Mise à jour 12 fevrier 2016 :
L’Institut des cultures d’Islam (ICI) perd la tête. En désaccord avec la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, Jamel Oubechou, le président de l’établissement culturel et cultuel de la rue Stephenson (XVIIIe) et Elsa Jacquemin, la directrice générale, ont démissionné ce vendredi ensemble.
La raison de ce double départ ? La décision annoncée voici quelques mois par la maire de renoncer à la construction, pourtant votée par le Conseil de Paris, du second bâtiment de l’ICI, qui devait voir le jour rue Myrha.
Voir ici, les raisons-bidon que donne Anne Hidalgo. C’est à pleurer …
Personnellement je trouve que c’est une grande victoire de la laïcité, ( et elles ne sont pas si nombreuses !) et qui confirme mon propre point de vue, que j’ai eu l’occasion de développer dans l’article ci-dessous.
Mise à jour, le 24 décembre 2015.
Un contribuable parisien a attaqué la décision de la mairie de Paris concernant l’ICI et a obtenu gain de cause…. Les détails ici.
Si nous republions cet article aujourd’hui ( très légèrement modifié) , c’est qu’il y a du nouveau à propos de cet ICI :
- Les travaux de démolitions préparatoires à la construction ont commencé.
- Mais le montage financier qui est prévu pour contourner la loi de 1905 bat déjà sérieusement de l’aile.
Au terme de cet accord, les associations cultuelles musulmanes qui devaient payer à la mairie de Paris 7 millions d’euros pour devenir propriétaires des espaces de prières, devaient verser le premier million avant la fin de l’année 2011. Or, à 15 jours de l’échéance il apparaît qu’elles ne l’ont pas. ( On n’arrive pas à savoir exactement si le prix total des mosquées est finalement de 6 ou 7 millions d’euros).
Elles compteraient soi-disant sur des banques pour leur avancer la somme.
On verra bien, mais si, comme cela est possible, sinon probable compte tenu du contexte financier actuel très défavorable, ce prêt n’est pas obtenu, la Mairie de Paris va se trouver à financer la construction d’une mosquée payée par le contribuable, ce qui met tout le projet dans l’illégalité au regard de la loi de 1905.
Si le prêt bancaire est effectivement obtenu ce sera, à n’en plus douter, uniquement parce que, au terme de cet accord, il est prévu que la ville de Paris en sera caution. Et comme il apparaît désormais assez probable que cette caution sera mise en oeuvre, cela reviendra, à nouveau à faire payer cette mosquée par le contribuable….
Il reste la solution que les Wahhabites saoudiens s’en mêlent et décident de financer le projet, comme ils le font partout où ils le peuvent; mais avec les conséquences et les contreparties que l’on imagine… Alors, l’objectif affiché par Daniel Vaillant de promouvoir à travers cet ICI un « islam modéré et tolérant », verra en réalité l’introduction de celui qui vient de décapiter à coup de sabre une femme accusée de sorcellerie en Arabie Saoudite…
Ici une vidéo de l’association des contribuables qui s’est constituée un peu autour de RL et qui a interpellé le Maire de Paris sur la question. Sans d’ailleurs avoir obtenu la moindre réponse sérieuse.
A suivre donc….
L’article d’origine, qui date de 20/XII/2011
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et Daniel Vaillant, maire du XVIIIe ont fortement poussé à la construction d’un Institut des cultures de l’islam dans le quartier de la Goutte d’or. Le principe en a été adopté en 2010 et en décembre un vote du Conseil de Paris a décidé le commencement des travaux pour 2012. ( Précisons tout de même que depuis 2006, installé dans une ancienne école maternelle de la rue Léon, une préfiguration sous le nom d’ Institut des cultures musulmanes existe déjà, mais ne comportant aucun espace de prières.)
Même en étant ouvert, tolérant, accueillant, tout ce que vous voudrez, on est légitimement fondé à émettre de sérieuses réserves, pour ne pas dire plus, au regard du droit comme des principes, sur les circonstances qui entourent cette décision qui semble très dérogatoire aux principes de la loi de séparation de l’église et de l’Etat de 1905.
Examinons le “ pourquoi ”, d’abord : qu’est ce qui justifie cette décision ?
On ne va pas faire état de ce qui ressemble à un caprice du maire de Paris qui, en raison des ses origines tunisiennes souhaitait un outil de « dialogue interculturel ». On fera juste remarquer qu’il existe déjà un magnifique “ Institut du monde arabe ” à Paris, mais on me chipotera sans doute que “ arabe ” et “ musulman ” ce n’est pas la même chose. Admettons…
Non, le véritable argument avancé, notamment par Daniel Vaillant, est le manque de lieux de cultes qui soi-disant “ obligent les musulmans à prier dans la rue ”. Faisons rapidement un sort à cet argument fallacieux : il ne manque pas de place dans la plupart des lieux de prières musulmans sauf en de très rares endroits, et encore… A Paris seule la rue Myrha et les rues adjacentes sont concernées. Mais que l’on m’explique pourquoi la solution de plusieurs services, proposée par Mohammed Messaoui, président du CFCM et pratiquée par les évangélistes qui se sont aussi trouvés confrontés au problème de manque de place, a été refusée par ces musulmans ? Et comment expliquer la présence, lors de la prière, de musulmans venus de banlieue, parfois d’assez loin ?
Alors, venons-en au fond : pourquoi donc la collectivité publique devrait-elle fournir aux musulmans des “ lieux de culte décents ” au prétexte de les aligner sur les moyens dont disposent les chrétiens et particulièrement les catholiques ? Les premiers chrétiens priaient dans des catacombes, des cimetières, chez des particuliers qui avaient de grandes maisons, ou chez eux tout simplement. C’était un “ christianisme des caves ” et il a fallu des siècles pour bâtir ce patrimoine immobilier d’églises, de temples et de chapelles. Au nom de quoi l’islam qui débarque depuis si peu de temps en France devrait-il avoir nécessairement des beaux et grands lieux de culte comme les chrétiens qui ont un millénaire d’Histoire derrière eux ? Est-ce vraiment une raison suffisante de remettre en question une loi importante de la République ?
Voyons maintenant le “ comment ? ”
Revenons un peu sur cette loi de 1905 .
Art2 : “ La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ”. C’est clair, simple et limpide. Sauf que…
Sauf que la République prend généralement à sa charge l’entretien des bâtiments destinés au culte construits avant 1905. (C’est le cas pour les 87 cathédrales et en principe pour tous les autres lieux de culte, mais les communes peuvent en attribuer l’usage et l’entretien à des associations cultuelles).
Et sauf que…
Sauf que si le principe de laïcité consiste à séparer le temporel du religieux et impose une neutralité de la République en matière religieuse, elle comporte un autre volet : “ La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes ”. C’est évidemment là que des interprétations différentes sont possibles. Soit cet article 1e de la loi consiste seulement à ne mettre aucun obstacle matériel, légal ou réglementaire à la pratique religieuse autre que les nécessités de l’ordre public, soit cette obligation suppose que l’Etat doive aller plus loin, dépasser une liberté qui ne serait que formelle et la rendre réelle en fournissant ou facilitant l’acquisition des moyens matériels qui permettent l’exercice de ce culte et, notamment, des lieux de prière adaptés.
A l’évidence, c’est ici la deuxième orientation qui a été choisie. En effet le projet se présente ainsi :
Comme il n’a pas été possible de trouver dans ce quartier un emplacement unique assez grand pour le projet culturel et cultuel, il sera construit en deux bâtiments, l’un rue Stephenson pour remplacer la mosquée de la rue Myrha, l’autre à la place de la mosquée Polonceau actuelle, située à quelques centaines de mètres de l’autre. Le projet, sur le plan architectural présente d’ailleurs l’originalité que les deux bâtiments se répondent et adoptent un code visuel identique.
A gauche le projet Polonceau, à droite le projet Stephenson.
Ah, se dit-on, l’un sera le centre culturel, l’autre le centre “ cultuel ” (= la mosquée) !
Nenni, chacun des deux bâtiments comportera une partie “ culturelle ” et une salle de prières. Là se situe la magouille destinée à financer un lieu de culte.
En effet le projet est établi ainsi : l’ensemble coûtera 28 millions d’euros dont soi-disant 22 pour la culture et seulement 6 pour le culte. Si l’on avait décidé d’affecter un bâtiment au culte et l’autre à la culture on aurait tout de suite vu le déséquilibre et pu vérifier que la somme destinée au culte est beaucoup plus importante qu’annoncée. Mais là, en n’affectant pas chaque bâtiment à une destination unique, personne ne pourra vérifier une fois qu’ils auront été construits et aménagés, que ce qui est destiné au culte coûte réellement cinq fois moins que ce qui est destiné à la culture. Ni vu ni connu je t’embrouille….
D’ailleurs les surfaces prévues sont les suivantes 2000 m² pour la prière et 2500 m² à la culture ce qui mettrait le m² culturel à trois fois le prix du m² de la prière. Est-ce crédible ? Certainement à vérifier en tous cas.
Venons-en maintenant au financement lui-même.
Le montage financier est le suivant : la ville de Paris finance la totalité des 28 millions d’euros nécessaires à sa construction, mais revend la partie « mosquées » en VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement) à une association cultuelle qui la paiera à l’aide d’un prêt dont on ne sait rien sinon qu’il proviendrait de fonds privés, mais dont le remboursement sera garanti par la ville de Paris (!). Avec ce léger détail que 2000 m² vendus six millions d’Euros, cela signifie que la Mairie de Paris a évalué la m² à 3000 € dans un quartier où le prix de l’immobilier varie entre 5000 et presque 8000 € le m². (Probablement aux environs de 7500 € à cet endroit.).
Sommes-nous dans le cas du financement d’un lieu de culte sur de l’argent public ? Stricto sensu, peut-être pas. Mais cela y ressemble fort tout de même…
En revanche on apprend incidemment que la collectivité va prendre en charge, le coût de fonctionnement de cet institut, la bagatelle de 0, 7 millions d’euros par an. Or la loi n’autorise comme prise en charge par la République, pour les lieux de culte, que les frais d’entretien des bâtiments et seulement pour ceux construits avant 1905. (A l’exception du régime concordataire de l’Alsace et de la Moselle). L’argent public peut en revanche, parfaitement financer des associations ordinaires, culturelles, sportives etc : on comprend alors comment des lieux mixtes (culte-culture) permettent de camoufler une subvention à une religion sous une subvention à la culture. Lorsque l’institut achètera des corans pour les distribuer à des fidèles, ce sera du culte ou de la culture ? Lorsqu’il organisera des « veillées du ramadan » comme le fait déjà l’ICM, ce sera du temporel ou du religieux ? D’ailleurs, compte tenu de la spécificité de l’islam, de l’imbrication du religieux dans tout, la distinction sera de la pure rhétorique…
Ce montage ne peut tromper personne… D’ailleurs, cherche-t-on réellement à le faire ? On ne s’en cache même pas… Depuis qu’on nous a expliqué en haut lieu que » l’instituteur ne remplacera jamais l’imam ou le curé », pourquoi se gênerait-on ?
Donc résumons, la République, bonne fille, fait visiblement une entorse à ses principes en faveur des ces pauvres musulmans empêchés de pratiquer leur culte par manque de place. Que peut-on en penser ?
- Mon athéisme personnel ne va pas jusqu’à souhaiter l’interdiction d’un culte ni prôner l’éradication (probablement impossible) des religions, ce n’est d’ailleurs pas dans l’esprit de la loi de 1905.
- Dans la continuité d’une tradition d’accueil de la République française (dont énormément de familles de Français actuels ont bénéficié dans le passé), on pourrait éventuellement être d’accord pour aider ces musulmans à se sentir bien au sein de la nation - même s’il faut pour cela un peu tricher avec les principes. Soyons “ pragmatiques ” et pas des idéologues laïcards bornés…
Sauf que…
- Qu’est-ce que les musulmans offrent à la République, à la société française en échange de cette bienveillance ? A-t-on entendu parler d’une “ contrepartie ” ? Je ne sais pas, moi, une fatwa contre le port du hijab par exemple ? Ou la renonciation aux exigences de menus halal dans les cantines ? L’acceptation sans réserve du principe de laïcité ? Non, rien de tout cela : donnez-nous des mosquées et allez vous faire voir… On continuera à voiler nos femmes, à circoncire nos garçons, à réclamer qu’on maintienne l’abattage rituel des animaux, à vouloir des dispenses de cours de gym et des horaire spéciaux pour les piscines, à nous marier entre nous et à exiger des médecins femmes pour examiner les nôtres… Donc, à part cesser ces prières dans la rue qui sont, de toutes façons, contraires à la loi, rien. Soyons plus précis : on finance des mosquées dans ce quartier mais a-t-on des garanties sur ce qu’on y dira, notamment lors des prêches ? Comment l’association cultuelle qui héritera des locaux a-t-elle été choisie ? Quelles précaution a-t-on prises pour qu’elle ne soit ni aujourd’hui ni demain aux mains de salafistes ? S’est-on seulement préoccupé de la question ?…
- Chaque fois que de l’argent public est dépensé, on est bien obligé de se poser la question des priorités et de la généralité des destinations. Surtout en période de restrictions budgétaires, des sommes dépensées ici ne pourront pas l’être ailleurs… Alors, est-il raisonnable que la ville de Paris se colle sur le dos 0,7 millions d’euros de charges annuelles supplémentaires supportées par les contribuables parisiens (qui ont vu leurs impôts augmenter de 9 % ) lorsqu’il manque tellement de places de crèches ? Ayons en tête que le coût de fonctionnement d’un crèche pour un enfant revient à 15 000 € par an, ce qui veut dire que cet Institut des Cultures de l’Islam va coûter chaque année, autant que 50 enfants en crèche…
On peut s’étonner et même se mettre en colère : on n’a pas d’argent pour payer des profs, des infirmières ou des policiers, mais on en a pour financer un Institut des cultures de l’islam ? – lesquelles “ cultures ”, d’ailleurs, ont encore à apporter la preuve qu’elles soient compatibles avec les valeurs de la si généreuse République, notamment en ce qui concerne le statut des femmes ?
Ces dernières seraient, d’ailleurs, en droit de s’indigner tout particulièrement que la ville de Paris finance ce qu’elles pourraient légitimement considérer comme un instrument de leur asservissement à la place de crèches qui, au contraire, libéreraient les mères en leur permettant de travailler … [Signalons, au passage que la Mairie de Paris n’a pas eu l’argent pour financer une maison des femmes à Paris, “ La cité des femmes ”…. ]
Il faut donc absolument s’opposer à ce projet qui constitue une violation manifeste de la lettre et de l’esprit de la loi de séparation des églises et de l’Etat. Signalons la constitution d’une association, l’Union de défense des citoyens et des contribuables ( UDCC) dont le but est de lutter contre les abus dans l’utilisation de l’argent public et qui s’est emparée de ce dossier.
Pour reprendre le mot de H. Pena-Ruiz, « La religion n’est pas un service public », arrêtons les délires et revenons sur terre…
Lectures :20400
Il faudrait quand même finir par comprendre ce que prosélytisme signifie.
Un magnifique immeuble Parisien va être transformé en mosquée.
Les prieurs qui viennent de banlieue pourront alors militer ailleurs dans Paris.
bien évidemment les boutiques halals puis les écoles vont éclore aux alentours
vous avez dit islamisation ?
le débat sur l’identité nationale saboté par beaucoup a toujours sa raison d’être.
Delanöe est un grand calculateur et ses amitiés tunisiennes pèsent fortement dans ses décisions. Je pense qu’il cherche avant tout à se ménager les bonnes grâces des musulmans pour assurer sa sécurité dans sa villégiature de Bizerte et pour cela, il se rechigne pas à la dépense publique, lui qui réclamait d’accueillir dignement les sans papier tunisiens de Lampédusa.
L’UMP n’est pas en reste, il faut acheter la paix à tout prix et contenir la pression terroriste. Bien sûr, la facture est automatiquement transférée au contribuable. Dans ce contexte, il est plus facile de s’asseoir sur la laïcité que d’en défendre les principes.
Je vous recommande ce complément de lecture :
http://laconnectrice.wordpress.com/2011/04/29/delanoe-invite-les-tunisiens-sur-son-territoire/
Bon je viens apporter un peu la contradiction (juste un tout petit peu) sous cet excellent article. je suis contre ce projet, à cause de la magouille hypocrite qu’il en ressort. Mais contrairement à Léon, je ne suis pas choqué que l’état finance la construction de lieux de cultes. Je considère que l’esprit religieux imbibe suffisamment l’Homme pour qu’on ne puisse faire l’impasse sur le besoin de religieux d’une partie des concitoyens. Après tout, l’état finance bien des stades de foot, et rembourse bien les séances chez les psys; pourquoi pas une mosquée si ça aide les administrés à mieux vivre. et aux objections qui pourraient m’être faites, je rajouterai que l’état n’a a financer que via une contrepartie bien claire qui est le respect des lois et principes républicains. Un droit de regard évidemment; et une intégration à notre patrimoine commun. Ce que de toute évidence il n’aura pas (premier problème). Le deuxième gros problème dans cette affaire est la giga entourloupe, (tellement grosse que ça passe?); concernant la partie culturelle et cultuelle. Le tour de passe passe existe depuis pas mal de temps. Les socialistes s’en sont servi pour la cathédrale d’Evry. Mais là; on reste dans le raisonnable: la cathédrale a coûté 86 millions de francs et le centre national d’art sacré financé par l’état, 13 millions. Il s’agit effectivement d’une structure séparée, physiquement et administrativement qui organise des expos temporaires et accessible à tout public. Quoiqu’il en soit, les catholiques n’ont pas louvoyé pour faire croire qu’ils construisaient avant tout un musée. Les proportions restent dans le domaine du correct. Là, on est en plein délire, et l’article le fait bien remarquer: la répartition des investissements entre le culte et la culture est tout simplement hilarante. (et on est sur un budget de 10 fois la cathédrale… l’inflation sans doute). Le troisième problème réside dans le prix dérisoire du mètre carré. On arrive à un investissement public qui va faire profiter de plus value et d’accroissement du capital à une association privée. ce qui n’est pas trop le cas avec la cathédrale non plus. Ici il y a la spéculation immobilière qui va jouer à plein pour de l’enrichissement personnel, à partir de fonds publics. Le quatrième problème réside dans le financement du coût exorbitant de fonctionnement… et là, on est direct dans la subvention, non plus à un édifice, mais bien à une religion. Pour… Lire la suite »
La question des « contreparties », comme vous le dites, Lapa est pour moi essentielle. Et sans réponse dans ce cas.
Et, à la réflexion, non, une église ou une mosquée, ce ne peut pas être comparé à un stade. Il faut bien avoir en tête le « pourquoi » de cette séparation du religieux et du civil : les religions, par nature révélées, non négociables ni discutables prédisposent à l’extrémisme, aux guerres civiles… La loi de séparation impose à l’Etat, bien commun, de ne pas s’en mêler. Non, je ne trouve pas normal que l’Etat finance un lieu de culte. L’article de Pena Ruiz me semble très clair et bien expliqué.
C’est bien là notre point de désaccord. Mais je ne vais pas rentrer dans une spirale argumentaire; je comprend tout à fait qu’on puisse penser le contraire.
Ce n’est pas ça, Lapa. D’autres visons des rapports des églises et de l’Etat sont possibles. Celle de la France est particulière, mais elle me paraît la plus sage de toutes, parce qu’elle est, au fond, la seule qui admette l’athéisme à un même niveau de respectabilité que les croyances religieuses. Aussi c’est bien nous, les athées, qui sommes à chaque fois humiliés et bafoués dans ces financements publics des religions. J’ai envie de demander: qu’est-ce que les athées seraient alors en droit de réclamer à l’Etat qui leur serait spécifique, qui ne concernerait pas les croyants ? Ben rien.
Très bon article Léon. Il va sans dire que je totalement d’accord, et que je ne vois pas quoi rajouter.
Les politiques, de tous bords, jugent utiles de placer ici ou là quelques « soupapes d’échappement »
S’en foutent, Ils ne payent pas directement.
Ca fait cher le symbole, ou la soupape !
C’est une spirale sans fin. Les prochaines soupapes c’est quoi ? halal pour tous ?
ranta…étudier l’histoire de la conquête arabo-musulmane pour comprendre.
conquête de peuplement et/ou idéologique. Soumission des peuples conquis à l’islam interprété par ceux qui dominent.
Ici les ayatollahs, la, les mollahs, ailleurs les salafistes ou les taliban…
En turquie, par exemple, le pouvoir islamiste doit faire avec les tenants de la laicité mais petit à petit, ici et la, tous les rouages sont gangrénés par l’idéologie en place qui utilise le pouvoir pour s’éloigner toujours plus des droits de l’homme, de la citoyenneté…
Je sais ça TITI. Je n’ai aucune illusion et comme beaucoup je pense qu’un musulman modéré ça n’existe pas.
ranta, je serais moins radical. Il est des musulmans (de naissance) qui entendent vivre leur religion en privée ou ne pas la vivre.
il est des musulmans (de naissance) laiques et athées ( si si )
nous avons tous des connaissances « catholiques » qui vont à l’église pour marier, baptiser, enterrer.
ils sont catholiques comme beaucoup d’athées qui fréquentent l’église dans ces moments la.
D’habitude le marché politique ne se donne pas à voir. La recette est connue : prendre peu à un grand nombre hétérogène pour donner à une clientèle ciblée dont on s’assure ainsi de la fidélité électorale. Vous croyez pouvoir confier au hasard ou à un bilan une réelection ?
Ici le schéma est toujours très classique sauf que ça se voit. Un peu. Mais c’est la routine.
Si j’ai bien compris la ville de Paris revend 2000 m² (pour la prière). C’est à dire une salle de 40 m sur 50 .
Elle revend en dessous du prix du marché.
Est- ce un délit?
…………………………………………………………….
Si le montage recèle des obscurités, elles sont à exhumer.
Faute de quoi
l’ affaire ne me semble pas délictueuse.
Salut, HKS. Bien sur que si, c’est délictueux, puisqu’il s’agirait d’une subvention à l’acquisition d’un lieu de culte construit sur fonds publics: une collectivité publique fait don de la différence entre la valeur vendue et la valeur réelle des locaux ( on est ici à moins de la moitié de la valeur…). “ La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ”. Difficile d’être plus clair. Ici elle subventionne directement à la construction et elle subventionne au fonctionnement d’un centre « culturel » dont il sera impossible de distinguer la part qui ira au culte.
Tant que la loi de 1905 ne sera pas abrogée, ce sera illégal. Tu veux l’abroger ? Pas moi.
De toute manière, l’association qui s’est constituée va probablement attaquer ce montage devant les tribunaux administratifs. On verra bien.
Mais au-delà de l’aspect strictement juridique, je m’inquiète surtout de la question des « contreparties » ou plutôt « garanties ». J’ai un peu de mal à admettre que la collectivité va financer des lieux où on va diffuser des idées et des pratiques contraires à un certain nombre de valeurs qui fondent la collectivité en question. Elle se fait avoir en beauté.
La république, « Bonne Fille » a depuis longtemps admis, intégré, absorbé, qu’il valait mieux pour elle, pour la tranquillité des esprits, pour l’impression de justice (…. ajoutez ici ce qui vous convient ….) mettre un peu d’huile dans les rouages.
Il y a l’esprit.
Il y a la lettre…
…
Ca baigne.
Cool,
On va pas foutre le feu à quelques (… années, mois, semaines, jours…) des prochaines élections.
Et comme c’est un calendrier perpétuel il y a toujours une bonne raison, pragmatique, pour s’asseoir sur ses convictions.
Il n’y a que Léon qui râle, alors…
Moi, je serais raélien, témoin, mandarom, mormon, scientologue…j’irais voir bertrand pour des locaux culturels au cœur de Paris !
à Leon
une collectivité publique fait don de la différence entre la valeur vendue et la valeur réelle des locaux ( on est ici à moins de la moitié de la valeur…)
Quand un vendeur vend en dessous du prix du marché il fait un don ? La période des soldes c’est une période de dons. C’est l’irruption de la charité comme catégorie de l’économie. Les vendeurs de fringues se rachètent une part de paradis.
Il me semble que la valeur réelle de n’importe quel local c’est la valeur échangée lors du marché ( pas celle escomptée ou estimée dans le virtuel )
Et quelle est donc la valeur réelle d’un tableaux de Picasso vendu aux enchères ?
A première vue le montage me semble légal … il y a sans doute des subtilités qui m’échappent, mais on verra bien ce que le tribunal administratif en dit .
Cela s’appelle un « avantage en nature » lorsqu’on est très en dessous de la valeur vénale. Comme le tarif préférentiel de l’électricité des agents de l’EDF ou la prise en charge du loyer d’un cadre par son entreprise. Essaie, pour voir, de vendre un immeuble à moins de 50 % de sa valeur normale, tu verras si le fisc acceptera l’argument de la « valeur échangée sur un marché ». Justement le problème c’est qu’ici le marché a été absent ! . Le terme de don est juridiquement inexact,ce serait plutôt « donation », mais une « subvention » est un don. Ce qui caractérise, définit, un don c’est qu’il n’a pas à être remboursé. En vendant à moins de 50 % de la valeur du marché la ville de Paris fait une subvention déguisée. Les soldes constituent justement une exception très encadrée à une règle d’interdiction générale de vente à perte. En droit civil et en droit commercial, les règles relatives aux prix anormalement bas sont légion.
La valeur réelle d’un Picasso est effectivement celle qui a été atteinte aux enchères, qui sont très exactement la mise en oeuvre d’un marché (confrontation d’acheteurs et vendeurs, fixation d’un prix d’équilibre). Où as-tu vu qu’il y ait eu quoi que ce soit de ce genre dans la fixation du prix de vente des locaux en question ?
Comme tu dis il y a des subtilités qui t’échappent. Sauf que ce n’est en rien ici une subtilité, c’est très clair : de l’argent public finance un culte. C’est interdit par la loi de 1905, point barre. Après, on peut discuter de savoir s’il est opportun ou souhaitable de la transgresser.
Je m’amuse à essayer d’imaginer les réactions si cela avait concerné l’Eglise de scientologie…
à Leon
Je lis ici et là qu’il s’agit d’un montage financier complexe( sans trop de précisions ).
Dans ce montage une partie est vendue ( pas donnée ).Puisque Delanoé ne donnait pas mais vendait, je pensais naïvement qu’il ne pouvait s’ agir d’ un don .
Je doute que les experts en montage juridico financier ne se soient pas prémunis au sujet du prix de vente .
Evidemment que c’est une fleur, ou une largesse, ou de la générosité … ou de la complaisance. On le voit comme on veut.
hks
PS: inutile d’insister publiquement sur les subtilités qui m’échappent.
.
HKS : Le montage financier « complexe » ne l’est pas tant que cela, je l’ai démonté pour les lecteurs de Disons: la ville finance le centre culturel et les mosquées à 100 % et revend ( au rabais) la partie réservée aux prières à l’association cultuelle musulmane qui paie avec un prêt dont on ignore encore l’origine, sinon qu’elle serait soi-disant « privée »; mais, c’est la cerise sur le gâteau, le remboursement en sera garanti par la ville de Paris! Autrement dit, si l’association musulmane ne paie pas , la ville de Paris se trouvera à payer ce créancier et donc financer la totalité de l’Institut y compris des lieux de culte.
« Fleur, largesse, générosité, complaisance, on le voit comme on veut » dis-tu. Ben moi je le vois comme une atteinte à une loi de la République importante du point de vue du vivre-ensemble. Ou on la change, ou on la fait respecter. D’une manière plus générale, je constate que lorsque la loi arrange on l’invoque (on a le droit de s’habiller comme on veut) mais quand elle gêne on trouve normal de la contourner( on se fait financer un lieu de culte sur de l’argent public).
Pour les « subtilités qui t’échappent », je ne me serais jamais permis si tu ne les avais pas évoquées toi-même ! 🙂
Sur l’idée que « les experts en montage juridico financier se soient prémunis au sujet du prix de vente », on verra mais rien n’est moins sûr. Quand le plus haut personnage de l’Etat soutient que du point de vue de la morale « l’instituteur ne remplacera jamais l’imam, le rabbin ou le curé », on peut s’attendre à tout. Pourquoi se gêneraient-ils ?
Au fait, j’y pense tout à coup : existe-t-il une « scientologie modérée » ? Que voilà, une question qu’elle est bonne…
Je ne sais pas si il existe des scientologues modérés, mais s’ils cherchent eux aussi à créer un institut quelconque je peux leur conseiller ce projet de collerette au sommet de la tour eiffel, projet qui semble bêtement abandonné.
Plus d’infos ici.
Intéressant ce que dit le quotidien espagnol Attention la traduction est de Bing Translator mais ça donne l’idée générale * ************************************************************ ELPAÍS.COM Elle commence en espagnol islamique TV Nonrigorista saoudien Foundation lance Córdoba télévision de Madrid IGNACIO CAMBRERO -Madrid-20/12/2011 Noël a introduit des stations de télévision islamique. Deux chaînes satellite en espagnol, un iranien et l’autre l’Arabie, commencera diffusée, demain mercredi et 1er janvier respectivement, 24 heures par jour, par l’intermédiaire de Hispasat satellites pour l’Espagne et l’Amérique latine, d’après des sources dans le secteur audiovisuel. Demain commence la diffusion de la chaîne d’Iran pour l’Espagne et Amérique latine Córdoba télévision commenceront leurs émissions, le 1er janvier, puisque les deux navires acquis à San Sebastián de los Reyes (Madrid). Elle est détenue par la Fondation pour le message de l’Islam qui préside l’Abdulaziz Arabie Cheikh de la Fawzan et a le soutien de la famille royale saoudienne. Sa programmation initiale, qui sera élargie progressivement, sera à huit heures par jour, ce qui est répété trois fois. Il sera composé de fonctionnalités, des documentaires et des conférences liées à la religion. Pour développer ces programmes Sheikh partenaires ont embauché un demi-million de cent travailleurs, surtout espagnole convertit bien qu’ils ont également signé un livre certains professionnels de Antena 3 et Telecinco. Ils ont aussi des petites équipes en Argentine et en Colombie parce que c’est où les minorités musulmanes en Amérique latine sont plus nombreux. Le cheikh aux années Fawzan dédié à la propagation du wahhabisme, l’ultraconservateur régissant islamique en Arabie saoudite. Lui-même lance leur rhétorique à la télévision saoudienne Al Ikhtariya et l’émirati Al Majd dans le soutient que nous devons professer un « hate positive » vers chrétiens et justifie la marginalisation des femmes dans son pays. Professeur de théologie islamique à Imam Muhammad Ibn Saud University, est membre du Comité de supervision de la charia (loi islamique), qui s’applique à l’Arabie saoudite et la Commission sur les droits de l’homme, un organisme au service du régime. À la Fawzan a annoncé, au début de l’année dernière sur plusieurs sites Web islamique, le lancement de sa télévision espagnole, qui a été baptisé du nom de Córdoba parce qu’elle était la capitale du califat (Xe et XIe siècles) établis dans la péninsule ibérique qui théologiens musulmans aspirent parce qu’elle correspond à la période de plus grande splendeur de leur religion. Córdoba télévision devrait aller de l’air, sous la direction de… Lire la suite »
Traduction intéréssante qui permet de comprendre comment procède Morisse pour les articles en anglais 😆
En Espagne il y a un parti politique 100% halal, y s’appelle Prune.
Cet abandon par l’Europe de ses propres valeurs a ainsi livré des millions d’individus à la propagande très organisée du Conseil européen de la fatwa et de la recherche, créé en 1997 pour fédérer 27 organisations islamiques sur le continent. Cette instance supranationale, qui a son siège à Leicester (Royaume-Uni), a pour fonction d’orienter le comportement des musulmans d’une Europe rebaptisée «Maison de la promesse» dans des domaines (école, famille, fiscalité, etc.) qui relèvent des souverainetés nationales. Il est présidé par Youssouf al-Qaradawi, citoyen du Qatar, qui nomme ses 32 membres. Cette nébuleuse, dont Tariq Ramadan a fait partie – il a préfacé en 2002 le premier Recueil de fatwas, guide du licite et de l’illicite en Europe (éd. Tawhid) – est très gênée par le 11 septembre et les attentats en Europe, qui contrarient une ligne axée sur le prosélytisme pacifique. C’est au nom des droits de l’homme et du multiculturalisme, qui permet de faire table rase du passé, que ces militants pensent pouvoir progresser dans une Europe qu’ils jugent fatiguée et sur le déclin.
Enquête sur la montée de l’islam en Europe (5 pages) publié le 26 janvier 2006.
En France ça n’arrête pas, pour nos élus de gauche comme de droite, c’est le toujours plus de bondieuseries… pour attirer quelques électeurs!
Bonsoir Furtif,
la traduction automatique rends incompréhensible ce qui m’a fait bondir ce matin en prenant tranquillement mon café, ce soir je m’y colle juste pour la partie du texte concernée.
Reprendre donc au milieu de l’article á « Lui même….
Voici ma traduction, que j’assume totalement et qui donne un autre relief au texte :
Vous pouvez noter que l’expression « haine positive » comporte des guillemets dans les deux textes .
Je ne doute pas un seul instant que parmi vous tous, chers Disonneurs il va bien s’en trouver un ou une pour m’expliquer ce qu’est la HAINE POSITIVE 👿 avec ou sans les guillemets 😈
Eh ! Abdul, moi je pratique l’oubli sélectif, je suis athée et j’ai même pas la télé 😆
La haine positive modérée et courtoise ne serait donc pas respectable ? 😆
‘N(+) = Paix, amour et courtoisie.
Après lecture de l’article de Lapa, je corrige la formule :
la ‘N (+) paix amour et courtoisie.
Quelque chose n’a pas marché
Ecris moi par mail ce que tu souhaites écrire je le reporterai dans ton commentaire
Merci Lorenzo , j’ai mis en relief ton apport à la traduction
.
D’amour et de paix qu’ils disaient
.
Comment ne pas avoir de dégout pour les contorsions des Quantiques qui s’enivrent de soumission
Bonjour Furtif ,
rien dans la presse française ce matin, l’article d’El Païs repris en résumé ici merci Buster, la haine qui pousse á la compassion, est d’un tel
niveau supérieur de compréhension,inacessible au chien d’infidéle que je suis
Un pays qui héberge de tels savants, capables de disserter sur des concepts aussi profonds et complexes que la haine positive, capables d’expliquer et de justifier la nécessaire marginalisation des femmes… Un tel pays, avec une si grande école philosophique, propulse la connaissance des sciences humaines (et divines) à un niveau supérieur bien trop difficile à comprendre par les peuples impies.
Ecoutez la sainte parole de cheikh Abd Al-Aziz Fawzan Al-Fawzan, professeur de loi islamique à l’université Al-Imam.
Et convertissez-vous chiens d’infidèles ! 😆
Les musulmans doivent haïr les chrétiens d’une « haine positive » – le 16 décembre 2005 sur Al-Majd
Al-Fawzan : Ceux qui renient Allah, adorent le Christ, fils de Marie, et affirment que Dieu compte pour un tiers de la Trinité… Aimez-vous ce qu’ils disent et font ? Ne haïssez-vous pas la foi d’un polythéiste qui prétend que Dieu représente un tiers de la Trinité ou qui adore le Christ, fils de Marie ?
Ceux qui autorisent et commettent la fornication – comme dans les pays occidentaux, où la fornication est autorisée et n’est pas considérée comme un problème –, ne sont-ils pas haïssables ? Quiconque dit « je ne les hais pas » n’est pas musulman, mes frères.
(…)
Ce n’est pas du racisme, mes frères. Nous ne haïssons pas les polythéistes en raison de leur couleur, de leur genre, de leur sang, de leur nationalité, parce qu’ils sont américains, européens, chinois ou asiatiques. Ils sont nos semblables humains. Un musulman américain peut valoir plus aux yeux d’Allah que tous les Arabes [réunis].
(…)
Mais un infidèle – même s’il s’agit de ma mère ou de mon père, que Dieu m’en préserve, de mon fils ou de ma fille -, je dois le haïr, haïr son hérésie, le fait qu’il brave Allah et son Prophète. Je dois haïr ses actes abominables. En outre, cette haine doit être positive. Elle doit me pousser à avoir de la compassion pour lui [ndrl :comment peut-on avoir de la compassion pour quelqu’un que l’on doit haïr?!], à le guider et à le réformer.
amen! et re & amen!
merci pour la traduction.
Cette affaire est très grave et montre bien que nos élus sont non seulement irresponsables, mais en plus, en taxant d’extrème droite tout intervenant leur mettant le nez dans son caca avec des arguments incontestables, Delanoe s’enfonce. Ce mec n’a rien à faire comme Maire de Paris. Nous allons être taxés comme jamais pour financer cette mosquée, qui ne servira qu’à faire du prosélytisme. Il n’a pas été élu pour construire et financer des mosquées.
C’est au moins aussi grave que l’affaire Chirac et j’espère qu’il aura à répondre de ses actes pour avoir dérogé à la Loi de 1905.
Est-ce que vous vous souvenez de cette affaire?
Un couple de musulmans intégristes du Rhône, poursuivi pour avoir privé de soins ses cinq enfants et les avoir empêchés d’aller à l’école, a été condamné mardi à Lyon, à un an de prison ferme pour le père, et un an avec sursis pour la mère.
En 2002, lorsque leurs enfants – un garçon de 6 ans, quatre filles de 8, 10, 14 et 16 ans à l’époque – sont vus par un médecin, ce dernier fait un « constat médical effrayant », diagnostiquant un « rachitisme ancien », selon le tribunal.
Contraints de se vêtir en noir, ne parlant que l’arabe et ne sortant jamais, ils souffrent d’une carence en vitamine D et d’un manque d’exposition au soleil, selon les médecins-experts de l’hôpital Necker à Paris.
➡ Dans cette vidéo on retrouve le père invité (01:30 tout de noir vêtu) à délirer. Plus tard dans la vidéo sa fille témoigne avoir subi des maltraitances dans l’institut pour enfants où elle était placée, à Bron l’IDEF. puis à Frontenac-Villefranche.
un an de prison ferme assortie d’une mise à l’épreuve de 3 ans avec obligation de travailler pour cet homme… (si quelqu’un connaît le droit?) est-ce qu’il risque d’autres sanctions avec ces accusations mensongères?
Quatre filles après un seul garçon ?
Cet homme a dû se croire maudit de Dieu, et terrassé par la peur le leur fait payer à elles ?
Un film que j’avais signalé sous un article de momoSSe. Il avait tellement adoré que mon compte fut supprimé illico presto
Je l’ai mis dans la revue de presse mais je signale déjà une jurisprudence sur ces avantages contraires à la loi de 1905 accordés à des cultes.
[….]la justice estimant que le montant du loyer était insuffisant et pouvait donc être assimilé à une donation déguisée ce que la loi sur la laïcité interdit.
C’est dans l’article du Figaro concernant la mosquée de Marseille
J’ai commencé à écouter cette conférence d’Alain Wagner ( celui qui présente la video mise en lien par Léon au-dessus de l’article )
« Alain Wagner est consultant indépendant, porte-parole du think tank Vérité, Valeurs et Démocratie dont l’activité est centrée sur l’analyse et l’étude politique, juridique, sociale et culturelle de l’introduction de la Charia en France et en Europe ainsi que la mise au point de solutions de sortie de crise. Co-fondateur de l’Union de Défense des Citoyens et Contribuables. Le thème de son intervention le lundi 3 octobre à 20h dans le cadre des conférences du lundi soir au Centre St Paul : Les Maires qui collaborent à l’introduction de la Charia en France. »
Concrètement c’est qui ce type ? Un allié objectif ?
Vérité, Valeurs et Démocratie : Gnéé ?
Sa conférence est intéressante, argumentée. Ses questions sont pertinentes mais on comprend bien que les maires ou élus, au nom de la tranquillité (paix sociale dirait un autre) préfèrent le plus souvent passer à côté des rappels trop direct à l’esprit ou à la lettre de la laïcité.
Ce n’est certes pas facile à résoudre pour eux comme problématique mais on devine où conduisent les « accommodements » à la québécoise.
Les maires préfèrent, au nom de la tranquillité, passer coté des rappels trop directs à l’esprit de la laïcité ..
surtout s’ils ne sont pas laïcs, et voient dans le fait de favoriser l’islamisme un moyen de refaire une virginité au catholicisme,
ou surtout s’ils sont de cette gôche pour qui les musulmans sont systématiquement des victimes,
par exemple.
Bonjour à tous Tout ceci révèle la nécessité d »un renforcement de la loi de 1905, qui pêche par la discrétion de son aspect punitif. Si l’article 2 déclare » la République ne reconnaît, ne subventionne ou ne salarie aucun culte « , la loi ne précise pas ce qui attend les élus ou fonctionnaires de la République qui, à l’instar de Delanoë violent cet article en reconnaissant, subventionnant ou salariant un culte, ou les citoyens qui tentent de corrompre les élus ou fonctionnaires pour obtenir la reconnaissance , la subvention ou le salariat d’un culte. Il conviendrait donc de légiférer afin de créer un délit d’atteinte à la laïcité de la République, sanctionnait les élus et fonctionnaires violant la loi de 1905 par des peines inspirées de celles qui sanctionnent les élus et fonctionnaires corrompus ou détournant l »argent public, avec inéligibilité pour cinq ou dix ans voire à vie selon la gravité des faits ( à mon sens , une violation de la loi de 1905 aussi grossière que celle qui est constituée par cette affaire de l’institut des cultures de l’islam devrait être sanctionnée d’inéligibilité à vie ! ) Enfin, il faut se pencher sur le concept fumeux des » cultures de l’islam » faisant l’objet de cet institut . Le seul point culturel commun entre les pays musulmans, c’est l’islam et la charia. , Pour le reste, on ne peut pas dire que l’apport culturel du monde musulman soit tel qu’il justifie un institut aussi dispendieux. Quels musiciens musulmans ont marqué l’histoire récente de la musique ? A part le pianiste Ahmad Jamal et le percussionniste Zakir Hussain, aucun nom ne me vient à l’esprit. Dans le passé, qui furent les Bacch, Mozart, Beethoven, Debussy, Chopin du monde musulman ? Peut-on croire un seul instant que le rôle de cet institut sera de nous les faire découvrir ? Quand à l’apport musulman dans le domaine de la peinture et de la sculpture, il est des plus réduit .Qui ont été les Léonard de Vinci, Michel Ange, Van Gogh, Monet, Renoir, Dali, Giger et Escher du monde musulman ? Mystère ! A part Hassan Massoudy et ses géniales calligraphies, je serais bien en peine de citer un seul peintre musulman, contemporain ou non. Pour ce qui est du cinéma, il n’y a pas grand monde non plus,quant à la littérature musulmane, j’ai dans l’idée que si cet institut comporte une… Lire la suite »
On pourrait ajouter la danse classique qui s’apparente à un art, et l’univers musical qui va avec.
Pas de tutu en islamie, pas de collants non plus, ni Lac des cygnes ni Casse-noisette.
Seulement des derviches tourneurs et des danseuses du ventre mal considérées.
La « haine positive »… Voilà un concept qu’il est puissant.
Pour en revenir à l’appétence de l’islam pour la culture, telle qu’elle est supposée et sous-entendue par l’existence de ce projet d’institut, il convient de rappeler une sidérante et consternante affaire canadienne récente, qui concerne ce que les canadiens appellent un » accommodement raisonnable « .
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/12/20111219-062500.html
Une petite fille s’est vue imposer par son école maternelle canadienne le port d’un casque anti-bruit pendant les leçons de chant et de musique, parce que sa religion interdit la musique ! Et quelle est cette religion qui interdit la musique ? Je vous le donne en mille : c’est justement la religion pour laquelle l’infâme Delanoë veut édifier un institut culturel.
Comme l’islam interdit aussi de dessiner ou représenter des êtres vivants, ça peut être une gêne certaine pour les expositions d’art figuratif !
Il faudra donc que cet institut culturel fournisse aux futurs auditeurs des concerts qui y seront éventuellement donnés des casques anti-bruit pour que ceux qui sont musulmans ne les entendent pas, et qu’il prévoie pour les futurs visiteurs musulmans d’exposition de peintures un bandeau pour les yeux ?
cette problématique n’aura peut être pas lieu d’être; en effet certains associations veulent que le centre culturel musulman ne soit pas accessibles aux non-musulmans. c’est de la discrimination modérée.
Bijour à tous Question qui est posée à Alain Wagner – … Comment vous expliquez que la charia dans son entièreté ne soit pas appliquée nulle part même dans le monde arabo-musulman? Réponse – c’est inapplicable c’est un truc complètement inhumain, c’est impossible à vivre (…) la charia rend fou. Appliquer intégralement les règles de la charia il n’y a que les talibans…. Extrait Les 16 commandements des taliban – Les femmes qui sortent de chez elles doivent porter le burqua sous peine de se voir, elles et leurs maris, battus ou tués. – Les femmes ne doivent plus travailler. – Toutes les écoles pour filles et femmes sont fermées. Les filles ne peuvent obtenir qu’une éducation religieuse, jusqu’à 9 ans seulement. – Aucune femme ne doit marcher dans la rue sans être accompagnée d’un membre masculin de sa famille. – Les personnes coupables d’adultère seront lapidées à mort. – Les auteurs d’homicides seront punis par la famille des victimes. – Les voleurs auront la main droite amputée, parfois après l’avoir plongée dans l’eau bouillante. – Les hommes doivent porter la barbe et se raser le pubis sous peine d’emprisonnement (on contrôle souvent ce règlement en public). – Les oiseaux ne doivent pas être gardés en cage. – Les tribunaux religieux ont la priorité sur toute autre instance au pays. – Les changeurs n’ont pas le droit de changer de petites coupures contre des grosses. – Les médecins ne doivent pas soigner les femmes, peu importe leur état, et ils sont tenus d’exécuter des amputations en public si la justice le requiert. – Les relations sexuelles hors mariage sont punies par la flagellation en public. ➡ Les principaux interdits – Tous les vêtements, bijoux, maquillages et accessoires rappelant le mode de vie occidental. – L’usage d’alcool ou de drogue sous peine d’être tué puis pendu pendant trois jours. – Les rassemblements mixtes ou de plus de cinq personnes non talibanes. – L’usage du tabac dans les rues ou les bureaux. – Les photos et bandes vidéo, la musique non religieuse et la télévision. – Les fêtes de mariage. – Les cerfs-volants (utilisés, semble-t-il, pour les jeux d’argent). – Les poupées et animaux en peluche. – Le port des bas blancs. – Les sacs en papier. – Rire aux éclats (pour les femmes). – La peinture et le dessin. – Tous les jeux et les sports. – Les fêtes traditionnelles. –… Lire la suite »
Beark…
Bah tant que cela permet que les citoyens vivent en sécurité dans une sociêté qui les nourrit, n’est-ce pas respectable?
Il est taquin, ce Lapa…
en SUEDE ➡ petit rappel Depuis 1976, les étrangers ont la possibilité de voter en Suède et se présenter aux élections locales : ils doivent être résidents de la municipalité depuis au moins 3 ans (à l’exception pour les ressortissants nordiques). Cette durée pour laisser du temps aux étrangers d’obtenir une certaine connaissance de la langue suédoise et de la vie politique. Aux premières élections locales auxquelles les étrangers purent voter, en 1976, leur taux de participation est de 60%. Et 90% pour les électeurs suédois. Depuis la participation des étrangers ne cessera de baisser, malgré la décision prise par les autorités suédoises d’organiser simultanément les 3 élections (nationales, régionales et locales) dans le même bureau de vote (2004). ➡ Résultat Afin de lutter contre cette abstention massive, certaines organisations musulmanes ont essayé d’encourager les électeurs de confession musulmane à faire émerger dans l’agenda politique des revendications qui les concernaient spécifiquement. Ainsi, le Sveriges Muslimska Râd (Conseil des musulmans de Suède) écrivit une lettre ouverte à tous les partis politiques suédois, clamant que de nombreux musulmans accorderaient leur suffrage au parti qui s’engagerait à satisfaire leurs demandes, notamment en matière d’abattage rituel (pratique prohibée en Suède). Aucun parti ne répondit à cette proposition, le Sveriges Muslimska Râd n’ayant de toute façon pas le pouvoir de garantir que ses membres voteront pour un seul parti. Mais surtout, les grands partis traditionnels suédois sont réticents à s’engager sur des mesures visant spécifiquement la communauté musulmane, OSI 2007. ➡ 2006, victoire du parti libéral Nyamko Subuni, une femme musulmane d’origine burundaise de 37 ans, est nommée ministre de l’Intégration et de l’Egalité. Ses prises de position immédiates déclenchent un véritable tollé dans le pays –notamment au sein de la population musulmane- qui organise une pétition pour obtenir son retrait du gouvernement. Nyamko Subani non pratiquante est en effet accusée par ses détracteurs d’être islamophobe après avoir déclaré: – que les jeunes filles devaient passer un examen gynécologique pour détecter si elles étaient victimes de mutilations génitales, – que les mariages arrangés devaient être criminalisés ou – que les écoles religieuses ne devaient plus recevoir aucune subvention publique et – surtout réclamé une interdiction totale du port du voile pour les jeunes filles en dessous de 15 ans (âge légal de consentement en Suède). Son caractère volontaire inquiète, elle qui fit fermer pour inefficacité le Centre contre le racisme, dirigé par son oncle, en… Lire la suite »
Ouachte en voilà -t-y pas de l’attitude extrémiste qui remet en cause la paix sociale
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Voilà -t-y pas de l’islamophobie raciste de la part de cette Nyamko Sabuni
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On devrait se méfier de ces femmes burundaise , elles semblent ne faire aucun cas des conseils de modération que les grands frères occidentaux de la gauche quantique leur prodiguent sans compter.
Si les femmes africaines et musulmanes réclament l’égalité des droits où va la civilisation Humaine et le Patrimoine.
Rhooooo, les vilains Suedois pas modérés ….
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Suite en 2016