D’abord le CRIF est une institution beaucoup moins respectueuse de laïcité que de pratique religieuse (au point de se trouver obligé de prendre parti en faveur de l’expression de tous les autres cultes, notamment musulman). Or le Président de la République française est le chef d’un Etat laïc, qui doit donc s’imposer une neutralité dans ses rapports avec les religions. Rencontrer occasionnellement et lorsque cela est nécessaire des représentants de la communauté juive est une chose, assister systématiquement à ces dîners et donc les cautionner en est une autre. D’ailleurs, son discours de mercredi soir comporte un long et pénible éloge de la pratique religieuse, bafouant ainsi les convictions des agnostiques, des athées et des libre-penseurs qui, que je sache, sont tout aussi Français que les autres.
Le CRIF est devenu, avec les années, un lobby sioniste pro-israélien totalement assumé, or la politique extérieure de la France n’a pas à être dictée par un groupe de pression communautaire quel qu’il soit. Aller systématiquement assister à ces dîners peut difficilement se concevoir sans donner à cette partie de la communauté juive qui se croit représentée par cette institution, des gages évidents d’une politique extérieure qui lui convienne. La politique de la France ne se fait sans doute pas à la corbeille, mais pas au CRIF non plus…
Assistant à ce dîner, le chef de l’Etat n’a pu donc que subir de la part du président du CRIF Richard Prasquier, le discours qui fait d’Israël le «seul Etat démocratique de la région», et qui a dénoncé le «boycott commercial» contre Israël, visant, selon lui, à le délégitimer et à «lui interdire les moyens d’assurer sa sécurité».
Le CFCM devrait organiser un couscous poulet au milieu de la cité des Bosquets à Clichy-sous-Bois et inviter Sarkozy, pour voir s’il vient…
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Je précise : le CRIF défend une certaine vison du communautarisme juif, je suis contre, mais j’estime que cela fait partie de la liberté d’opinion. Je suis contre les anti-IVG, mais je leur reconnais le droit de s’exprimer. Qu’il soit donc bien entendu que ma critique va ici à l’attitude de ces Présidents Français qui ont pris l’habitude de se rendre systématiquement à ces dîners, la corde au cou, et non au CRIF lui-même !
Ma
Je trouve qu’on pourrait habiller un peu ces commentaires laconiques.
Chacun le sien ?
De mon côté, « ma ! » me rappelle à jamais Callas et le Barbier… MA ?!… ??????
Una voce poco fa
Io sono docile, / son rispettosa, /sono ubbidiente,
dolce, amorosa, / mi lascio reggere, /mi fo guidar.
Ma… !
Ma se mi toccano / qua nel mio debole, / sarò una vipera,
e cento trappole / prima di cedere / farò giocar.
désolée… il a refusé de se mettre sous le « ma » de Furtif…
Carrramba, encorrre rrraté !
Je décerne le Disons d’Or à COLRE pour le commentaire, le plus harmonieux et le plus musical.
Si vous voulez bien y aller voir
Ce matin j’avais merdouillé les bars et, prémonition à la Johnny, j’ai eu un Ma que qui en promettait beaucoup
ce
Qu’
de
Je
il
Ce
le
Qui
Bon
celui
Qui
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Quelle
Pour
La
bon
Si
Il
Il ne faut pas tout confondre.
Le sujet de l’article, c’est le traditionnel raout au CRIF où se poussent les élites politiques, et cela est profondément choquant et inacceptable.
C’est, une fois de plus une entorse grossière à la laïcité… Ni l’exécutif ni les élus n’ont à se commettre avec une religion en particulier. « C’est la fête des religions et de la tolérance », qu’ils disent ! NON. Ce n’est aucunement la fête pour les républicains attachés à leurs institutions…
Mais qui est donc le garant de la Constitution ? rappelez-moi déjà son nom…
Et si on nous serine que ce n’est pas une affaire « religieuse », alors ce n’est pas mieux ! comment le plus haut personnage de l’Etat peut-il aller flatter le communautarisme ?
Ce qui est vraiment choquant pour moi, c’est le fait que ce soit une « tradition »…
On peut faire de légères entorses à la laïcité quand des événements rares et symboliques peuvent l’autoriser (par ex, un attentat particulièrement odieux envers une communauté) ou l’inhumation de personnages importants dont on veut honorer la mémoire (les messes, par exemple). Mais c’est vraiment à éviter.
Mais faire de ces dîners une tradition, DONC un rituel républicain, cela, je ne l’accepte pas, et personne ne devrait le supporter.
Et le pb des rites, c’est qu’on finit par s’habituer et ne même plus voir ce qu’ils recèlent de signification et de scandale.
Bien d’accord, Colre, c’était le sens de mon article.
Léon, attention, si vous souscrivez à la demande de maxim, faites attention, vous savez que cela met le bazar sur le fil.
Quant au fond de la chose, la plupart des forums se permettent désormais des lâchers antisémites qui ne sont même plus censurés, comme sur AV, mais en réalité partout.
J’avais un temps essayer de les noter, mais j’ai abandonné tellement la tâche est devenue insurmontable. L’antisémitisme est devenu banal, et on peut désormais l’exprimer sans vergogne presque partout.
De fait, je suis sûre que maxim est un brave gars qui n’est pas du tout antisémite, qui ne s’est peut-être même par rendu compte de la portée de ses paroles. Mais, comme ce genre de déclaration traîne partout, les gens finissent par être intoxiqués à l’insu de leur plein gré…
J’aime assez qu’on en vienne à la façon dont j’ai abordé le problème dans mon article bilan et perspective
.
Si, ici, viennent des gens qui ne veulent voir que leurs propres idées, qu’ils fassent un blog et s’y tiennent.
Dans la mesure où ce qui est dit ici reste dans le cadre de la loi et de la correction. Cf le commentaire de Maxim .Je suis radicalement opposé à ce commentaire et l’ai qualifié comme il m’est apparu et comme il m’a semblé bon de le faire.
C’est assez révélateur cette pulsion immédiate de censure comme seule méthode d’argumentation.
.
Il n’y a pas besoin de cette prolifération d’agents de la circulation ou de shérif.
.
Ni contre , ni pour.
J’aimerais que cette discussion sur la suppression ou non du commentaire de Maxim soit réservée à ceux qui en ont la charge.Donc même pas à Maxim.
Qu’on me comprenne bien , je dit bien j’aimeraiS
Je comprends que l’on s’y perde un peu, mais la querelle de théâtre initiée par un inconnu et par une ressuscitée peut être plus pernicieuse qu’elle n’en a l’air.
Vous voulez dire, Colre, que supprimer le post de Maxim oblige à supprimer aussi ceux qui lui répondent et qui répondent aux réponses etc ?
(non, c’est un truc technique que vous n’avez pas su régler, on dirait : quand vous supprimez un commentaire, le fil devient n’importe quoi et les commentaires se mettent n’importe où).
Pour ce qui est du fond : Buster a sans doute raison.… mais autant effacer presque tout le fil. Je me demande si l’aveu de maladresse de maxim n’est pas suffisant ? après tout, cela fera une bonne leçon…
On est responsable de ses paroles, même sur le net.
En revanche, je ne suis pas d’accord avec Lech : cette expression de « police de la pensée » est à double tranchant. Elle autorise toutes les dérives sous couvert de « politiquement incorrect » revendiqué.
Salut Colre
C’est vrai que cette expression toute faite n’est pas forcément adéquate, toutefois je trouve qu’elle illustre bien le comportement de l’ami Robert, qui est arrivé comme un cheveu sur la soupe, et qui s’est permis de juger, et condamner à la fois le post de maxim, maxim, et le site dans son ensemble, ainsi que d’appeler au retrait du post incriminé tout en faisant un rappel à loi.
Je trouve que cette démarche relève en effet de méthodes policières plutôt que de la bienséance citoyenne et de l’esprit de débat.
Mais je suis d’accord avec toi que cette expression, ainsi que « les bienpensants » par exemple, sont des termes souvent utilisés par certains extrêmes pour faire passer leurs idées peu ragoûtantes.
Bien à toi
Salut Lech 🙂
eh bien nous sommes complètement en phase… 😉
Et bien à toi itou
Léon..
c’est uniquement pour ne pas que Disons devienne la cible de gens mal intentionnés, venus vous savez autant bien que moi d’où ça provient et ceux qui ont vocation à pourrir votre site !
c’est si facile de se fabriquer un pseudo pour intervenir en justicier !
alors pour leur clouer le bec,je vous demande de supprimer mon post,le leur restera dans le vide et deviendra dans ce cas nul et non avenu .
alors faites le,c’est mon souhait !
Ok, Maxim, puisque vous insistez, je supprime votre post et le maximum de ceux qui ont trait à votre post. Ce Robert, là, à mon avis, on le connaît…
voilà c’est très bien comme ça et merci, quand à ce Robert,je n’ai aucun doute sur son identité !
Ro
La religion est une fausse excuse. Ce dîner n’enfreint en rien la laïcité; il s’agit avant tout de lobbying, ce qui est plus gênant mais qui existe avec beaucoup d’autres lobbies.
Ce qui est gênant, et pointé à juste titre, c’est le côté rituel républicain de la chose. Chaque année, c’est le même drame. Alors soit on doit drôlement bien bouffer à ce dîner pour qu’aucun président ne se permette de le rater, soit il rentable d’un point de vue voix. rentable au point d’être indispensable, cela en devient gênant car il est certain que des engagements de part et d’autre doivent être pris. Qui dépend de qui dans cette histoire?
bref, hormis le côté laïcité libre penseur, entièrement d’accord avec l’article de Léon et les réflexions de Colre. C’est avant tout un problème de lobbying rituel. Et là c’est grave.
Tout à fait d’accord avec Colre et Lapa (et Léon aussi), d’ailleurs ce côté rituel est tout à fait assumé par nos dirigeant, en témoigne le discours de Sarkozy lors de l’ouverture du diner :
« Je suis heureux de me retrouver une fois de plus parmi vous pour ce diner annuel du CRIF qui est devenu au fil du temps un rendez-vous républicain où se trouvent assis à la même table les représentants de toutes les religions, de toutes les croyances et de toutes les opinions. »
Le discours de Sarkozy en entier.
Il n’y a que Sarkozy qui arrive à placer le mot laïcité et sacrilège dans le même discours, à 3 phrases d’intervalle.
Par ailleurs, Léon évoque seulement Sarkozy dans son article, mais parmi toutes les élites poliques présentes lors du diner, on pouvait compter pas moins de 25 ministres et secrétaires d’Etat, dont Juppé (Défense), MAM (Affaires Etrangères), Mercier (Justice), Hortefeux (Intérieur) ainsi que le président du Sénat, Gérard Larcher. Et des Socialistes, Hollande, Huchon, Delanoë…
On
c’
et voilà, c’est le bazar… 🙄
J’ai une idée…. je vais les rétablir et n’en laisser que les premier mot.
Oui, faut essayer… cela faisait longtemps que je voulais vous en parler de ce bug
(parenthèse sur le pb technique : le foutoir induit par une suppression de commentaire sur Disons n’est pas systématique.
Par ex. Il arrive que vous recommenciez un post qui est parti tout seul, et que vous enleviez le mauvais : et cela ne crée par forcément la bazar.
En revanche, quand vous « censurez » (je ne sais pas si vous faites une manip différente ?), cela arrive souvent qu’ensuite les commentaires se mettent dans le désordre.
Hypothèse : c’est peut-être le fait d’enlever un com qui a déjà une réponse hiérarchisée ? ou bien c’est le hasard, et vous enlevez un « truc » HTML en même temps que le commentaire…?
chais pas. Faudra faire des essais, à moins que qqu’un connaisse le machin et puisse vous conseiller ? 😉 )
Cela fait partie des mystères du Bouzin… Vous avez raison, je n’ai pas encore réussi à élucider à quels moments le fil de discussion devient n’importe quoi.
Lorsque robert Bidochon se ramène Léon.
Voilà, ça donne un fil assez curieux, mais je crois quand m^me que si Maxim insistait à ce point il fallait le faire.
C’est malin !
yep , moi je suis rien qu’un ignare mais pourquoi ais je la sensation que certain donneur de leçon sont moins fréquentable que d’aucun dont les propos meritent juste
une remise en contexte
asinus hi han
J’adore le côté surréaliste de ce fil. 😆 😆 😆
moi aussi… 😀 😀
Je mieux
salut mon ranta,
« tu mieux » ?… 😛
Je mieux oui. Dans propos irresponsables de Binet : M. X à l’article de la mort nous dit « je mieux » 😉
Ce qui chez le sieur Robert nous donne » ce de il le des ro c’. »
Dommage qu’il n’ait pas fini sa phrase, ça semblait intéressant.
Ma
Je crois que Disons et Léon viennent d’inventer le fil le plus surréaliste de tout le Net
Et je merde les mauvais coucheurs.
On a quand même compris « ma on si il »…