes de provinces a été rationalisé à l’époque haussmanienne, on trouve un peu partout des « raccords » constitués par des ouvrages plus anciens : douves et fossés voûtés après la destruction d’anciens barrières systèmes défensifs, morceaux d’aqueducs romains.. et aussi de magnifiques systèmes de régulation hydrauliques du XIX° siècle, bien conçus et dont certains fonctionnent encore sans avoir été modifiés..
Un environnement sonore tout aussi fascinant, pour ceux qui se sont risqués un jour à des expéditions nocturnes : murmure de l’eau, véritables explosions répercutées de couloirs en couloirs lorsqu’une voiture fait sonner une plaque, fragments de la vie d’en-haut quand une conversation parvient à travers une grille..
Il existe une visite organisée par la ville de Paris, avec ballade en barque dans les plus grands collecteurs.. mais la liste d’attente est parfois longue..
GB
Bravo pour cet article très intéressant.
Merci Léon et Gazi B
On retrouve notre documentaliste émérite 😉
Tiens, oui, j’ai oublié de te dire bravo pour cet excellent article qui se passe de commentaire… Sinon un petit quand même ? Allez, je me lance :
Le scaphandrier, on sait d’où vous PARLEZ : depuis les CATACOMBES du racisme nazi identitaire. Vous êtes PAYE par les sionistes pour GLORIFIER les égoûts du WTC et vous savez TRES BIEN que les égoûtiers font un INSIDE JOB au profit de ces ORDURES du Mossad et de la CIA ! Honteux !
Le fêlé de Tourcoing.
@ Marsupilami & Reneve
Le système d’égouts de cette bonne ville de Dijon est des plus intéressant…
On y retrouve, sous le centre ville, des restants des fosses du Castrum, des restants des douves du bastion de Guise et des parties XIX°.
Il constitue une sorte de racommodage génial avec une sorte de périphérique (les parties transformées à partir des parties voûtes du bastion de Guise qui suivent le circuit des remparts, passent rue Berlier et devant l’ex-Hôpital Général) de grandes lignes droites (fin XIX°) construites dans le style parisien avec plaques émaillées identiques aux voies en surface (sous le Bd Voltaire notamment) et… partie la plus poétique, le cours souterrain du Suzon..
A noter que l’entrée des égouts dijonnais se trouvaient jusqu’aux années cinquante, exactement sous le Sherman-monument à la 1° Armée et que, sous la rue Général-Fauconnet, le Suzon fut longtemps à l’air libre au niveau du parking central qui sépare les deux sens de circulation.
A voir aussi : le complexe réservoir installée dans la partie haute du jardin Darcy, conçue par l’ingénieur du même nom et un autre sous la place de la République dont le joli édicule en briques (j’espère qu’il existe encore) servait d’entrée pour le matériel..
Je fus dans mon adolescence un promeneur passionné de ces lieux..
GB
Merci pour les Dijonnais, Gazi !
J’ai bien connu dans mon enfance le Suzon à l’air libre rue Général Fauconnet; mes grands-parents habitaient à un jet de pierre rue Sambin.
A nous trois avec Marsupilami, on devrait faire un lobby des Dijonnais sur Disons ! Promotion de la moutarde et surtout du pain d’épices et de la crème de cassis, etc., des nartics sur Dijon, ses hommes et ses monuments. Combien de temps fus-tu dijonnais ?
Et le jambon persillé, alors ?
Le jambon persillé ?
La médaille d’or du jambon persillé, distinction jalousée échût longtemps au charcutier de l’Avenue Eiffel, presque en face de l’église Ste Chantal.
Distinction méritée.. sa préparation était parfaitement équilibrée car le sel, comme on dit là-bas « point trop n’en faut » et ça vous tue toute préparation carnée cuite..
Who’s the winner, now ?
GB
C’est Mitanchey qui est toujours le meilleur en jambon persillé. En plus il est juste à côté de la médiathèque du Port du Canal : un deux en un idéal !
waow !
Le charme de l’immuabilité ! En ces temps où tout se restructure, fusionne où disparaît !
Léon,
Bravo, voilà un Occitan digne d’être Dijonnais d’honneur!
Gazi,
J’ignore qui maintenant tient le haut du pavé dans cette délicate alchimie. Le problème est sans doute de nos jours de trouver du bon jambon, condition sine qua non.
Salut Gazi
Tu as toi aussi quitté Cloaquovhoax et trouvé une meilleure adresse. Content de te retrouver, toi et ton immense culture qui ne se la pète pas, même si je ne serai jamais aussi orthodoxement marxiste que toi. Sur le Suzon un petit lien instructif. Les travaux préparatoires à l’installation du futur tram, qui avaiant entre autre pour but de re-domestiquer le Suzon, ont enboucanné mon été dernier. C’est pas la Garonne ni la Loire, mais il a été bien maté quand même, le pauvre ruisseau.
Cloaquovhoax ?
Y a d’ça !
Du coup, je suis allé y faire un tour.. Proprement insupportable et fatigant !
Ca tonitrue dans tous les sens.. Ici, c’est plus cosy !
Marsupilami,
Merci pour le lien sur le Suzon, très instructif. Autrefois on disait « Dijon périra par le Suzon », sans doute car il servait d’égout aux bouchers, tanneurs et autres chaircuitiers. C’est probablement pourquoi il a été enterré aussi vite que possible…
Il faut dire pour les infortunés allochtones que le Suzon est un torrent, tout à fait à sec pendant les mois sans pluie d’hiver et surtout d’été. Il n’est donc pas toujours aussi riant et chantant qu’on l’apprécie d’une rivière de ville sérieuse et organisée. C’est sûrement le caractère fantasque du Suzon qui a déteint sur celui des Dijonnais, grands râleurs, rétifs et révoltés face aux divers pouvoirs.
Z’avez qu’à voir des olibrius comme Marsu, Gazi ou moi pour vous faire une idée des Dijonnais.
Oui, je sais, ça fait peur.
« Dijon périra par le Suzon »
La légende attribue ces paroles à Nostradamus.. Non content de prédire la bombe atomique et l’assassinat de Jean Paul 1), il s’était intéressé à Dijon.. Preuve s’il en est de l’intérêt universel de cette cité !
Dijonnais ? On le reste à vie !
J’y ai habité plus de vingt ans !
Ville calme et agréable… et qui gagne à être connue !
La dernière fois que j’y suis allé, un pincement : le magasin de produits exotiques de la Place Grangier n’existait plus !
Exit son patron caractériel ! Je me rappelle d’un jour où il était arrivé en retard, il y avait un début de queue devant la boutique.. Une cliente lui a fait remarquer et il lui y a répondu :
« A votre avis, Madame, pourquoi pensez-vous que je sois à mon compte si c’est pas pour ouvrir quand je veux ! »
C’est là que j’avais mangé mes premiers soudjouks turcs… Il vendait aussi des sardines à l’huile en boite MILLESIMEES, qu’il retournait régulièrement pour que le poisson soit quasiment confit.. Un original.. d’un caractère insupportable..
J’ai grandit dans le quartier du Port du Canal, à l’époque des tas de sable, de la structure gonflable où passaient réguièrement les choeurs de l’Armée Rouge, du ferrailleur Lescure et de sa grue à vapeur.. Je me suis fait mon premier argent de poche en lui revendant au kilog du cuivre provenant de câbles que je récupérais et que je faisais brûler dans un brasero pour éliminer la gaine..
Le pont Eiffel se levait encore et le Pêre Weill continuait de faire fortune avec son bric-à-brac…
Le vendeur du Pêre Weill faisait de la philosophie en tnitruant les jours de marché.. Je me souviens de sa dernière trouvaille :
« Les ministres, si y font par leur boulot, c’est qui courent pas d’risques.. Faudrait les fusiller quand y tiennent pas leurs promesses, y’ aurait plus de résultats !
Le chômage augmente : fusillé l’ministre du travail ! Les prix montent ? Fusillé l’ministre des Finances ! » Les gens passaient en s’marrant..
J’me souviens aussi d’Zizi, le clochard pittoresque et son vélo à remorque et d’un jour où il avait apostrophé un colonel en grande tenue sortant d’la Préfecture : « Alors caporal, bientôt la quille ? »
Et de l’Ecossais aussi..
Ville très tolérante envers tous ses allumés.. pas étonnat qu’elle ait réélu régulièrement le Chanoine Kir !
Gazi,
Eh oui, chez Chenevoy, place Grangier, a disparu hélas !
Bien sûr, le père Weil, brocanteur de génie qui avait fait fortune mais restait avec une smala invraisemblable de fils, filles et leurs (plus ou moins) époux tous plus folkloriques les uns que les autres…
Tu as sûrement connu Fernand le casseur d’assiettes sur le marché à l’ancienne place Grangier, je parie !
Nostradamus ? Je suis certain qu’il a écrit plein de choses très justes sur Dijon; il suffit de les décrypter…
Excusez-nous, Messieurs-dames, juste quelques madeleines à tremper dans le marc de Bourgogne.
On a dû se croiser chez Chenevoy. En fait ce mec était hyper-doué pour trouver les bons épices, même si c’était pas donné. Et au fond il était super-sympa quand on le connaissait bien, ce qui était mon cas. A présent il a été remplacé par une médiocre boulangerie. C’est toujours moins pire que par une banque ou une compagnie d’assurances…
On vous dérange pas , non ? 😐
Maaaaaaiiiis non Léon, pas du tout, on discute comme ça de choses intéressantes en regrettant avec vigueur de ne pas pouvoir les faire partager aux malheureux qui ne connaissent pas la Bourgogne. 😆
La Bourgogne c’est comme le Poitou quand il pleut ,mais en moins bien 8)
Pfff tu ne dis pas ça quand tu as un verre de sirop vignolat bourguignon dans la main, eh !
Même pas la reconnaissance du ventre, çui-là. Le respect s’perd.
Sache, bipède assoiffé, qu’il ne pleut jamais en Bourgogne: il tombe parfois un peu d’eau du ciel pour faire gonfler les grains de raisin et de cassis, tout au plus.
Sinon il y règne un climat aussi charmant que les indigènes: calme, serein, propice à la contemplation des flacons et à la méditation sur leur contenu, la façon idoine de le servir et l’art subtil de le déguster.
Toutes choses que le Poitevin usuel, aussi rusé soit-il, ne peut accomplir qu’avec des breuvages d’importation.
Ah.
Je te concède que vous cultivez ce que vous appelez de la vigne pour en tirer ce que vous appelez du vin, qui accompagne avec une certaine opportunité des plats de poisson ou quelques viandes apprêtées légèrement. Tout du moins un peu mieux que du coca ou du café. Certes.
Mais rien qui puisse faire sortir un Bourguignon de son sacerdoce vignolat aborigène ni de son quant-à-soi œnophilique.
🙄 8) 8) 😆
Y’a de ces métiers tout de m^^eme…. Sinon, c’est un bon article du genre que j’aime et je pense que la rubrique « métiers » est à promouvoir….A quand un billet de Zahia 😆 ?…
Rigole pas Ranta, tu viens de me donner une idée. Je ne sais pas si j’arriverai à la mener au bout…
Au bout… Sur ce sujet ? Hem… 😀
Merci pour l’article Yohan.
Tous ces métiers nécessaires et à priori assez peu valorisants ont aussi leur noblesse et leur histoire.
Bravo Yohan ça c’en est du Nartic
Bravo Yohan !
Ma femme a entre autres spécialités la surveillance des entreprises d’eau et assainissement et je peux te dire que ce n’est pas simple. Aujourd’hui fort heureusement ces travailleurs sont trés protégés et trés surveillés. Mais cela date de moins de trente ans. Je vous laisse imaginer ce qu’il en était pour les anciens…
Un oubli, mais ici ce n’est pas grave
Sur le sujet de Yohan un excellent bouquin de d’Alain Corbin
ici une fiche « résumé » , pas de honte c’est toujours bon à prendre…
Très intéressant…