Elle glissait ,chantonnant dans les couloirs pour s’annoncer comme pour des chevaux craintifs au box que l’on prévient de la voix . Je guettais son passage la porte de la chambre entrouverte , je me tordais le cou pour l’entrevoir, la sonde me brûlait les entrailles , le drain tel un cordon ombilical me clouait à partir du ventre sur le lit , la perf et les électrodes « ces mouchardes » finissaient ce corset de « vierge de Nuremberg. Rien de mes émois de mes tremblements de mes reptations vers le bassin n’échappaient aux moniteurs clignotant et murmurant des ding bzing qui, je le savais, me balançaient à l’infirmière veillant tasse de thé en main sur l’étage .
« Et je viendrai vous voir : « Monsieur Non » .
« Trois jours ! » elle avait dit
Dés le début j’avais résisté fait preuve de mauvaise volonté et elle, impavide, m’avait contraint, rasage ,sonde …Pied à pied j’avais cédé jusqu’à l’ultime humiliation , grondante et ne manifestant aucune joie d’avoir vaincu un vieux mâle blanc . Elle m’avait souri et admonesté « Pff… tête de mule, vous m’avez fait perde du temps » , piteux et vaincu ,tête basse j’avais confessé ma terreur de finir comme un légume .Ne dépensez pas votre énergie contre nous ; gardez la contre « lui » disait elle .Lui, l’ennemi invisible que nul n’osait nommer . Fugacement, au moment du ménage j’entrevoyais la dame de la chambre en face , si belle , qui, ayant sentit mon regards avait instinctivement porté la main sur un attrait désormais absent , j’avais esquissé un faible sourire non rendu .J’avais partagé la chambre avec un déjà vaincu qui n’émettait plus aucun son muré dans son silence terrifiant refusant les pauvres gestes de tendresse d’une épouse, perdue, dépassée, et déjà dans l’après. Puis est venue l’attente , la veille ce guet nuit et jour « les résultats »
Maligne ?
Pas maligne ?
Parti ?
Revenu ?
En recul ? ou progression ? Et ces mots prononcés par de doctes enfoirés ne donnant pas d’informations intelligibles au profane .
Transparents !!!
Ils m’auscultent comme un anonyme, un bout de viande , mais elles nous vengent ! Elles, la vraie colonne vertébrale du service .Ostensiblement , pour que nous n’en perdions pas une miette , elles racontent les turpitudes les mesquineries et les défaites intimes et personnelles de ces « sachants » .
Yep ! l’œil lumineux de ma fée Piquouze tourné vers moi quand le froid chirurgien dénie les douleurs que j’évoque .
Cet œil moiré me disant :hein ? qu’il est aussi con que je le disais à Annie hier dans le couloir.
Cette dérision envers l’icône du service qui joue a Dieu et ne me manifeste ni empathie « c’est son droit »…. ni respect « qu’il crève ! » .
Dans ces services il n’y a pas d’au revoir . Ce mot impliquerait trop de désillusions .Et puis elles sont trop occupées, le travail et leur vie qu’on espère lumineuse à la hauteur de ce qu’elles donnent, souriantes ou lasses , fatiguées parfois exaspérées mais jamais leurs gestes n’oublient sûreté aisance et souvent douceur .
Nos hôpitaux sont plein de fées Piquouze qui voient chaque jour de vieux mâles les saluer se redressant du mieux qu’ils peuvent pour juste un peu être à leur hauteur !
Asinus ne variatur
Lectures :11423
Comment dire son admiration sans être inconvenant et déplacé???
Merci Asinus pour ce témoignage qui nous donne l’heure et le cap.
Yep, Asinus, Yep.
Vous êtes une belle personne avec une rare grandeur d’âme et des mots magiques.
Hello amigo
« elles la vraie colonne vertébrale du service »
Comme les sous-off le sont dans l’armée
Comme tu l’as été.
Bonsoir Asinus, en plus de la compétence des infirmières, j’évoquerai la gentillesse de ces jeunes hommes infirmiers, de cette radiologue venue sans doute d’un pays de l’Est qui a trouvé la formule toute simple, « Comment ça va? » pour ramener les malades à leur vécu au quotidien et les faire sortir de l’état de stupéfaction où ils sont plongés, de ces jeunes femmes chirurgiennes qui répondent aux questions, sont beaucoup plus dans la relation que leurs confrères.
Tu voulais dire
Bonsoir à tous
Sandro Serri
Ranta et Dora…..
Un amical Salut !
On ne peut que se réjouir de voir, en ce jardin chaleureux et convivial ,se rassembler auprès d’ Asinus des gens que des liens étroits quoique disparates rassemblent dans une communion de sincérité.
Il ne m’appartient pas d’en jouer le propriétaire seulement d’en chasser les intrus et les pitres
.
Heu …
Bonjour Buster….
Bon,
Moi aujourd’hui je me connecte du CHU où je suis depuis 48 h et sur le point de me faire enlever une vésicule biliaire à laquelle je tenais énormément
Une connection de m… qui fait que je serai bref :
Asinus magnus est
Bonsoir Snoopy….
Bonsoir Asinus et bonsoir à tous….
yep a toutes et tous merci, comme d’hab les costumes et les décors sont de Donald Cald….. heu Furtif , @Snoopy salut et fraternité !
Bonsoir Asinus….
Comme je n’étais pas disponible , je n’ai pas ouvert la grille ce matin….
Dans l’impossibilité de commenter sur Maisdisons un « correspondant » s’est rabattu sur AVOX…..
….
« Soldat Cova, repos ».
Vous pouvez fumer.
yep , Sandro les instants se prêtant a l’introspection ce faisant plus nombreux entre deux reveries médicamenteuse , vous me pardonnerez cette digressions sur votre amicale interjection , SOLDAT !!!
je crois que je n’ai jamais été aussi conscient de ce que j’étais ,de l’image que je projetais avec un sentiment aboutis de mes facultés de mon utilité et de la complémentarité entre mes capacités physiques et mon potentiel cognitif
que durant la période ou l’on m’a définis comme soldat .Non pas que j’étais plus heureux ça n’a rien a voir , c’est cette sensation d’être a sa place qu’aucune argutie justificatrice n’était nécessaire , non pas que je n’ai pas eu peur ou envie de voir la fin de l’aventure juste cette prescience que j’ETAIS !! debout face au soleil j’existais différent relevant d’un code et de norme différente l’existence liée a un sentiment d’appartenance , a l’heure ou les comptes se solde , dans la battée de la vie ne reste que les paillettes ayant rendu la traversée supportable ! beaucoup ricanerons peut être juste d’incompréhension mais moi le péquenot bac -5 j’ai aimé être soldat j’ai aimé le rituel et les codes
j’ai aimé être : au service !
Comptez-vous, soldats –
soldats depuis longtemps comptés ! déclama le Duc.
Votre fardeau est fait de dollars et de souffrance.
Nos colliers d’argent brillent sur vos âmes.
Comptez-vous, soldats – soldats depuis longtemps comptés.
A chacun son dû de temps, sans illusion.
Et passe le mirage de la fortune, avec nous,
lorsque s’achève notre temps sur un dernier rictus.
Comptez-vous soldats – soldats depuis longtemps comptés.
asinus: ne varietur
Bonsoir Asinus
Bonsoir à tous .
.
Le Duc ????
Atréides ou de Nemours ????
J’ai beau regarder ma souris ….il me faut bien de l’imagination pour trouver le Nord au bout de sa »queue »
@ Asinus,
Oui, je vois bien.
Les English ont une belle formule:
» not everything that counts is countable ».
Ca rend moins bien en français, mais ça donne quelque chose comme « tout ce qui compte vraiment n’est pas mesurable », ou encore:
« on ne peut pas compter tout ce qui compte ».
Yep, quand on est en rang, il faut toujours un homme de base, vous savez bien.
Un repère. Une borne.
Le problème, c’est quand on a plus de bornes, ou qu’on a perdu celui/celle qui vous servait de borne.
Bon, j’arrête aussitôt ma philosophie de comptoir, car chez Furtif, il n’y a rien à boire….
Là les gars, côté philo, c’est quand même une autre pointure que Taverne ou Dugué, et avec 10 fois moins de mots…
En plus j’ai compris 😀 …
Mais comme Sandro, ça me donne envie d’aller boire un coup ( en douce, car ce con de chirurgien me l’a interdit … )
@Snoop
Te fais pas de bile: la perte de ta vésicule te seras rendue au centuple ici ou ailleurs…par une caisse de Nuit sans Georges ou de Castagne ma trachée….par exemple.
Une vésicule, dix de retrouvées.. c’est l’idée générale. Enfin, j’crois…
Sur le « repos, vous pouvez fumer », on voit bien en quoi l’armée porte une lourde responsabilité dans l’éclosion du crabe dans les bronchioles de ceux qui sont nés dans les années 60 ( un peu avant ou un peu après).
Le fameux « Vous pouvez fumer » était alors un symbole de l’état normal, du repos, de la vraie vie.
Un peu comme on dirait : « vous pouvez vous reprendre une activité normale, c’est à dire fumer… »
Pour ma part, ayant fait l’armée tard, je fumais déjà en entrant dans le monde kaki.
Mais combien d ‘autres y ont laissé leur vie , au gré des « Gauloises troupes », qui ont justement fait qu’ils ont de moins en moins pu faire des gauloiseries, puis ont carrément du rendre leur certificat de naissance….
La vie est évidement une pute, mais parfois, en plus, elle est étrange.
En Mai 68 , une époque où je ne buvais ni ne fumais , les petites bourgeoises , dont une très proche , se mirent à découcher d’une manière quasi institutionnelle…
C’était le nouvel âge.
Quelques semaines plus tard j’entrai dans le monde du salariat. J’y perdis beaucoup de mon aura. En revanche elle m’avait appris à fumer en échange de quelques apprentissages que je lui avais gracieusement offerts.
On a les générosité qu’on peut.
Quelques mois plus tard on prétendit m’enseigner les vertus supérieures de la Vodka polonaise…
La première méritait qu’on lui accorde un intérêt la seconde était une grossière erreur…..
.
Ahhh les femmes …..Mon foie me fait payer, encore aujourd’hui, les innocents penchants de ma jeunesse…..
….
Par ailleurs
Saviez vous que , outre la variole, la varicelle connaissait un regain de succès ces derniers temps, particulièrement dans le Sud Ouest????
Saviez vous que d’avoir eu la Varicelle vous protégeait de l’avoir encore mais pas d’être victime d’un sien cousin qui joue à vous faire comme si vous aviez mal tout en ayant rien mais ça fait tout pareil………
.
Ahhh la famille!
Je vous trouve tous un peu tristounets …
J’espérais en parlant vésicule que vous exploiteriez toute la richesse possible de la rime …
Je sors demain. Une semaine sans un verre de vin rouge
Ma dernière bouteille de Beychevelle 2005 est condamnée :-))
@Snoopy
J’espère que tu as pu repérer une infirmière prête à entendre ( au moins d’une oreille) tes histoires de gens qui avancent et qui reculent sous la canicule.
N’étant pas proctologue, je ne peux que te dire cette contrepèterie africaine:
« l’Afrique est bonne hôtesse ».
PS: connais le Bécherelle ( voire le Gaffiot), mais pas le Beychevelle.
Encore un vin de l’Ouest, sans doute. Pffuuuu. Un vin de chinois, quoi.
Nan, hors les Bourgogne, point de Salut. Epicétou.
Faites pas attention, Asinus. Ce sont paroles d’hommes saouls ( les pires étant ceux qui sont à jeun…)
Pour Beychevelle on prend le bac à Blaye …C’est en face.
À Lamarque tu prends à droite vers le Nord et …
Beychevelle est un deuxième ou troisième grand cru classé de Saint-Julien qui fut il y a quelques siècles propriété d’un grand amiral de France d’où son nom » baisse voile » en vieux françois qui vient du fait que passant devant la propriété les mariniers de la Gironde abaissaient la voile en signe de respect.
C’est surtout pour moi une histoire de famille. Lorsque mon père reçut sa première décoration des mains de Charles de Gaulle en 1945, il était côte à côte avec un jeune officier de marine de la France Libre nommé Aymar-Achille Fould héritier des lieux. Il s’en suivit une longue amitié et jusqu’à la mort de Fould mon père reçut tous les ans une caisse du nectar.
C’est donc devenu le vin des fêtes de famille. J’en achète depuis plus de 30 ans et mon fils, encore plus amateur que moi perpétue déjà la tradition.
Bon, bon.
Si c’est une affaire personnelle, familiale et ancestrale, je veux bien faire une exception.
Mais bon, hors le Vosnes Romanée, y’ a rien…
Revenons à vous, Asinus (car après tout, nous sommes sous votre article).
Avec Snoopy, nous faisons semblant de parler avec légèreté de choses graves ( ou avec gravité de choses légères, je ne sais plus).
Alors, allons-y.
S’il vous fallait rendre votre copie demain (ce qu’à Dieu ne plaise), et aussi parce qu’on vous connait pas mal et peu à la fois, qu’est ce que vous emmèneriez avec vous sur l’ile déserte, comme musique et comme livre?
PS: Vous n’êtes pas obligé de répondre, bien entendu.
Bonne soirée.
Hey, Asinus.
Un truc pour vous. Enfin, je crois.
https://www.youtube.com/watch?v=Y7ONTHp9-jc
yep , vous faites bien de faire intercéder ce vieux Cash en votre faveur , depuis votre question du 16 juin je m’ interroge et découvre que mes » gouts » sont un patchworks de E Harris de Marin Marais bashung farantouri Springsteen , steinbeck
kipling , miller ,rambaud , Herbert , Heinlein , Maupassant f’murr , bref je ne sais pas retrancher pour aimer plus , je suis un être trop frustre pour peser l’empathie , le plaisir, le gout au trébuchet du plus et moins et puis et puis il n ‘y a peut être pas que la musique et la lecture il y a des objets dont la vue ou le contact nous rassure , au risque de conforter les esprits forts de passage et affectant a mon égard une supériorité dont je le sais le réel et la confrontation physique leur démontrerait l’inanité je crois que j’emmènerai Carlota qui est a mon sens une symbiose de l’esthétique de la sapience .
hé hé j’ai bien vu votre limitation à livre et musique cela permet de circonscrire notre mutuel respect et appréciation virtuelle, las le vieux gaulois sent bien que ces normes culturelles le confinent aux marges .Bref mon cher il en est
de l’âne comme du reste à lui aussi s’applique l’adage » tout homme est une guerre civile », le CHOIX lui est torture …..
ne varietur
Bonjour Asinus,
Le « b’jour! » dans les BD de F’murr,ça m’obligeait à écraser un fou rire chaque fois que nous croisions quelqu’un en montagne et qu’on se disait bonjour. C’est comme dans le film-documentaire « Les Terriens » d’Ariane Doublet sorti l’année de l’éclipse, où un paysan – l’oncle de la cinéaste – regardant à distance un homme en jogging blanc passer en bas du champ dit « Les Parisiens, faut que ça coure ». Je pense que vous aimeriez ce film.
Bonsoir Asinus,
Suis très ému de votre réponse.
Parce qu’elle cite des gens que je ne connais pas . Comme quoi, culture, inculture, aspect culte de l’inculte…
Tout cela est vain et se mélange, ceux qui savent et ceux qui croient savoir, ceux qui font profession de parler sur le savoir.
Je ne sais ce qu’en pensent les autres, mais vous écrivez de mieux en mieux, Asinus. Au plus près du vrai savoir, de ce qui compte quand il faut rendre les clefs de l’appart à l’agence .
Au plan littéraire ( je ne vais pas la jouer comme ce vieux belge Bac moins 12 sur Avox qui se croyait fin, c’est pas toi Tall),mais je vous invite à chercher quelque part (plutôt que de ré- inventer l’eau tiède)deux articles que j’ai du écrire il y a 10 ans (où vous savez) sur John Fante ( « mon chien stupide » m’a marqué)et sur Richard Brautigan, qui, je crois, vous ressemble pas mal. « La pêche à la truite en Amérique » devrait vous parler directement, autant que le Boss dans « no surrender ».
Musicalement, puisque nous apprécions tous les deux l’homme en noir, un dernier cadeau .
C’est une version colorisée de » Ain’t no grave » ( can hold my body down), c’est à dire « aucune tombe ne pourra retenir mon corps ».
Version fulgurante de ce petit chef d’œuvre. Après sa mort, des fans ont lancé un concours de dessins sur le Cash, colorisant ses chansons et ses clips, en accéléré ( plus de 200 dessins dans ce seul clip de 3 mn).
Ca donne ça , et aucun honnête homme ne peut l’oublier.
https://www.youtube.com/watch?v=oKRB9Dwoumo
Donc pas vous non plus. Je vous fais l’accolade, Monsieur Asinus.
Ce que moi j’en pense c’est que je ne suis pas surpris.
Je m’attendais à ce genre de réponse, pour autant qu’il veuille bien répondre.
De mémoire je vais citer Léon sur le premier article d’Asinus sur Disons. En substance Léon a dit « je suis particulièrement fier d’être parvenu à permettre d’Asinus de publier, c’est sans doute l’une des plus grandes réussites de Disons ».
Léon et Furtif savaient qu’Asinus avait beaucoup à dire et qu’il lui suffisait de trouver un espace pour le faire.
Yep, soldat Cova
Un truc pour vous. Enfin, je crois.
https://www.youtube.com/watch?v=v2FebJntBIA
Et puis il y a celle-ci, aussi.
https://www.youtube.com/watch?v=d9kxhD5Loc4
Epicétou.
Bon allez, je lance ma dernière cartouche, une bouteille à l’amer.( ici, ce qu’il y a de bien, c’est que c’est pas comme sur le périph., on n’est pas dérangé par le trafic. On a l’impression de se parler à soi-même….Enfin bon..).
En fait, c’est pour Cova, une fois qu’Antoinette est passée et qu’elle a envoyé ce qu’il faut.
C’est un truc que j’ai hésité à citer encore, parce que c’est une « borne » pour les bashungiens.
Une sorte de Nationale 7 ou de route 66.
Cette ode apaisée à « l’après. »
Ce soir de septembre 2015 à Angers, dont cette captation est issue. Je me souviens. Cette putain de clope qu’on lui tend et qu’il prend tout de suite après le rideau. Cette solitude dans sa loge.
Il lui restait encore 13 ans d’essence dans le réservoir bleu pétrole. Mais comment le savoir? Il ne le savait pas.
Ce titre, il l’a « lâché » comme s’il devait partir le lendemain. Je ne peux pas revoir ça sans être tenté de dire des conneries, le genre qu’on regrette après.
Donc, restons sobre: ça s’appelle « apiculteur » et c’est pour Asinus.
Et puis voilà tout.
https://www.youtube.com/watch?v=yeYvShrU1uI
Sandro
« Ce soir de septembre 1995 », pardon.
Les matheux auront rectifié d’eux-mêmes.
D’heure en heure
L’apiculteur se meurt
Trouve l’interrupteur
Une oasis
Aux allées bordées d’épagneuls
Que la splendeur n’effraie plus
yep !
@ Asinus,
C’est un truc auquel j’ai pensé cette nuit bien tard pour vous ( décalage horaire actuel oblige).
Ce mec, je devine que vous êtes comme moi, il ne vous plaisait pas trop. Ses excès, ses insuffisances , son flirt incessant avec la bouffonnerie, souvent pallié par de bons paroliers ou producteurs.
Et puis tout de même (« et en même temps », comme dirait le gamin qui nous tient lieu de chef), tous les 3/4 ans, une fulgurance dramatiquement simple qui parle à tout le monde, comme « j’la croise tous les matins » ou « seul ».
Et donc, puisque je n’ai pas votre adresse mail, je me demandais, d’homme à homme, à cent mille lieues des Momo, des piscines-burkini , de Brahms , des Steiner, etc, si l’Asinus d’aujourd’hui, avec ce que l’on sait , n’accueillerai pas d’une oreille complaisante ce morceau tout simple….
https://www.youtube.com/watch?v=CobeBZNlR8E
« J’sais pas, pas, » comme disait l’autre ( vous savez qui).
Bien à vous.
Sandro il va bien falloir te résoudre , puisque tu tiens à conserver l’accès aux commentaires sous l’Article d’Asinus, à cesser de baver sur ceux qui te fournissent cet accès en s’abstenant de se conduire comme toi.
….
Tes goûts n’ont rien d’exceptionnel qui t’autorise à médire sans arrêt et sans motif de ceux des autres ……
…
Nous savons ce que notre fréquentation et notre proximité te coûtent et te hérissent mais il va bien falloir que tu t’y fasses.
Avec toute ta culture et toute ta finesse( celles que nous n’avons pas ) tu dois pouvoir y arriver.