Je sais que, surtout chez les vieux, être favorable au livre numérique c’est à peu près comme plaider des circonstances atténuantes à Dutroux.
Chaque fois que j’énonce ce blasphème, je me fais lyncher avec des arguments toujours un peu du même ordre : et comment tu fais pour lire à la plage ? Et le plaisir de sentir l’encre et le papier ? de tourner les pages ? de l’offrir à quelqu’un ? de le conserver dans ta bibliothèque ? Et les caprices de l’informatique ? et la nécessité d’utiliser de l’énergie électrique ? et les petites librairies ? et si tu marches dessus ?
D’abord, même si l’impression et le papier constituent une part faible du coût d’un livre, cela devrait se traduire par un diminution sensible des prix, car d’autres coûts (distribution, expédition ) disparaissent presque totalement. Ils ne sont actuellement proposés qu’à 15 ou 20 % moins cher, ce n’est pas suffisant à mon avis.
Il y a certains livres que l’on n’a aucune envie de garder une fois lus, qu’ils soient tout simplement mauvais, ou que leur contenu les rende très vite obsolètes. C’est le cas notamment de très nombreux essais politiques, économiques ou en prise avec une actualité sociétale immédiate. Ces livres-là, en, plus, par définition sont introuvables en bibliothèques, en livres de poche ou d’occasion, il n’y a donc là aucune alternative à des ouvrages qu’on aimerait parfois lire… s’ils n’étaient pas si chers. D’ailleurs ce sont souvent, aussi, ce genre de bouquins que l’on a envie d’annoter, d’en souligner ou copier certains passages, toutes choses rendues infiniment plus faciles avec le numérique. D’autres fonctions sont bien utiles également comme des recherches par mot-clé, la possibilité de notes ou de compléments par des liens hypertextes, bref, on a aussi tout l’avantage de l’interactivité.
Evidemment, comme pour la musique, tout dépend de l’offre, de ce qui pourra être téléchargé. J’espère que les éditeurs n’auront pas la stupidité de proposer « Guerre et Paix » (que je préfère cent fois posséder en édition papier) et pas le dernier bouquin de F. Bayrou que j’aimerais lire, mais pas au point de mettre 15 euros dans un livre que je jetterai probablement à la poubelle quinze jours après l’avoir fini.
Une amusante vidéo signalée par Lapa, je crois,( ou Yohan ?) qui prend le contre-pied.
Lectures :7655
Curieusement l’actualité est en plein dedans :
Bonjour,
il y a des clichés qui ont la vie dure, très dure,
et cette histoire de livre papier qui serait détrôné par le livre numérique en est une, à mon avis.
On sait que « plus on télécharge musique/films plus il se vend de musique/films »,
et que la photocopie ne tue pas le livre (j’ai beaucoup photocopié dans ma vie, y compris des livres QUE J’ACHETE QUAND MÊME !).
Sous couvert de « défense » de quelque chose qui serait Le Bien, qui serait La CCCulture,
(et avec votre article on voit à quel point les marchands-menteurs instillent la culpabilité dans nos esprits pour vendre du papier avec rien dedans)
contre quelque chose qui serait Le Mal, qui serait L’Inculture-caca-vilain, on empêche le plus grand nombre d’y accéder, à la culture. C’est un comble !
Ce n’est qu’une lamentable bataille pour se partager le marché et protéger les intérêts de certains.
J’ai plus de soixante ans, j’aime les livres, leur odeur, leur recherche, leur feuilletage, leur tripotage, etc..
Mais surtout, j’aime LIRE, et apprendre, et savoir, et seul compte le CONTENU.
Mon livre préféré (mais je n’ai pas tout lu !) c’est LE CIEL DE LA KOLYMA, d’Evguénia Ginsburg, où on voit bien ce qu’est, entre autres,
la soif de lire, de se plonger dans ce qui est écrit, dans ce qui véhicule la langue. Les plus grands écrivains n’ont pas dédaigné,
pour diffuser l’histoire et leur pensée sous certaines dictatures, d’écrire sur du papier-cul, que je sache !
Et je me réjouis qu’Amazon baisse les prix du livre numérique, et SURTOUT que Gallimard brise les tabous imbéciles,
car si le livre numérique baisse, mais SURTOUT si le contenu EN FRANCAIS augmente, non seulement je vais me le payer, mais je vais l’offrir à Noël,
et je vais en faire la publicité, parce que rien ne me plaît plus que DIFFUSER LA CULTURE.
Moi j’aime lire, j’aime le papier , l’odeur et surtout le souvenir de l’achat ( gare , libraire, bouquiniste )
les annotations à la marge que je peux y faire ou celle faite par d’ancien détenteur du livre.
J’ai reçu Samedi un livre d’un membre de ma famille par la poste avec une dédicace, ( en fait je cherche ce livre depuis longtemps )et cela le livre numérique ne pourra le faire, mais il peut surement ce transporter plus facilement dans les transports, et offrir une palette d’avantages que le papier ne peut pas faire ( grosseur des lettres ect )
Ma fille de 15 ans elle, veut un livre numérique ( c’est plus léger et plus tendance aussi ) je pense lui en offrir un pour Noël et lui prendre pour voir, non pour lire aussi !
En réalité, seule la profession de libraire pourrait être menacée comme l’a été celle des disquaires. Je mets cela au conditionnel. Je n’en suis pas sûr, mais j’ai tendance à plutôt penser comme vous Voxagora. Dans l’exemple que j’ai pris, le Bayrou je ne l’ai pas acheté.S’il m’était proposé en numérique à, mettons 5 euros, je l’aurai certainement téléchargé.
Je n’avais pas vu la vidéo, elle est ex-cel-len-te !
Quel plaisir, le livre !
Donc, au Kindle, j’ajoute les 20 ou 30 bouquins qui sont sur ma liste d’envie d’Amazon, et j’achète des étagères tant qu’à faire,
parce que le livre numérique, c’est comme les emprunts à la bibliothèque : ça donne aussi envie d’avoir le livre lui-même.
Nos commentaires se sont croisé, Léon,
effectivement la sauvegarde de la profession de libraire est un argument valable, mais il y a peut-être des solutions alternatives à trouver.
Par exemple le libraire peut vendre aussi des livres numériques, et conseiller quant au contenu ?
Je pense pouvoir m’en passer. On est en plein marketing, à peine un truc nouveau arrive sur le marché que six mois plus tard un autre le remplace. Nouveauté, nouveauté, nouveauté… une véritable course à la consommation. Le pire c’est que beaucoup de gens se plaignent de la crise mais n’hésitent pas à être sur-équipés de ces choses dont ils pourraient se passer. Où sont fabriqués ses merveilles? Est-ce que ce secteur crée des emplois par ici? Je trouverais dommage que mon libraire ferme boutique, lui qui n’hésite pas à discuter littérature avec nous et invite quelques auteurs à présenter leurs ouvrages. D’ici que je sois trop vieille pour y voir clair, il y aura pleins de supers bidules nouveaux qui sortiront.
Je rejoins Léon.
Le constat qui a été fait pour le CD audio peut être remis au goût du jour.
Ceux qui n’achetaient pas n’achèteront toujours pas le livre mais seraient tentés par une édition numérique moins onéreuse. C’est du tout bon pour la culture si l’on considère que tout est culture.
Cela permet aussi de se lâcher sur des trucs inédits, pour voir.
Et puis regardons ce qui est en train de se passer avec le vinyle : un renouveau et des spécialistes qui naissent.
Le libraire a à mon sens tous son sens en tant que connaisseur, conseilleur et pourvoyeur de ce que l’industrie du numérique n’aura pas voulu éditer ou de tout ce qu’elle ne peut apporter (le plaisir du papier est au livre ce qu’est le microsillon au disque).
Salut, je copie/colle ci-dessous un post en faveur de l’ebook, qui m’a valu de me faire lyncher presque partout, même chez des geeks :
Le livre-papier est formidable, mais il prend une place énorme sur les murs et sur les rangées de bibliothèques surtout quand on en a beaucoup.
Quand on en possède assez peu, je reconnais l’aspect décoratif (voire un peu frime) de ce format qui incarne historiquement l’invention de l’écriture et qui permet l’activation de la mémoire.
De plus il coûte assez cher; sa fabrication nécessite d’abattre des arbres : elle n’est pas écologique.
Je préfère donc son petit frère, l’ebook. Il se décline en .pdf, .epub, .djvu, .cbr, .cbz, etc.
Je précise que je n’utilise aucun gadget ni aucun appareil somptueux mais une simple version de Linux sur un PC standard, bas de gamme, auquel j’ai connecté un écran de taille convenable.
On peut annoter l’ebook sans l’abimer, il ne jaunit pas : il est indestructible. Il ignore les autodafés et l’inquisition.
Des collections entières sont stockables sur une toute petite clef. Avec un bon dispositif, on fait sauter les DRM dans les rares cas où on l’achète, et il est le plus souvent gratuit. Passé 50 années, il entre dans le domaine public. Un bon écran permet de l’utiliser dans des conditions optimales.
En outre, ce succédané se transfère instantanément aux amis sans passer par la Poste.
Evince me permet toujours de savoir où j’en suis et je peux facilement extraire des morceaux sans passer par une photocopieuse.
Quand on est un gros lecteur, avec des murs envahis de papier; ce format ne procure plus que des avantages et aucun inconvénient.
Oui, je sais, le plaisir sensuel du papier est incomparable, comme l’écoute de la musique sur un vinyle, ou la télé en noir et blanc etc… Ça a son charme mais il faut bien vivre avec son temps et en retirer des aspects jouissifs.
Myope comme une taupe, j’ai plus de plaisir à voir défiler un ebook sur mon écran 22 pouces que dérouler de vieilles pages qui se décollent et se détachent.
Exemple : les oeuvres complètes de Rimbaud
– environ 40 € au format papier avec la pléiade,
– environ 0 € sur le net.
Le papier reste hygiénique, c’est là son moindre défaut. Pour le reste, il se raréfie, pensons-y.
Rectif : les droits d’auteur sont passés à 70 ans.
Il n’empêche que je suis heureux de trouver un volume épuisé en ebook gratuit ou même payant, moins cher qu’en format papier, que certains ont cru bon (et ils ont bien fait) de numériser, pour le meilleur et pour le pire.
On observe que créer un .pdf aujourd’hui ne relève plus de la baguette magique : au pire on scanne, on ajuste et on assemble. Un gratuiciel comme xnview fait tout cela pour nous sans débourser un seul kopek.
C’est vrai que certaines oeuvres peuvent atteindre ainsi plus de 100 mo, mais que sont 500 mo de nos jours sur une clef de 8 go ou un disque dur externe ? Les plus regardants seront attentifs au format réduit avec l’import-export des polices de caractères ; les collectionneurs seront toujours heureux de trouver toute oeuvre manquante à leur collection, dut-elle prendre un peu de place sur un disque de 500 go ou 1 to.
Je rejoins donc pleinement l’auteur dans son plaidoyer.
Avec le kindle, on ne peut pas faire voyager les livres car les gens se le garderaient …Vous connaissez le livre voyageur ou le bookcrossing ? Je trouve l’idée géniale. Un jour j’ai trouvé un livre voyageur sur un banc mais il n’était pas référencé…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bookcrossing
Sinon, il y a plein de gens qui donnent, troquent, échangent des livres. Comment on ferait avec le kindle ou ses clones ?
Perso, je préfère feuilleter un dico papier plutôt que chercher sur l’écran
En 1981, le PDG de Disney au cours d’une conf sur le virtuel avait sorti un livre de sa poche, l’avait brandi en disant qu’on ne le remplacerait jamais….
Facile, Aria : une clé usb…
yep , j’entend le discour sur la rareté du papier la moitiée de l amazonie passant en pub dans ma boite , reste que bon d’accord l’ane est pas un intellectuel mais mes bouquins j y tiens ils gardent la trace de relecture soit pour le plaisir ou la compréhension prendre un bouquin en main qui as viellis » bien’ comme vous c’est comment dire « charnel » c’est comme un chardonnay ou ma pipe de clan de quand la faculté me foutait la paix , prendre un livre que l’on as depuis 20 /30 c’est retrouver des moments , le papier moi? c’est tangible j’ai le respect du livre c’est un truc qu’on jette pas quitte à plus le vouloir on le donne et si possible à quelqu’un qui y trouveras son compte , pour vous dire mon n’article ben je l’ai imprimé pis protégé et bien rangé dans dix ans je le relirais et je me dirais ça c’est moi qui l’ai écrit , ben je suis sur que ça me ferAs plus d’effets que de retrouver des textes sur le net meme plussé à donf !le net
et l’ecran c’est virtuel ça n’a pas d’ame de texture puis ça triche se déforme se sarcle s’émonde un texte sur le net vas éffacer un chapitre d’un cantique pour leibowitz alors que vote ebook je lui fais aussi confiance qu’a un athé de tourcoing ! yep
Asinus :ne varietur
Je ne veux pas être mis devant un choix, donc je prends les deux. J’avoue vivre une relation de type asinien avec mes livres.
Moi, seulement avec certains livres qu’effectivement je ne conçois pas de ne pas garder en édition papier. Mais il y en a tellement d’autres avec lesquels je n’ai pas ce rapport affectif que je m’en ficherais de les avoir en numérique compte tenu des avantages que le système propose.
Léon
Tu as dû louper cette innovation technologique ébourrifante 💡
Yohan, effectivement le book est un produit révolutionnaire;-)))
Euh, Yohan et Aria….
Bonsoir, J’habite aux Etats-Unis et je peux confirmer le chiffre avancé par Léon: ici plus de la moitié des livres vendus le sont sous forme électronique. Personnellement, je ne pense pas que le livre électronique remplacera le livre papier complètement, mais c’est un bon complément. J’ai récemment acheté un Kindle chez Amazon et c’est vraiment épatant. L’écran et le confort de lecture est incroyable, pas de reflets, et oui, on peut même le lire sans problème sous le soleil, à la plage! Et surtout pour voyager, ça évite de trimballer plusieurs livres, d’autant que les compagnies aériennes font payer le moindre kilo supplémentaire… 🙄 Quant à l’avenir des librairies, on peut toujours spéculer. Je pense que les librairies vont souffrir du livre électronique. Coïncidence ou pas, aux Etats-Unis, l’une des plus grandes chaines de librairies (« Borders ») a fait faillite en février. On ne peut pas attribuer la faillite à l’arrivée des livres électroniques, mais plutôt à l’arrivée d’Amazon.com sur le marché. En revanche, on peut dire que l’arrivée du livre électronique a surement contribué à achever un groupe « Borders » à l’agonie. Maintenant, il y a aussi la nouvelle tendance des livres scolaires (universitaires) sous format électronique. Je suis prof en université et les éditeurs proposent des versions électroniques des livres universitaires. L’argument de vente est le prix, bien sûr. A titre d’exemple, le livre que j’utilise pour mes cours est vendu pour 140$ neuf à la librairie du campus, s’achète d’occasion à 104$ sur le campus ou 72$ en ligne. La version électronique est vendue pour 57$ seulement. En revanche, il y a des inconvénients: le livre électronique ne se garde pas à vie mais seulement 6 mois ou un an (je me rappelle plus), après quoi l’étudiant ne peut plus consulter le livre. Conséquence, l’étudiant ne peut pas revendre le livre après utilisation! L’autre inconvénient c’est d’avoir à lire un livre de 800 pages sur un écran d’ordinateur… personnellement j’aimerais pas mais c’est peut-être moins un problème pour la nouvelle génération d’étudiants. 🙂 Il y a aussi la question de savoir si le livre électronique pollue moins que le livre classique. Avec deux de mes collègues nous venons de terminer un projet de recherche pour essayer de répondre à cette question (au niveau des émissions carbone) et nos conclusions sont intéressantes: on ne peut pas affirmer que le livre électronique soit moins polluant que le livre classique pour les… Lire la suite »
Que voilà un témoignage bien intéressant. Mais, Loindelà, cette propriété de ne pouvoir conserver les données numériques du livre que 6 mois ou un an est-elle commune à tous les livres ?
Ceci, dit, personnellement cela ne me gênerait pas trop dans la mesure où j’aurais tendance à réserver l’usage du livre numérique précisément à ceux que je n’ai pas a priori l’intention de garder, quitte à acheter ensuite la version papier pour ceux qui le méritent.
Pour le côté écologique j’ai déjà lu quelque part, effectivement, que le bilan carbone, malgré les arbres épargnés, est défavorable au livre électronique.
Vous enseignez quoi exactement ?
J’aimerais poser une question de blaireau novice.
Ne peut-on pas attendre comme pour la mini cassette son , la VHS , le CD, l’arrivée de ces Livres électroniques vierges et rechargeables ad lib.
Ce qui implique la publication en lignes des ouvrages et l’installation d’un logiciel ad hoc…
.
Il me semble bien qui il y a comme un arrêt ( pas si involontaire que ça ) à un stade de l’offre de vente .Pour vendre cet objet là.
Alors que techniquement je ne vois guère d’obstacles à la mise en vente du même appareil vierge.
Euh, je crois que c’est le cas, Furtif : on te vend l’e-book peut-être déjà avec quelques bouquins dedans, mais le but du jeu est évidemment d’aller sur les site dédiés à cela, gratuits ou payants pour télécharger ce que tu veux et le mettre dans la bécane.
Bonjour Léon, et désolé de la réponse tardive mais je viens de me lever ici!
La plupart des livres n’ont pas de date d’expiration. Les livres universitaires sont donc une exception de ce point de vue. Et même parmi les livres universitaires, il est possible d’en acheter certains qui n’ont pas de date d’expiration mais dans ce cas, le prix n’est guère attractif car pas beaucoup moins cher que la version papier! Donc dans votre cas, si vous achetez des livres numériques, ils vous appartiennent à vie, même le livre de Bayrou.
J’enseigne la gestion de la chaine logistique (« Supply Chain Management » en Anglais).
Merci de votre réponse, j’avais bien intégré le décalage horaire ! 🙂
Qu’en pensent les ophtalmos ?. PC, tablettes, portables,…nos yeux vont brûler. Ceux qui ont trinqué sur les premiers écrans des ordinateurs pourront vous dire que la cécité est souvent au rendez-vous. C’est pourquoi, je tente d’appliquer le principe de précaution, pas plus d’une heure devant un écran. Pas facile à faire quand on l’utilise professionnellement. J’ai déjà pas mal entamé mon capital accoustique par ignorance les ravages des décibels, je n’ai pas envie de finir sourd et aveugle.
les tablettes ne sont pas du tout adaptées à la lecture de livre.
les liseuses (avec écran encre) sont assez bluffantes et peuvent effectivement apporter pas mal de solutions intéressantes; mais restent restreintes à leur fonction de lecture.
les tablettes sont mieux taillées pour la lecture de journaux ou de magazines, avec des ajouts particuliers (animations, vidéos, intercativité….)
mais pour les bouquins, et je ne suis pas un passéiste convaincu, la tablette ne peut à l’heure actuelle remplacer le papier.
(et j’en ai une).
Pourquoi, Lapa, les tablettes ne sont pas adaptées à la lecture ?
Léon, les tablettes sont plus des mini-ordinateurs que des lecteurs. Leurs écrans sont souvent brillants et donc difficile de lire à l’extérieur à cause des reflets. En revanche, à la maison elles sont parfaitement acceptables pour lire.
Le Kindle utilise la technologie écran encre (« E-Ink »), c’est assez bluffant comme le dit Lapa: on dirait vraiment du papier. C’est aussi confortable à la lecture qu’un livre papier. D’ailleurs, il est impossible de lire un Kindle dans le noir sans une lampe d’appoint (comme pour un vrai livre) alors qu’une tablette a un écran rétro-éclairé comme celui d’un PC.
exactement car c’est un écran retroéclairé brillant. lire des caractères fatigue énormément les yeux. Par contre si vous avez essayé des écran E-ink, vous serez bluffé. mais dans ce cas, pas de couleur, pas d’animations, pas de multimédia.
mais franchement sur mon iPAd j’ai téléchargé pas mal de bouquins, je n’en n’ai pas fini un seul.
par contre pour lire Le Monde ou des mags interactifs c’est parfait (en plus du reste)
La révolution Gutenberg a mis la lecture à portée du grand nombre. La révolution numérique met l’écriture à portée de tous.
Les avantages techniques massifs du livre numérique sur le livre papier sont secondaires par rapport à cette révolution.
Elle a aussi sauvé ma fin de carrière quand l’arthrose a décidé de m’interdire d’écrire à la main …Ce qu’un docteur en Mulologie proche de MoMoSSe a diagnostiqué comme une « dyslexie »….
Après m’avoir traité de Nazi , il lui fallait trouver autre chose .